Sortie de la commande ( fdisk -l )

Je me méfie des supports amovibles qui contiennent plusieurs « volumes » au sens large (partitions, systèmes de fichiers) car le gestionnaire de fichiers ne montre que les volumes et pas le support lui-même, et quand on demande à en démonter ou éjecter un on ne sait jamais trop ce qui va se passer : est-ce que cela va démonter seulement ce volume ? ou bien tous les volumes pour pouvoir éjecter le support en sécurité ?

Si tu veux dire que c’est l’OS installé sur le SSD externe qui tourne, oui, ça devrait aller.

j’ai souvent rencontré cette situation sous la forme /dev/sdbx et /dev/sdby . Donc , suite à ta remarque , je pense résoudre le problème de cette façon :

mm@Xfce:/media/mm$ ls
0a7c2a40-ca56-494b-b9ed-f9b14214ea51  3277c06d-5daa-4cbf-ba66-fdd15a82a570
mm@Xfce:/media/mm$ sudo umount 0a7c2a40-ca56-494b-b9ed-f9b14214ea51 3277c06d-5daa-4cbf-ba66-fdd15a82a570 
[sudo] Mot de passe de mm : 
mm@Xfce:/media/mm$ ls
mm@Xfce:/media/mm$ 

notes :

  • sans sudo ça fonctionne aussi mais j’ai une fenêtre pop-up qui s’ouvre , qui m’agace , et qui me dit :

impossible d’ouvrir le répertoire 0a… ou 32… ( ça varie selon les essais ) , permission non accordée

malgré tout le media est bien démonté : vérification comme ci-dessus = aucun retour de la commande ls . Et encore il faut que le mot de passe de sudo ait été entré , sinon sudo ou pas le pop-up est là . Idem en root .

  • la commande ls n’affiche elle aussi que les volumes , mais aucune information sur le support lui-même , pour autant est-elle insuffisante comme contrôle ?

  • je viens de vérifier par la commande fdisk -l après démontage ( comme ci-dessus ), le support et les volumes apparaissent encore . Il faut que je fasse clic droit → éjecter et là tout disparaît et alors seulement la DEL de contrôle M/A du ssd s’éteint . Donc , malgré tout est-ce que la meilleure manière de procéder n’est pas :

  1. clic doit → démonter chaque volume
  2. clic droit → éjecter et vérifier que la DEL est bien éteinte
  3. ou un panaché : ligne de commande + éjecter

Bonjour

Voilà comment je procède avant de déconnecter un disque dur USB
dans lequel il y a une système LVM.

Dans l’exemple suivant, j’ai utilisé les références de ton système LVM :

/dev/mapper/vg-lv--root
/dev/mapper/vg-lv--boot
/dev/mapper/vg-lv--home
/dev/mapper/vg-lv--swap

Démonter les systèmes de fichiers qui sont dans les volumes logiques
et qui seraient encore montés :

sudo umount -v /dev/mapper/vg*

Au cas où, désactiver aussi le swap
qui est dans le volume logique :

sudo swapoff -v /dev/mapper/vg-lv--swap

Vérifier qu’aucun des systèmes de fichiers
contenus dans le groupe de volume nommé vg
ne soit encore monté :

grep ^/dev/mapper/vg /etc/mtab

si aucun système de fichiers qui serait contenu dans un des volumes logiques
qui serait contenu dans le groupe de volume nommé vg n’est monté,
alors la ligne de commande ci-dessus ne retournera rien .

Désactiver tous les volumes logiques
qui sont contenus dans le groupe de volume nommé vg :

sudo vgchange -van vg

Au cas où, démonter aussi tous les systèmes de fichiers
des partitions du disque dur USB concerné
qui seraient encore montés :

sudo umount -v /dev/sdb[1-9]*

Voilà, en fonction des messages retournés par ces lignes de commandes,
tu peux maintenant déconnecter physiquement le disque dur USB
en toute quiétude.


Quand ce disque USB sera reconnecté à la machine,
les volumes logiques qui avaient été désactivés seront automatiquement activés.

bonjour ,

au fur et à mesure que je reçois des informations sur le système LVM je m’aperçois qu’il n’est pas vraiment simple à utiliser et que sa manipulation est réservée à des personnes qui savent ce qu’elles font .

Le mien de système est sur un ssd que j’ai réservé à différents tests que je ne veux pas effectuer sur mon portable habituel afin de le préserver des conséquences éventuelles d’une erreur de manipulation . Surtout lorsque je débutais avec debian . Je lui ai gardé cette fonction et l’installation d’un debian/LVM faisait partie de ces tests .

Il est évident que je ne suis pas vraiment l’utilisateur type concerné par LVM , plutôt réservé aux gros brasseurs de To il me semble . En tant qu’utilisateur de base avec des exigences en terme de volume ou de « plasticité » du système peu élevées , LVM est une sorte de luxe que je voulais tester et je ne le regrette pas car j’ai appris un tas de trucs rien que dans cette file . A terme je repasserai en partitionnement normal pour la suite = test de mon portable pour une compatibilité avec bookworm en mars , puis avec le futur debian 12 . Je serai plus à l’aise et n’aurai pas à me soucier des exigences particulières dues à LVM . Mais peut-être qu’un jour je lui trouverai une utilité et au moins je l’aurai essayé avant .

En tout cas merci pour ces renseignements qui résument les bonnes pratiques à avoir au cas où je veuille utiliser puis déconnecter mon ssd/LVM de mon portable habituel . Les trouver sur internet n’est pas toujours évident , sans même parler de la pertinence des résultats obtenus ici ou là .

ps : j’ai oublié de préciser que ma réponse à @PascalHambourg concernait la déconnexion d’un disque sans système LVM ( comme le ssd autonome et nomade que j’ai utilisé pour réaliser les tests mentionnés ci-dessus ) .

Ça dépend où on regarde.
/media/$USER ne contient que les points de montage temporaires créés dynamiquement pour les systèmes de fichiers montés pour l’utilisateur $USER par udisks2, généralement à la demande du gestionnaire de fichiers de l’environnement de bureau. Les lecteurs de CD/DVD et autres volumes figurant dans /etc/fstab avec les options user,noauto sont montés sur les points de montage normalement permanents spécifiés dans /etc/fstab.
Pour voir ce qui est monté où et comment, il vaut mieux regarder dans le pseudo-fichier /proc/mounts.
Les supports de stockage sont dans /dev, comme tous les périphériques.

Il faut tester. Il se peut que « éjecter » démonte proprement tous les volume montés du même support de stockage avant de l’arrêter/éjecter. Mais dans le doute, on démonte d’abord.

Non, pas forcément. On peut bénéficier de ses fonctionnalités sans avoir de gros volumes de stockage. Au contraire, il permet une gestion fine de l’espace disque quand ce dernier est limité. Exemple : je veux séparer /home, /tmp, /var, /var/log, /var/cache… bref tout ce qui bouge beaucoup et peut grossir rapidement mais l’espace disque est contraint et je ne sais pas trop combien allouer à chaque partie. Avec des partitions, si j’estime mal les besoins à long terme je risque de me retrouver avec une partition pleine qu’il sera difficile d’agrandir. Avec LVM, je commence avec des tailles minimales en laissant de l’espace libre et je pourrai agrandir les volumes au fur et à mesure des besoins.

Pourquoi un volume logique séparé pour /boot ?

pour info ( ne concerne pas LVM ) :

  • l’éjection avec la souris fait disparaître du répertoire /dev le support /dev/sdb , les différents volumes sdbx et éteint la DEL du ssd ( partitions « normales » , pas de volumes logiques )
  • l’éjection par ligne de commande sudo eject /dev/sdb fait disparaître les volumes /dev/sdbx du répertoire /dev mais laisse /dev/sdb/ et n’éteint pas la DEL . J’ai dû ajouter sudo udisksctl power-off -b /dev/sdb pour cela

et aussi , pris ici pour l’ éjection d’une clef USB :

  • By ejecting the device, you effectively disable any further access to the device. Only a reset of the USB subsystem (e.g. a reboot) will reload the device. Otherwise, you must physically disconnect the USB device and reconnect it in order to access it again.
  • Before ejecting, this command will unmount all volumes on the device that were mounted.
  • If volumes are in use, this command will fail as with unmount, except that some volumes might be unmounted and some volumes might remain mounted.

Donc si ce texte est correct , la fonction éjecter prend tout en charge dans le cas d’une clef USB , et donc pour mon ssd sans volumes logiques . Mais bon , pour plus de sûreté autant démonter les partitions sdbx d’abord .

Je n’en sais rien, c’est juste un des volumes logiques
dont j’ai relevé la présence dans l’extrait ci-dessous du message #1 de zao :

vient probablement du tuto dont je me suis servi , et que j’ai peut-être mal interprété d’ailleurs , ça c’est dans mes cordes , donc ? en ce qui me concerne . Si c’était à refaire je ne prévoirais pas ce volume car il me semble avoir lu que c’était nécessaire uniquement pour des distributions plus anciennes et qu’actuellement on pouvait s’en passer . Ceci sous toutes réserves bien sûr .

Les tests que j’avais fait en utilisant l’option contextuelle Éjecter (après avoir démonté les systèmes de fichiers des volumes logiques et tous les autres systèmes de fichiers existants sur ce même disque) n’ont pas fonctionné tant que les volumes logiques étaient encore actifs,
Capture d’écran_2023-01-09_22-55-12

c’est pour ça que j’ai proposé d’utiliser la ligne de commande suivante
pour désactiver les volumes logiques :

sudo vgchange -van vg

ce qui a permis ensuite de pouvoir utiliser l’option contextuelle Éjecter

Ce qui était nécessaire, c’était de mettre /boot dans une partition classique hors de LVM quand le chargeur d’amorçage ne supportait pas LVM. Mais ça n’a jamais eu aucun intérêt de séparer /boot de la racine si c’est pour le mettre aussi dans un volume logique.

oui et j’en sais quelque chose car lors de mon 1er essai j’avais oublié de créer une partition FAT 32 pour grub-efi .

voilà , j’ai retrouvé la citation en question du 22 juillet 2021 par @PascalHambourg :

La partition système EFI est nécessaire pour l’amorçage UEFI.
La partition /boot séparée n’est plus indispensable avec GRUB 2, c’est un reste du temps où les chargeurs d’amorçage (LILO, GRUB 1) ne savaient pas lire LVM.

et depuis j’ai un peu mélangé tout ça .

C’est encore autre chose, la partition EFI montée sur /boot/efi. Rien à voir avec /boot.