2020 début de la fin?

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Salut,

https://www.vie-publique.fr/fiches/24113-systemes-bismarckien-et-beveridgien-detat-providence

La collapsologie, forcément.
Je suis revenu de l’idée : « Le capitalisme, c’est le mal. » C’est pas non plus l’idéal mais bref.

Par contre une petite analyse de nos systèmes de sécu :

$ Vieux riches || Vieux pauvres
Vieux
$ [wc Vieux > wc Jeune]
True
$ IF Vieux fait travailler Jeune THEN Jeune devient riche ELSE Vieux encore plus riche et Jeune encore plus pauvre.
Error

Dans notre monde les riches font travailler les pauvres. Mais de plus en plus les riches n’ont plus besoin ni des pauvres, ni des jeunes pour vivre. Et comme ils vivent vieux, il manquera des ressources pour que les jeunes s’enrichissent.
Inéluctablement, il va manquer de jeune pour maintenir la démographie.

Mais il faut arrêter de se prendre pour le nombril du monde, ce genre de considération ne concerne ni l’Inde ni la Chine. C’est problématique pour nos systèmes de sécu, c’est tout. (Complémentaires privés étant comprises dans cette culture bismarkienne ou bévéridgienne.)


Quoi qu’il en soit ces systèmes ont été très utile pour rentabiliser le capital connaissance du genre humaine. Mais une limite à l’air d’avoir été atteinte. Les jeunes ne sont visiblement plus en mesure de soutenir ces systèmes de retraite.
Bref retour à la base (comme en Chine et en Inde), parce qu’il est inimaginable de voir les riches se substituer aux jeunes.

Il est envisageable pour l’espoir que nos fondamentaux nous permettent de continuer à partager ce confort acquis. Mais ces systèmes d’un peu plus d’un siècle touchent à leur fin, c’est une évidence. Ou alors la bêtise humaine fera son œuvre et la nouvelle transition se fera encore dans de grandes guerres. Les richesses (si il en reste) seront à nouveau redistribuées entre les survivants et la Terre continuera de tourner autour du soleil.

Affirmation qui mérite, à mon avis, une explication/preuve détaillée.

Affirmation vraie (sauf pour ceux qui refusent les connaissances scientifiques) pour une durée "humaine’.

Pas tout à fait , à tout moment une méga météorite peut percuter la planète Terre et mettre fin à tous nos ennuis :rofl: :rofl: :rofl: la durée « humain » serait bien raccourcie

à propos de science, une révolution passée inaperçue :

Redéfinition du Système international d’unités de 2018-2019

Le truc bizarre depuis 2019 c’est la constante magnétique qui a une incertitude et la charge élémentaire qui est certaine.
On devrait dire zéro-perméabilité et constante électrique.

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wuhan

Er oui … rien n’est certain!

Pourquoi bizarre? SI l’on fige une valeur par définition, l’incertitude se reporte sur les ‹ valeurs associées ›

Le vide devient incertain tandis que l’électricité devient une certitude.
La certitude de l’électricité l’emportant sur l’incertitude du vide, l’électricité dans le vide est une certitude.

À mon avis, il suffit de positionner la pauvreté et la richesse dans l’intervalle de tolérance correspondant. Un peu comme l’électricité dans le vide. La pauvreté est incertaine, tandis que la richesse elle est certaine.

C’est parce que plusieurs conditions sont réunies que le riche devient riche. La pauvreté (si elle existe) viendrait d’une incapacité à remplir des conditions.
(Aujourd’hui, mon « dada », c’est de tout mettre sur le dos de la colère qui détruit ; de l’amour qui rend esclave ; et du besoin qui rend dépendant.) :upside_down_face:

Bref, les pauvres ont besoin des riches pour remplir des conditions.
Évidement la relation pauvre riche peut s’inverser lors de changements de référence.


D’autres points TRÈS important dès qu’il est question d’économie, ce sont Pareto et Walras, les bases du calcul économique.

Les cercles fermés de Walras produisent de la richesse. La croissance existe pour le 1ppm de très riche. Mais la complexité pour rentrer dans ce cercle (du fait des connaissances à partager) pose un problème de renouvellement démographique à ce cercle vieillissant. Voili, voilou, en ce qui me concerne. :slightly_smiling_face:

Je pense plutôt qu’on devient riche par hasard : par la naissance, par un gros coup de bol, rarement par le talent.
Je trouve gonflé de rendre les pauvres responsables de leur pauvreté.

Ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire. Votre interprétation est intéressante, mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit. :wink:
Que le monde se complexifie à vitesse grand V rend la technologie de base plus difficile d’accès (Toujours plus de ressources à réunir).

Que les émotions rendent la vie plus plaisante et déplaisante et une autre affaire :sunglasses:.

Alors tout va bien. :wink:

Heureux de savoir que la vie vous est simple :slight_smile: .

Pour ma part les modes caractériels des ressources m’échappent totalement dès que le doute cède à la foi et à ses dictatures. (Le cœur à des raisons que la raison ignore :wink: )

On arrive bientôt à la fin de l’année, courage encore quelques semaines et on pourra se plaindre de 2021 comme étant encore pire :smiley:

L’économie, une science qui aime se présenter ‹ dure › mais qui est bien plus « molle » que la météo.

De quelle richesse parle-t-on? Sous réserve de pas être très pauvre*, cad se battre au quotidien pour sa survie, est-ce que la « vraie richesse » ne se trouve au fond de chacun d’entre nous?
*A titre personnel je me fous qu’il y ait des riches et des pauvres, mais je pense qu’il ne devrait pas , dans nos « économies développées », y avoir de très pauvres, ce qui en France est anti-constitutionnel puisque, sous l’hypothèse que le travail soit suffisamment rémunéré, le droit au travail est dans notre Constitution.
Ceci dit,

Ce n’est pas mon genre, et je préfère avancer des idées de solutions aux problèmes rencontrés. Pour le pb précédent, comment ne plus avoir de très pauvres dans nos sociétés? Un début de solution pourrait être de réduire la taille des « entités économiques » à une taille humaine, cad que toutes les personnes se connaissent au sein d’une telle entité, …

est définie par Walras ;). Après, à chacune de ces entités de se faire sa propre culture d’entreprise. À chacun son sens de la compassion.

Je dirais quant à l’économie, plutôt que « molle », « amoral ». Et plutôt que de la comparer à la météo, je la comparerais à une foret équatorial.

Pompe à fric VS Pompe à eau. Ce serait plutôt les banquiers les mous à la science douteuse mes avis. :stuck_out_tongue:


En opposant la collapsologie à la durabilité, peut-être y verrait on plus clair.

Durabilité = Cercle vertueux entre Économie (Viable) ; Écologie (Équitable) ; et Social (Vivable).
Aller dire à un comptable que c’est un mou lol.

Ne confondons pas compatable (dur ou mou :slight_smile: ) avec économiste …

Le comptable est un économiste tandis que l’économiste n’est pas forcément un comptable ?
Ou alors rien à voir, si ce n’est une chronologie dans l’évolution ?

Quoi qu’il en soit. L’un utilise une rigueur maniaque pour ordonner et organiser ses comptes. L’autre (à vous en croire) ne sais pas se servir des statistiques et de l’algèbre en général.

Comptables et économistes sont capables de détecter des anomalies et donc d’être des lanceurs d’alerte en cas de besoin.

Les financiers, par contre, se régalent des anomalies.