La loi du marché !
Pour tous les grands de ce monde, que ce soit à Paris, Berlin, Bruxelles, Washington, Brasilia, Pékin ou les républiques bananes africaines, c’est cette sacro-sainte loi du marché qui va régler le problème de la faim dans le monde.
Simple :
- En cas de surproduction, on laisse les prix s’effondrer et le marché retrouve son équilibre après élimination des producteurs les plus faibles.
- En cas de pénurie, on laisse les prix flamber et les choses rentrent dans l’ordre après élimination des consommateurs les plus faibles.
Ils sont tellement convaincus de l’efficacité de ce système que certains préconisent la création d’un marché de l’eau, ouvert aux spéculateurs, pour que le problème de la pénurie mondiale d’eau potable se règle par la loi du marché.
Bah il est bougrement efficace pour “ils”.
Salut,
Pour l’eau, il faudrait peut être arrêter de la souiller pour qu’il y en ait pour tout le monde, et limiter les émissions de CO[size=85]2[/size] aux effets aléatoires ( si ce n’est chaotiques ) .
Après nourrir tout le monde à base d’ultra libéralisme vert, ça laisse songeur !
Pour information : Les craintes de pénurie d’eau ( OCDE ) : http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php?aid=16
Y a pas qu’une question d’argent mais aussi des choix à faire .
[quote][quote]- En cas de surproduction, on laisse les prix s’effondrer et le marché retrouve son équilibre après élimination des producteurs les plus faibles.
- En cas de pénurie, on laisse les prix flamber et les choses rentrent dans l’ordre après élimination des consommateurs les plus faibles.[/quote][/quote]
Chapeau bas;ces lignes méritent de figurer sur le forum de Paul Jorion,j’ai rarement lu une analyse aussi dense et pertinente de ce p…n de système libéral.Si un jour une collecte de fonds est lancée pour fournir des kalachnikovs à tous les morts de fain de la planète je participerai volontier et avec plaisir,en attendant je me refuse d’acheter toute nourriture importée d’un pays d’Afrique ou d’ailleurs pour ne pas me rendre complice de ces crimes contre mes semblables.Un vieux singe de presque soixante ans comme moi espérait un monde tout de même un peu meilleur.
On meurt tous de fin, ça coûterait trop cher.