[quote=“mattotop”]Bon, pour un noyau minimal 2/3 remarques:
- peu de chance que la recompil accélère de plus d’une seconde le boot sur disque dur. Sur clé usb, sur cd, ou sur disquette, par contre, un noyau petit est préfèrable, et on peut gagner quelques secondes (peu) à le réduire. C’est surtout sur l’utilisation des ressources que ça peut jouer.
- utilisez ccache pour accélèrer vos compils:
debian-administration.org/articles/129
le tuto n’est pas complet. Pour être parfait, il faut mettre export PATH=/usr/lib/ccache:$PATH dans le .profile (ou le .bashrc je ne sais jamais) de l’user qui fait les compils (en général, root). On peut vérifier qu’il utilise bien le ccache aprés une compilation en faisant ccache -s .
Avec ccache, les temps de recompilation sont énormément raccourcis.
- le “kernel panic” est lié en général à une seule chose: le noyau ne sait pas accèder à / .
Si l’on écarte les erreurs de config fstab, cela veut dire qu’au moment du boot, il manque au noyau >le module de l’ide, du sata, ou autre qui gère le disque< ou/et >le module du format de la partition sur laquelle est / < (ceci étant, ext2 suffit pour booter sur une ext3)
Donc, pour que le noyau boote, il faut que ces modules qui lui permettent d’accèder à / soit dispos >soit dans un initrd< (c’est l’option -initrd de make-kpkg) >soit en dur dans le noyau< .
L’idéal pour se passer d’initrd est de démarrer avec un noyau debian standard, de noter les modules qui peuvent intervenir dans la chaine d’accés à /, de les mettre en dur, et de tester le boot sans initrd.
Pour le reste, il peut y avoir des améliorations de performances - je crois - si on met en dur la carte réseau et les modules iptables qu’on souhaite utiliser, mais pour le reste des peripheriques, c’est kif kif.
- pour épurer, il faut bien sûr désactiver tous les pilotes de matèriel qu’on a pas sur sa machine, et mettre en module tout ce qui concerne l’usb et éventuellement le pcmcia.
Enfin voilà…
A noter, si on a oublié --initrd dans le make-kpkg, on peut génèrer ponctuellement l’initrd avec mkinitramfs (pour les derniers noyaux) ou mkinitrd (pour les récents), mais c’est juste pour essayer le noyau parcequ’aprés il faudra bien le recompiler avec --initrd, pour que le paquet dans /usr/src soit correct et soit reinstallable sans qu’on ait à recréer l’initrd.[/quote]
Me revoilà 
J’ai retenté à nouveau de compiler mon noyau aux petits oignons. A force de se documenter et à passer en revue toutes les options je vais finir par connaître tout par coeur 
J’ai exactement suivi les conseils de mattotop qui sont les plus justes que j’ai pu voir. Mon premier kernel panic a été justement d’avoir oublier de faire un initrd du noyau (P.S. : la commande n’est plus mkinitrd mais update-initramfs sur etch). Mais le second je ne sais pas d’où vient l’erreur. Voici ce qu’il en retourne, dans un premier temps, il s’arrête pendant près d’une minute sur ce message :
Avant de finalement me retourner l’erreur suivante :
Il semble lancer le busybox et retourne ensuite ceci :
Puis j’ai le teste “(initramfs)” où je peux ensuite faire des entrées.
J’ai bien vérifier que hda2 soit le bon chemin du HDD, il semblerait donc que le noyau ne détecte pas le disque dur…
Une explication ?
Sinon quelles sont les options à activer obligatoirement en dur pour avoir un noyau bootable sans initrd ? Y’a-t-il un gain de temps au boot si on utilise pas de initrd pour le noyau ?
Je désespère un peu de faire mon premier kernel configuré par mes petites mains (j’commence limite à avoir honte
). En fait, le plus important à mes yeux en configurant le noyau est de pouvoir activer les paramètres CPU (le point faible de ma config je trouve) notamment l’option d’activation du noyau préemptible. En me renseignant sur le net, j’ai vu qu’on disait que les noyaux 2.6.x activait automatiquement ce paramètre, or en regardant la config du noyau par défaut sur Debian le paramètre n’est pas activé.
Y’a-t-il un gain de réactivité en activant ce paramètre ?
Merci pour tout !