Tkt, y a tous les niveaux, ici. Je t’assure que comparé à certains, notamment fran.b et quelques autres, je ne suis vraiment pas baraque. Mais il n’y a pas 36 façons d’apprendre, et pour être un craque, il faut commencer par être mauvais… logique. 
Le communitarisme du monde libre, c’est un peu la fête de l’informatique 24/24 : tu as tout loisir et moyen d’étudier un OS jusque dans ses moindres détails. C’est non seulement fun mais bougremnet instructif. En contrepartie, c’est parfois loin d’être simple. A moins de se contenter d’une Ubuntu (que je ne dénigre pas : je trouve que c’est une excellente idée que d’avoir lancée cette distro, sorte de Debian version “M. tout le monde”. A la fois un bon moyen de visiter d’autres OS que Windows, à la fois “transition en douceur” et OS sympa dont le seul défaut pour un informaticien, c’est tout est déjà implémenté. Enfin, quand je dis tout… j’exagère probablement.
Bref.
Pour répondre à ta question, je parie que tu n’es pas en root, non?
Fais un whoami en ligne de commande. Si tu as ton nom de user, alors c’est normal. Les commandes comme groupadd and cie sont des commandes “root”, dites administrateur.
Une différence avec Windows. Ici, les choses (admin/users) sont clairement séparées dès le départ (avec Windows - au moins jusque XP - créer un utilisateur “admin” n’était pas top : tu es direct admin, sous windows. Ensuite libre à toi de créer des utilisateurs avec des droits limités… Ce que les gens ne font que rarement. En plus, tu n’es pas obligé de mettre un password… Eh oui, Linux, c’est peut-être l’open source, mais chez Windows, c’est encore mieux : c’est l’open service version “fenêtre grande ouverte”… niark!).
Les commandes root sont toutes visibles dans le répertoire /usr/sbin. Les serveurs utilisent fréquemment le root, quand il ne faut pas leur créer un utilisateur (ex. le user “apache”, dans le cas du serveur du même nom). root a donc son répertoire de connection, son groupe (dans lequel tu peux mettre des users), etc… tu ne l’as pas encore vu, mais t’as vraiment des commandes de ouf, avec root. Et tu peux les “croiser” avec d’autres commandes avec “|”. C’est tout simplement hallucinant, au point qu’administrer un serveur Windows, ça devient aussi chiant que frustrant (je le dis par expérience) car tu ne retrouves jamais la moitié du quart des commandes que t’offres linux, pour gérer le système ou le réseau.
Et comme chaque nouvelles commandes que tu découvres te facilite encore les choses, t’as le sourire tellement ça devient Noël.
Soit dit en passant, tu peux faire abraction de l’utilisation directe de root en modifiant le fichier /etc/sudoers (tu trouveras toutes les infos sur le web). Pour ça, pas besoin de changer les droits du répertoire : tu fais - toujours en tant que root - un visudo et hop, tu seras direct dans “sudoers”.
De là, tu pourras attribuer des droits root aux users que tu veux. Soit des droits limités, soit tous les droit. Après quoi un “sudo -s” (par exemple) te permettras de te retrouver dans l’environnement de root. Au lieu d’utiliser le password de root, tu utiliseras alors le tien.
L’avantage, c’est qu’ainsi tu utilises le moins possible ton password root, ce qui est un avantage en matière de sécurité (du moins si tu ne travailles pas en local sur ta machine. Si tu es uniquement en local, tu as moins de risques, je suppose
). Et bien sûr, l’idéal c’est d’utiliser au maximum ton user, sans être en sudo.
Tu peux aussi utiliser les droits root via sudoers en faisant un “sudo” avant les commandes que tu utilises. Là aussi, le fichier sudoers devra être alimenté comme il faut. L’avantage, c’est que c’est encore plus ponctuel comme utilisation des droits root.
Donc :
Fais un whoami.
Si tu n’es pas en root, fais un “su root” (pour pleinement passer en root), utilise le password de root et hop, tu pourras utiliser les commandes administrateur.
Je précise que “su” n’est pas “sudo” : le premier te permet de changer de users "sans avoir à te fatiguer les empreintes digitales en cliquant frénétiquement sur 37 fenêtres avant d’arriver au bon endroits), le second pourrait se traduire par “faire comme”. Tu peux techniqment faire un “sudo” sur un user autre que root.
Voilà pour le cours du soir lol.
