Depuis à peu près 24h, ma vision du cloud computing a extraordinairement changée. Ce qu’il s’est passé il y a 24h ? J’ai assisté à une conférence sur les technologies google et notamment app.engine, GWT et android.
Comme beaucoup de libriste je voyais d’un très mauvais oeuil tout ce mouvement cloud computing, l’idée de ne plus être maitre de ses données ça ne me plait pas.
La conférence à la quelle j’ai assisté hier, d’une part j’ai enfin vu d’un peu plus près ce qu’était le cloud (SaaS, PaaS et IaaS). En fait l’idée consiste à louer des ressources matériel (IaaS), système (PaaS) ou logicielles (SaaS) sur internet.
Là où s’est fait le déclique chez moi c’est de me dire que louer du logiciel sur internet on fait ça depuis un paquet d’années. Avec les webmails on fait du SaaS, en louant un espace d’hébergement pour ce faire un site web on fait du PaaS et en louant une machine chez OVH par exemple on fait du IaaS. Bref c’est vieux comme le monde mais comme des marketeux se sont appercu qu’il y avait de la thune à se faire il fallait trouver un mot : “Cloud”. C’est exactement ce qui s’est passé pour AJAX, le xmlhttprequest c’est super vieux mais AJAX c’est vachement plus classe d’un coup.
Quant à l’utilité du cloud, je suis moins radical maintenant. En effet ça a un vrai interêt dans des cas où l’utilisateur n’a pas les moyens (en terme technique, financier ou temporel) de mettre en place l’architecture nécessaire à son besoin. L’exemple très parlant du conférencier d’hier soir c’était Obama qui a voulu répondre à des questions d’américains sur internet (l’américain moyen pose sa question sur internet et Obama y répond par le même biais).
Faire ça d’un point de vu technique ça peut être un véritable casse tête. Il faut mettre en place un cluster de serveurs avec de la très haute disponibilité. Il faut le mettre en place vite et le service à une durée de vie d’une journée. Au lieux de passer par ce cheminement couteux et complexe, ils ont utilisé l’infrastructure de google. Résultat le service a pu encaissé plus de 700 requêtes par seconde sans bronché. La note pour le contribuable américain à du bien diminuer.
On peut voir que le même genre de système a était utilisé pour le sondage Debian d’il y a quelques mois ou le miens au quel vous avez répondu cette semaine. Ce n’est bien sûr qu’un type d’exemples il y en a d’autres.
Bref encore une fois avec les technologie, j’ai vraiment l’impression que le cloud computing n’est pas à rejeter en bloc, mais qu’il faut avancé avec prudence et bien réfléchir. Pour ce qui est des données il est possible d’effectuer des sauvegardes locales régulières, si les données sont sensible il faut s’assurer qu’elles sont chiffrées au niveau du client.
Bref j’arrête là mes divagations…
Bonne soirée à tous.