Copie de nombreux fichiers plante

Bonjour,

Buster+gnome, à jour.

J’essaie de copier 493 fichiers pour 2.2 MO depuis un disque réseau windows monté avec mount.cifs dans fstab vers un disque dur externe SSD monté en usb et ça ne marche pas. Je peux copier 1 fichier, 2 fichiers, je ne me suis pas amusé à chercher à partir de combien de fichier cela plantait. Si je fais la copie par cp ça marche parfaitement bien, mais c’est par nautilus que ça plante.

J’ai fait une recherche rapide sur le net, pas vraiment trouvé de question similaire, une ici mais qui date de 2016, ça parle de /run/lock trop petit, mais je n’ai pas de partition pour /run/lock.

Merci d’avance pour toute piste.
@+

/run est un tmpfs (système de fichiers temporaire en mémoire) monté automatiquement au démarrage qui sert à contenir des fichiers généralement de petite taille utiles pour le fonctionnement des processus en cours. Ce serait surprenant qu’il soit plein ou à court d’inodes. Tu peux vérifier son remplissage avec

df -h /run
df -i /run
$ df -h /run
Sys. de fichiers Taille Utilisé Dispo Uti% Monté sur
tmpfs              1,6G     20M  1,6G   2% /run
$ df -i /run
Sys. de fichiers  Inœuds IUtil.  ILibre IUti% Monté sur
tmpfs            2029582    940 2028642    1% /run

Sinon en faisant une recherche en anglais j’ai fini par trouver un rapport de bug,
https://bugzilla.kernel.org/show_bug.cgi?id=198349

Et, c’est pareil avec rsync ?

Bonjour
Merci de la suggestion ; je ne sais pas. Je veux pas faire de la synchronisation, juste de la copie. Il s’agissait de reproduire sur un HDD externe une architecture répertoires et fichiers d’un disque réseau pour des raisons d’enseignement.
@+

Bonjour,

Il y a une piste, c’est si tracker est planté.

Tu peux essayer avant de retenter la copie :

$ tracker reset --soft

Faire une archive de ton arborescence d’origine permettrait de n’avoir qu’un fichier à copier sans enlever la possibilité de la reproduire à l’extraction.

J’évite au possible les copies ou les déplacements - en nombre ou de masse - avec un gestionnaire de fichiers graphique.

Et le tracker, ce service d’indexation qui tourne en permanence : c’est un bouffeur de ressources.

Place un terminal avec top ou htop avant de lancer la copie et observe-le pendant.


Un autre genre d’ennui avec Nautilus :

C’est un très bon moyen justement de reproduire ton architecture répertoires et fichiers là où tu le veux. Et l’avantage par rapport à une commande telle cp est que la copie sera fidèle, et que si jamais tu as à “recopié” certains fichiers, rsync le fera sans sourciller ; là où cp te recopiera tout !

cf : le manpage de rsync :

rsync - a fast, versatile, remote (and local) file-copying tool
(…)
DESCRIPTION
Rsync is a fast and extraordinarily versatile file copying tool. It
can copy locally, to/from another host over any remote shell, or
to/from a remote rsync daemon.

En quoi une copie faite avec cp -a ne serait pas fidèle ?

Pourquoi ces guillemets autour de “recopier” ? Pourquoi cp recopierait-il “tout” (tout quoi ?) si on lui demande de recopier seulement “certains fichiers” ?

Bonjour,

Toujours le même pb. Symptôme : je copie un répertoire Zotero depuis un répertoire réseau monté avec fstab vers mon home sur disque dur, 744 fichiers pour 44.4MO, il copie trois fichiers et ne bouge plus. Par comparaison, je monte le répertoire réseau dans nautilus avec smb://<mon_serveur>/<mon_partage> et là c’est réglé en moins de 15 secondes.

En référence à cela :


soit ajouter une option rsize=16384 (c-à-d. 2^14), j’ai ajouté une option wsize=16384 mais ça ne marche pas mieux.

Quelqu’un sait comment monter un partage smb de manière permanente sans passer par CIFS ? Il me faut pourvoir y accéder via un chemin genre /media/mon_partage.

@+

PS pour l’histoire : zotero ne marchait pas avec sa base sur mon partage réseau monté avec CIFS. Une fois copié sur mon home sur disque dur via le montage dans nautilus, plus de pb …

Truc intéressant : en ouvrant un terminal dans un partage réseau monté via nautilus + samba je trouve le chemin du répertoire :
/run/user/1000/gvfs/smb-share:server=<mon_serveur>,share=<mon_partage>
Encore plus intéressant : ce chemin est valide dans mon langage (i.e. R) et je peux descendre dans les sous répertoires.

Ainsi je pourrait monter mes 12 répertoires réseaux dans nautilus et y accèder via mes programmes … Idéalement, reste à faire comprendre à Nautilus que je veux que ces signets soient montés automatiquement.

Presque résolu donc …

@+

Je pense que Nautilus devrait pouvoir retenir des signets de montages réseau.

J’ai trouvé un autre moyen, qui peut être essayé ?

https://packages.debian.org/fr/buster/gigolo

Gigolo est une interface pour gérer facilement les connexions à des systèmes de fichiers à distance en utilisant GIO/GVfs. Elle permet de se connecter à un système de fichiers distant ou de le monter rapidement et de le gérer au travers de signets.

Il a la capacité de monter automatiquement un signet, chaque fois que le système de fichiers marqué est présent.

Autrement, https://wiki.archlinux.fr/Samba#gvfs résume.

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Bien vu.
J’avais croisé gigolo il y a un moment maintenant, mais comme je procédais avec fstab et que nautilus me montait les répertoires réseaux occasionnels, je n’avais pas vu l’intérêt.
Merci
@+

Je confirme l’usage automatique ou manuel avec Gigolo. Il fait le job très bien !

Pour archive je continue à alimenter le sujet.

Parmi tous les répertoire réseaux j’ai identifié ceux dont j’avais vraiment besoin en permanence (2) et ceux auxquels j’accédais occasionnellement (~10). Ces derniers je les ais montés dans nautilus j’ai fait des signets et j’ai commenté les lignes correspondantes dans fstab.

reboot tout est OK. Je vais pour enregistrer une pièce jointe d’un email : on voit pas les signets et on ne voit, dans l’interface ouverte par thunderbird, que les répertoires réseaux qui ont été montés => en l’occurrence je n’ai pas monté le répertoire réseau où il faut que j’enregistre ma pièce jointe, donc il faut que je retourne dans nautilus pour le monter.
No comment …

Again.

J’essaie d’ouvrir un fichier libreoffice, j’ai essayé avec un odt et un odp => logo libreoffice, animation de chargement, souris en mode “sablier” et rien. J’ai des espaces dans mes noms de répertoires et dans mes noms de fichiers : je les vire tous => pas mieux. J’ai des accents aussi, je les vire tous => pas mieux. J’ouvre un terminal dans le répertoire, je tape libreoffice => fenêtre de message d’erreur

Erreur d’entrée/sortie générale lors de l’accès à /run/user/1000/gvfs/smb-share

je vous épargne la fin qui ne fait que reprendre le nom du répertoire et du fichier. C’est beau comme du windows.
Sans déconner, le libre de fois faut vraiment le vouloir. Ça doit faire 10 ans que je suis passé opérationnellement sous linux, je ne sais pas comment c’est sous windows maintenant, mais sous linux faut le vouloir …

conclusion : j’ai le choix entre ne pas pouvoir copier de grands ensembles de fichiers (sauf à passer par cp) et ne pas pouvoir ouvrir les fichiers libreoffice. Dans ce dernier cas je ne peux pas bosser donc détricotage et retour au fstab …

J’aurais ouvert seulement libre office localement pour utiliser ensuite le menu fichier / ouvrir un des fichiers situés sur un des montages réseau.

Dans la logique, cela ne change pas grand chose mais en pratique je me demande ?