Partitionnement DD pour station bureau

Je viens de trouver un argument pour le /home séparé : la restauration de données supprimées accidentellement. Avec une partition séparée tu peut la démonter et travailler dessus tranquillement.

[quote=“dric64”][quote=“ricardo”]Tu as raison si tu penses, comme Lol, que ces dossiers ne doivent pas être sur des partitions séparées, mais j’avais cru comprendre que beaucoup les considéraient comme devant l’être.
Tu confirmes donc ton avis : pas de /usr, pas de /var, pas de /tmp ?[/quote]

oui m’sieur !

Je suis même un peu plus extrémiste, je dirais même que faire une partition /home, ca ne sert à rien… On me répondra : "oui mais si tu réinstalles ton système tu pourras réutiliser cette partition /home. Ce à quoi je répondrais : imagine la tête du débutant qui, durant la phase de réinstallation, écrase son /home (car il n’a pas fait de sauvegarde, il pensait qu’avec une partition séparée, il était à l’abris).
Or, si tu as sauvegardé ton /home, l’intérêt de la partition séparée devient à mon avis, plus que discutable.
L’intérêt que je verrais à la limite au /home séparé, c’est lorsqu’on a un multiboot, et qu’on veut utiliser ce même /home sur chaque systèmes (mais je n’ai jamais vraiment testé si c’était fiable comme façon de faire).[/quote]

Je retiens ton avis en attendant de lire les réponses qui y font suite.
Pour le multiboute, avec /home commune, je l’ai toujours utilisé et je peux t’assurer que je n’ai JAMAIS rencontré de problème. J’ajoute que j’ai le même ‘user’ sur toutes mes distribs (ricardo :smiley: )

Tu veux dire /usr/bin ou /usr ET /bin :question:
Si c’est le deuxième cas, tu préconiserais donc aussi une partition indépendante pour /bin :question:

[quote=“fran.b”]Lorsqu’on utilise une partition formattée, l’option par défaut est de conserver les fichiers, il faut le vouloir pour écraser des données.[/quote]+1

[quote=“PascalHambourg”]…

  • utiliser des systèmes de fichiers différents sur chaque partition en fonction de son usage principal et des besoins qui en découlent (simplicité et compatibilité d’ext2 ou ext3, bonnes performances avec de nombreux petits fichiers de reiserfs ou xfs…)[/quote]
    Je retiens ça comme étude pour la suite, ça demande approfondissement.
    Les choses les unes après les autres.
    On arrive à la fin du tour de table pour les partitions séparées, mais avant de passer à la capacité idéale de chacune d’elles, agrémenté du système de fichier idéal aussi, je vais faire un récapitulatif.
    Avant ça j’attends l’explication de François sur ce qu’il préconise exactement car son message du dessus n’est pas très clair.
    Sans les fioritures, François, seulement l’énumération des partitions séparées idéales pour toi.

Je n’ai pas lu beaucoup, voire pas du tout, d’avis sur l’indépendance de /usr.
Serait-ce à dire que ça n’a pas lieu d’être, selon vous :question:

Oui mais non: le disque continue de tourner, et sachant que les données sont écrites de manière aléatoire sur le disque…

Oui mais non: le disque continue de tourner, et sachant que les données sont écrites de manière aléatoire sur le disque…[/quote]
Oui mais si une partition est un ensemble de secteur contigu sur le disque dur.

Pour le cas du SSD je dis pas mais pour les disques à plateau, je suis à peu près sur de mon coup. Il continue à tourner mais il n’y accède pas.

Il me semble d’ailleurs que ça poserais de sacré problème de fragmentation (augmentation de la fragmentation des fichiers de manière totalement indépendante du système de fichier).

Oui mais non: le disque continue de tourner, et sachant que les données sont écrites de manière aléatoire sur le disque…[/quote]
Oui mais si une partition est un ensemble de secteur contigu sur le disque dur.

Pour le cas du SSD je dis pas mais pour les disques à plateau, je suis à peu près sur de mon coup. Il continue à tourner mais il n’y accède pas.

Il me semble d’ailleurs que ça poserais de sacré problème de fragmentation (augmentation de la fragmentation des fichiers de manière totalement indépendante du système de fichier).[/quote]

Ah oui tu dois avoir raison (au temps|autant) pour moi :017
Donc ça écrit de manière aléatoire sur l’espace dédié à la partition, c’est ça?

Il n’y a rien d’aléatoire (sauf pour les SSD). Les partitions accèdent à un espace mémoire contigu et elles en fond ce qu’elles veulent (généralement elles le découpent et effectuent un chaînage entre des blocs de données (très schématiquement)).

Ah… c’est bizarre, j’étais sûr d’avoir entendu parler du fait qu’écrire “aléatoirement” sur le disque améliorait l’écriture, car le disque n’attendait pas d’arriver sur le bon endroit pour écrire.

Mais tu dois avoir raison, c’est plus logique en tout cas.

Salut,

Contrairement à “l’autre” Linux attend dans ses buffers une période de calme pour déclencher l’écriture à un emplacement suffisant. Sa grande force c’est de connaitre la taille du fichier avant de commencer à écrire (la taille du fichier est dans l’en-tête) et il ne fragmente donc que contraint et forcé par le manque d’un espace suffisant par rapport à la taille du fichier.

[quote=“ggoodluck47”]Salut,

Contrairement à “l’autre” Linux attend dans ses buffers une période de calme pour déclencher l’écriture à un emplacement suffisant. Sa grande force c’est de connaitre la taille du fichier avant de commencer à écrire (la taille du fichier est dans l’en-tête) et il ne fragmente donc que contraint et forcé par le manque d’un espace suffisant par rapport à la taille du fichier.[/quote]

D’accord, merci pour cette explication :038
Donc du coup, il y a quand même des risques de fragmentation? Et si oui, y a-t-il des outils de défragmentation?

/var/log/alzheimer.log aujourd’hui c’est 40Ko et demain 30Ko, après-demain 50Ko …
inmanquablement tu auras de la fragmentation sous linux quel que soit le fs

filefrag fichier

te dira en combien de morceaux est ton fichier

Comment défragmenter :
simple copie
copier le fichier ailleurs, effacer le fichier fragmenté, recopier le fichier qui sera dès lors en un seul bloc.

Pour opérer sur toute la partition il faut donc l’appliquer sur toutes les données.
Les mots changent, le principe est le même :
sauvegarder, effacer, restaurer

ou un simple fsck (/!\ partition démontée), et tu regardes le pourcentage de “non contiguous files” (il te l’affiche à la fin de l’examen). Après quelques années d’utilisation de ma sid, j’étais arrivé à environ 15%.

Ah… c’est bizarre, j’étais sûr d’avoir entendu parler du fait qu’écrire “aléatoirement” sur le disque améliorait l’écriture, car le disque n’attendait pas d’arriver sur le bon endroit pour écrire.

Mais tu dois avoir raison, c’est plus logique en tout cas.[/quote]
Les disques SSD sont dans ce cas. Ils ont un nombre limité d’écriture possible par puce. Leur firmware crée un couche d’abstraction qui répartie les écriture un peu partout sur le disque. La latence dans ces disques étant extrêmement faible la fragmentation est beaucoup moins problématique que sur disque à plateau.

Remarque tout de même que les spécialistes système de fichier pour linux affirment que cette couche est une hérésie. Si les SSD n’avaient pas ces couches on pourraient utiliser des systèmes de fichier spécifiques comme JJFS.

POUR EN REVENIR À NOS MOUTONS :

Je réitère :

Tu veux dire /usr/bin ou /usr ET /bin :question:
Si c’est le deuxième cas, tu préconiserais donc aussi une partition indépendante pour /bin :question:

Non, /bin doit être dans le système de fichiers racine car il contient des commandes de base qui doivent être disponibles avant que les autres systèmes de fichiers soient montées. Exemple : le shell qui est un peu nécessaire pour exécuter les scripts d’init qui montent les systèmes de fichiers entre autres choses.

Tout /usr est le plus souvent en lecture seule, sauf éventuellement /usr/src pour ceux qui s’en servent pour compiler (mais on peut compiler ailleurs, par exemple dans son home).

[quote=“PascalHambourg”]Non, /bin doit être dans le système de fichiers racine car il contient des commandes de base qui doivent être disponibles avant que les autres systèmes de fichiers soient montées. Exemple : le shell qui est un peu nécessaire pour exécuter les scripts d’init qui montent les systèmes de fichiers entre autres choses.

Tout /usr est le plus souvent en lecture seule, sauf éventuellement /usr/src pour ceux qui s’en servent pour compiler (mais on peut compiler ailleurs, par exemple dans son home).[/quote]

Je pense donc que François a voulu écrire /usr/bin et non /usr et /bin.
J’attends sa confirmation.

Pascal, quel est donc ton avis sur l’opportunité d’une partition séparée pour /usr :question:

En quoi le côté “lecture seule” a de l’importance ?

Cela permet de monter le système de fichiers en lecture seule en temps normal, ce qui évite tout risque de mauvaise manipulation même en root, et de le remonter en lecture/écriture seulement lors d’opérations sur les paquets.

Merci pour l’explic mais ton avis sur l’opportunité d’une partition séparée pour /usr , serait donc négatif :question: