Récupérer une clef 64 Go Corsair

je ne sais pas si on peuit le faire sur un clef USB, mais sur les disques dur mecaniques (par opposition aux SSD), on pouvait faire des accès directement au niveau matériel, sans tenir compte du filesystem, ni meme du system tout court.
mais je n’ai pas joué avec depuis de longues années.
en gros la même choser qu’un formatage bas niveau (hors filesystem) qui permet d’effacer un disque mecanique au niveau magnétique

Qu’entends-tu par « sans tenir compte du système tout court » ? Quel système ? Comment « jouais-tu avec » ?
Quant au formatage bas niveau (le vrai, pas la pâle imitation qui consiste à écrire des 0 et n’est en rien un formatage), à ma connaissance il n’a jamais été possible sur les disques IDE et SATA, c’est une opération qui n’est faite qu’en usine.

salut
un photorec marche très bien sur une clé

Nous avions une application particulière qui nous permettait de faire un formatage bas niveau comme en usine. tous les disques étaient traités comme ça avant recyclage.
Par contre, comme c’était l’équipe technique de proximité qui s’en chargeait, je ne sais pas le nom de l’appli, ni si avec il y avait un matériel spécial.
je sais qu’à une époque, Oracle pouvait être configuré pour utiliser un disque sans passer par un formatage de la partition au préalable.

Je doute que cette application fasse un vrai formatage de bas niveau. La confusion avec un simple « zero fill », qui est aussi efficace pour effacer les données, était fréquente.

Ça n’a strictement rien à voir avec un formatage de bas niveau. C’est juste l’utilisation d’un disque sant table de partition ni système de fichiers, comme Linux sait très bien le faire.

Autrefois les fabricants proposaient des logiciels d’effacement des disques durs; aujourd’hui ce n’est plus le cas (à part peut etre Seagte et Western digital).
Quand au « zero fill », ca peut endommager le disque et ça reduit sa durée de vie. Ceci dit si c’est pour passer le disque à la moulinette ce n’est pas un soucis. si c’est pour une seconde vie c’est plus problematique.

l’utilitaire de fabricant que nous avions était une opération préliminaire au recyclage du disque pour destruction. Aucun des logiciels de récupération de données que nous avions à l’époque (l’un d’etre eux à plus de 1500 euros) n’arrivait pas à récupérer quoi que ce soit de vraiment utilisable pour le logiciel cher, à rien du tout pour les plus communs.

oui oracle bien longtemps avant.

Après tu as les truc comme Intimus Hammer, mais difficile d’avoir ca chez soit.

ceci dit la meilleure façon d’effacer des données qu’on ne veut pas qu’on puisse retrouver, reste le haut-fourneau.

Logiciels qui font un « zero fill » ou utilisent la commande ATA Secure Erase.

Faut dire qu’il n’en reste plus beaucoup d’autres, des fabricants de disques durs. A part Toshiba, je ne vois pas.

Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Un zero fill fait une écriture séquentielle de tous les secteurs. Pas de gros mouvements des têtes de lecture, donc usure mécanique minimale contrairement à l’usage normal du disque.
Chaque secteur est écrit une seule fois, donc usure minimale et régulière de la surface magnétique, contrairement à l’usage normal où certains secteurs sont plus souvent réécrits que d’autres.

Il en aurait été de même après un simple « zero fill ».

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les warnings des fournisseurs. je ne te parle pas là de logiciels qui font une passe et c’est tout, mais parfois plusieurs passes. Qui plus est si le zero fill ne fatigue pas la tete de lecture, elle peut fatiguer l’axe du disque. et ca peut arriver, j’ai eu le cas d’un disque dur 10k 5 1/4 HP sur un serveur de fichier, dont l’axe a claqué avec moins de 3 mois d’utilisation.

Pas forcement, on avait eu une démonstration d’un outils à base de sonde à effet Hall qui permettait de pouvoir retrouver des données à moins de faire plusieurs passes.

Aurais-tu un exemple ?

Moi si. Un « zero fill », c’est une simple passe d’écriture de zéros, telle que réalisée par une commande comme :

dd if=/dev/zero of=/dev/sda

Ça m’étonnerait que les logiciels qui font plusieurs passes se contentent d’écrire des zéros à chaque passe.

L’axe de rotation des plateaux ? Merci d’expliquer comment, ça m’intéresse.
Quand le disque est actif les plateaux tournent à vitesse constante quelle que soit l’activité (lecture, écriture, déplacement de la tête, repos).

Les pannes, ça arrive, même tôt (cf. courbe de défaillance « en barque »). Quel rapport avec le « zero fill » ?

Eh ! Tu parlais de logiciels de récupération de données, et maintenant tu parles de matériel, qui n’est utilisable qu’en ouvrant le disque en salle « blanche » pour ne pas contaminer les plateaux avec des poussières. Ce n’est pas la même chose. Faudrait rester un peu cohérent.

Je prétends qu’une simple passe de zéros suffit contre n’importe quel logiciel de récupération de données, rien de plus.

Tu as une source pour cela ?
Personnellement je n’ai jamais vu un papier sérieux démontrant que l’on pouvait récupérer des données sur un disque qui a été réécrit avec une seule passe.

Théoriquement, on pourrait exploiter deux phénomènes « signaux faibles » :

  • L’imprécision du positionnement de la tête d’écriture sur la piste pourrait laisser la magnétisation précédente lisible dans une bande étroite en bordure de la nouvelle magnétisation. La largeur de magnétisation nécessaire à la lecture est moindre que la largeur de la magnétisation créée lors de l’écriture, cette différence est d’ailleurs exploitée dans la technologie SMR pour augmenter la densité d’enregistrement grâce à des pistes qui se recouvrent partiellement lors de l’écriture.

  • La magnétisation créée par l’écriture dépend des nouvelles données mais aussi un peu de la magnétisation précédente qui n’est pas totalement effacée. Ainsi la magnétisation d’un « 1 » écrit par-dessus un « 0 » pourrait être un peu moins forte que celle-d’un « 1 » écrit par-dessus un « 1 », tout en restant dans l’intervalle permettant de lire « 1 ». Cette différence pourrait être exploitée pour estimer la valeur du bit précédent.

Attention, je ne dis pas que ces signaux faibles sont exploitables en pratique pour récupérer des données effacées avec les disques durs modernes. Quelqu’un a écrit, probablement à raison, que si ces informations étaient récupérables, alors les fabricants les auraient exploitées pour augmenter la capacité de stockage de leurs disques durs (cf. SMR mentionné plus haut).

Merci pour ces explications très claires.
Même si mes souvenirs de physique sont un peu lointains, je comprends les aspects théoriques.
Par contre, je pense comme l’indique ce passage de WIkipedia que la possibilité de récupération de données après réécriture du disque est une légende urbaine entretenue par les travaux de P. Gutmann. Je ne remets pas du tout en cause ces travaux théoriques, mais encore un fois, je n’ai jamais trouvé aucun article sérieux démontrant cette possibilité y compris avec des moyens de laboratoire (sonde à effet Hall, hum…) sophistiqués.

Au contraire toutes les sources indiquent qu’un seule réécriture du disque est nécessaire et suffisante pour rendre toute récupération de données impossible. Et je parle bien de récupération de données, pas de récupérer quelques bits isolés.