Si j’étais devant la machine je tenterais bien quelques manips, mais j’hésite à les faire faire par quelqu’un qui ne maîtrise pas les bases de l’amorçage en UEFI et je ne peux pas tout détailler…
Un test simple et sans danger : démarre avec le support d’installation Debian.
Si le menu affiche en bas de l’écran “GRUB Command line”, alors l’installateur a démarré en UEFI et a probablement installé Debian en UEFI. Sinon, si le menu affiche en bas de l’écran “Press ENTER to boot or TAB to edit a menu entry”, alors l’installateur a démarré en BIOS/CSM/legacy.
Pour aller plus loin, tu peux choisir le mode “rescue”, monter la racine de l’installation Debian et ouvrir un shell. Là, tu pourras vérifier dans /etc/fstab si une partition doit être montée sur /boot/efi. Si oui, l’installation est en UEFI.
Pour aller encore plus loin, vérifie que /proc et /sys sont montés (ils devraient l’être), et exécute [mono]efibootmgr -v[/mono] pour afficher les entrées d’amorçage UEFI et l’ordre de priorité. Il devrait y avoir Windows, et normalement Debian en première position dans l’ordre de priorité (BootOrder) si l’installation du chargeur a bien fonctionné.
Si c’est le cas, pour aller encore plus loin, si j’étais à ta place je monterais la partition système EFI (/boot/efi), modifierais le nom des répertoires “boot” “microsoft” dans /boot/efi/EFI/ (sans toucher à “debian”) pour empêcher le démarrage de Windows ou du système de dépannage par défaut. Cela devrait forcer le démarrage du chargeur de Debian. Mais comme une fausse manip peut endommager le démarrage de Windows, je comprendrais que tu hésites.