Je ne suis pas certain que ça soit LA cause première, mais c’est en tout cas clairement un facteur très aggravant : beaucoup de gens ne lisent pas ce qui s’affiche à l’écran, à la moindre boîte de dialogue ils s’empressent de la fermer comme si la garder à l’écran le temps de lire allait faire exploser l’ordinateur. Je ne compte plus les remarques du genre :
- Il y a eu une erreur…
- Laquelle ?
- Je sais pas j’ai pas lu.
Du coup, vu qu’ils ne prennent pas connaissance des instructions, faut pas s’étonner qu’ils fassent n’importe quoi. Et à chaque connerie leur confiance dans la machine s’érode un peu plus, ce qui les incite encore plus à ignorer ces aides qu’ils associent à des problèmes potentiels. Cercle vicieux.
Note bien que je tiens cette “théorie” d’un ami auto-proclamé “handicapé de l’informatique” qui s’est un jour décidé à suivre une formation de base, et n’en a au final retenu qu’une seule chose : il suffit de lire ce qu’il y a à l’écran. Depuis il a beaucoup moins de problèmes et est même devenu quasiment autonome avec un PC.
En tout cas ça a du sens, et ça correspond assez bien à ce que je peux remarquer tous les jours.
Il est généralement estimé qu’une bonne moitié des ordinateurs personnels sont infectés par une cochonnerie quelconque. Et les autres sont souvent dans un état de délabrement lamentable.
Petite anecdote (encore une, j’aime bien les anecdotes
) : il y a à peu près 2 ans j’avais installé une Kubuntu (sur le coup j’avais pas le temps de faire mieux*) sur un vieux coucou qu’une amie avait récupéré (genre un P2 500MHz). Bref, un veau aussi bien au niveau hard que soft. Eh bien malgré ça, elle a eu droit à plusieurs remarques du style “qu’est-ce que tu racontes, je croyais que ton PC était pourri mais il marche vachement mieux que le mien qui n’a qu’un an”. 
(*) depuis je l’ai mis sous Debian, faut pas déconner quand même. L’engin tourne toujours.