Oui, bien sûr.
Cela permet de séparer les systèmes de fichiers en fonction de leur utilisation et de leur fréquence de modification et ainsi de
- limiter le risque de corruption grave suite à un plantage du système ou une coupure d’alimentation. Les écritures dans /tmp et /var sont beaucoup plus fréquentes que sur la racine mais une corruption de la racine peut avoir des conséquences beaucoup plus graves que dans ces répertoires, empêchant le démarrage du système. Or le risque de corruption augmente avec le nombre d’écritures
- utiliser des types de systèmes de fichiers adaptés à leur utilisation pour des performances optimales
- réaliser des sauvegardes plus facilement
- dans le cas particulier de /boot, garantir que les fichiers nécessaires à l’amorçage sont accessibles en tenant compte d’éventuelles limitations du firmware de la machine et du chargeur d’amorçage
- éviter de se retrouver avec une racine pleine à cause de l’inflation des logs ou du cache de paquets dans /var ou d’un programme devenu fou qui écrit sans arrêt dans /tmp par exemple.
La difficulté de la séparation est de définir les bonnes tailles pour chaque système de fichiers. L’utilisation de volumes logiques LVM au lieu de partitions classiques supprime cette difficulté en facilitant le redimensionnement des volumes, et notamment l’agrandissement à chaud.