Droit de l'homme méprisé

Peut être mais ils trouvent un autre moyen pour ne pas devoir te la payé, expérience vécue :’(

Demander à disposer à 100 % de son corps mais demander malgré tout qu’on le protège…

Le beurre, l’argent du beurre, le lait et les vaches avec …

j’ai juste dit médiatiquement pas publiquement, car les “medias” n’ont pas pour habitude de pousser trés loin la réflexion … il me semble :neutral_face:
De plus, j’ai parfois l’impression que justement c’est au moment ou l’on émet de grands principes que ceux-ci sont souvent bafoués ou détournés et qu’ils pointent alors une dégradation de la situation originelle.

[quote=“Ludo”][quote=“mattotop”][quote=“debianhadic”]Matt il y a d’autres notions bien plus sournoises qui pénalise la personne qui souhaite se suicider, les assurances (vies, garantie décès sur un emprun …), refusent d’indemniser suite à un suicide. Ce n’est pas une condamnation ?[/quote]C’est inexact, le code des assurances prévoit la nullité du contrat la première année mais pas aprés: fr.wikipedia.org/wiki/Suicide#Su … assurances .Ca me parait sain, personnellement.[/quote] Peut être mais ils trouvent un autre moyen pour ne pas devoir te la payé, expérience vécue :’([/quote] Déjà la première: ne pas avoir réussi à retrouver les bénéficiaires, même quand ils habitent à l’adresse du titulaire. C’est la première bonne excuse pour ne pas avoir à verser une prime d’assurance vie.

[quote=“struddel”]Demander à disposer à 100 % de son corps mais demander malgré tout qu’on le protège…
Le beurre, l’argent du beurre, le lait et les vaches avec …[/quote] Demander à disposer à 100% de ses propriétés, et demander malgré tout qu’on les protège…
Le beurre, l’argent du beurre, le lait et les vaches avec aussi ?
N’importe quoi cette remarque.

quote="D5cro"
j’ai juste dit médiatiquement pas publiquement, car les “medias” n’ont pas pour habitude de pousser trés loin la réflexion … il me semble :neutral_face: [/quote]Ca dépend.TF1, ou le monde diplomatique ?[quote=“D5cro”] De plus, j’ai parfois l’impression que justement c’est au moment ou l’on émet de grands principes que ceux-ci sont souvent bafoués ou détournés et qu’ils pointent alors une dégradation de la situation originelle.[/quote] C’est d’ailleurs quand il faut les réaffirmer qu’ils viennent dans le débat public. Mais tu as raison concernant (point nainwin) l’aut’ césar (pour changer de foutriquet): quand il s’empare d’un sujet, j’ai tendance à me dire que le principe sous jacent est en passe d’être remis en cause.

[quote=“mattotop”][quote=“struddel”]Demander à disposer à 100 % de son corps mais demander malgré tout qu’on le protège…
Le beurre, l’argent du beurre, le lait et les vaches avec …[/quote] Demander à disposer à 100% de ses propriétés, et demander malgré tout qu’on les protège…
Le beurre, l’argent du beurre, le lait et les vaches avec aussi ?
N’importe quoi cette remarque.[/quote]

N’importe quoi selon tes idées propres, merci …

En effet, pareil pour la propriété.

Non, je veux dire, en quoi est ce un problême de tout vouloir si c’est possible ?
(et tu as oublié le cul de la crémière)

Ah bon!
Dans ce cas là: pas mieux pour le lombric!

[quote=“Junichirô”][quote=“D5cro”]…on touche simplement à ce qui fait notre essence : la “vie”…[/quote]Ah bon!
Dans ce cas là: pas mieux pour le lombric![/quote] Pourquoi ce mépris pour la vie du lombric. Le Lombric est beaucoup plus utile à la Vie que l’Homme.

Et il a des chances de durer plus longtemps que l’homme.

Heu les gens, le fait que l’on ne puisse pas disposer librement de tout son corps est avant tout une protection extrèmement importante, et je pense particulièrement aux classes défavorisées. Donner libre droit sur son corps implique pouvoir en vendre des parties ou autres choses du genre (c’est actuellement le cas uniquement pour les parties détachables : cheveux, onglets …).

A donner libre disposition du corps on légalise entre autres tout un commerce plus ou moins sombre d’organes humains … les grand laboratoires sans scrupules vont sauter de joie. Et posez vous la question suivante : La personne criblée de dette a qui on propose de lui prendre en organne contre une forte somme d’argent est-elle réellement libre dans son choix ? Trop de personnes ici bas n’ont pas d’autres choix que d’accepter une telle offre.

Il existe déjà des techniques pour contourner ceci.
En ce qui concerne les enfants, si je me souvient bien, la tutelle des parents est momentanément enlevée par le juge de je sais plus quoi, le gamin est traité, puis on rend aux parents leurs droits. Après pour les adultes, en cas d’urgence vitale on ne leur demande pas leur avis, c’est pas si terrible que ça.

C’est la moindre des choses; le médecin n’est pas là pour donner la mort, surtout si ça va a l’encontre de ses principes moraux ou religieux.

[quote=“Tycho Brahe”]Heu les gens, le fait que l’on ne puisse pas disposer librement de tout son corps est avant tout une protection extrèmement importante, et je pense particulièrement aux classes défavorisées. Donner libre droit sur son corps implique pouvoir en vendre des parties ou autres choses du genre (c’est actuellement le cas uniquement pour les parties détachables : cheveux, onglets …).[/quote] Tout à fait. Et tu remarqueras que depuis le début, je m’efforce à parler de “disposer” et que je n’ai (je l’éspère) pas parlé de “propriété” sur son corps. Mais si la notion de propriété ne peut et ne doit pas s’appliquer aux pièces détachées, on est bien obligé de tolèrer le commerce de l’ensemble, car sinon on devrait interdire le salariat, la prostitution, ou même dans certains cas le mariage. [quote=“Tycho Brahe”] A donner libre disposition du corps on légalise entre autres tout un commerce plus ou moins sombre d’organes humains … les grand laboratoires sans scrupules vont sauter de joie. Et posez vous la question suivante : La personne criblée de dette a qui on propose de lui prendre en organne contre une forte somme d’argent est-elle réellement libre dans son choix ? Trop de personnes ici bas n’ont pas d’autres choix que d’accepter une telle offre.[/quote] cf plus haut: le droit d’usage libre ne donne pas nécessairement propriété. On a un exemple concret avec le logiciel libre: il ne faut pas tout confondre et l’usage et la propriété n’ont pas l’obligation d’être traités ensembles.[quote=“Tycho Brahe”][quote=“mattotop”]doit on laisser un témoin de Jeovah refuser la transfusion ?[/quote] Il existe déjà des techniques pour contourner ceci.
En ce qui concerne les enfants, si je me souvient bien, la tutelle des parents est momentanément enlevée par le juge de je sais plus quoi, le gamin est traité, puis on rend aux parents leurs droits. Après pour les adultes, en cas d’urgence vitale on ne leur demande pas leur avis, c’est pas si terrible que ça.[/quote] Encore d’accord. La délégation des libertés individuelles des mineurs à leurs tuteurs légaux ne doit pas faire oublier que ces derniers n’ont aucun droits sur les mineurs, uniquement l’obligation de les mener “comme ils le sentent” jusqu’à l’age ou ils peuvent prendre eux mêmes les décisions. Si les parents font défaut dans cette tâche, il est parfaitement logique que la société leur retire cette délégation. Maintenant pour un adulte, c’est plus gênant parceque le fait de ne pas lui demander son avis ne relève pas spécifiquement d’un droit éventuel à disposer de son corps, mais me semble plus prosaïquement une atteinte grave à sa liberté de conscience. Ceci à moins de considèrer que les religions sont une psychopathologie (et en fait, ça ne me gênerait pas), ce qui paraitrait justifier une action rationnelle qui me semble tout à fait légitime dans ce cas. [quote=“Tycho Brahe”][quote=“ggoodluck47”]ne demandons pas à un médecin de faire autree chose que son travail.[/quote] C’est la moindre des choses; le médecin n’est pas là pour donner la mort, surtout si ça va a l’encontre de ses principes moraux ou religieux.[/quote] Le médecin est aussi libre de considérer que donner les moyens de mourir n’est pas donner la mort, que la citation du serment “je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.” l’oblige même dans certains cas à abrèger les souffrances sans provoquer une mort qui est déjà là, et même, même, que fournir les moyens de partir proprement à quelqu’un qui n’a aucune pathologie mais souhaite simplement mourir en conscience permet d’éviter le risque de longue agonie d’un suicide mal réalisé.
Et la moindre des choses, c’est que personne, pas même un autre médecin, ne peut parler pour un autre médecin que lui même, chacun d’eux est seul devant sa conscience, la vie, et la mort.

Salut,

Ceci nous ramène à la situation actuelle ou chacun fait selon sa conscience sans qu’un législateur ne lui dicte sa conduite. :slightly_smiling:

Ma fille est toubib, et voilà bien un sujet que nous n’aborderons jamais !

Ca nous ramène un peu au “problème” de l’avortement il n’y a pas encore si longtemps, on disait exactement la même chose, mais franchement je pense que c’est un peu plus compliqué que ça…

Oui, son rôle est de soigner et de soigner la douleur. Que doit-il faire face à un cancer en phase terminale et donc plus soignable, quand la douleur est insuportable?
Avec les convictions religieuses, la femme doit enfanter dans la douleur! Raus la péridurale!

les principes moraux et religieux enferment plutôt qu’ils poussent à l’évolution.

quote=“ggoodluck47”[quote]Et la moindre des choses, c’est que personne, pas même un autre médecin, ne peut parler pour un autre médecin que lui même, chacun d’eux est seul devant sa conscience, la vie, et la mort.[/quote] Ceci nous ramène à la situation actuelle ou chacun fait selon sa conscience sans qu’un législateur ne lui dicte sa conduite. :slightly_smiling:
(…)[/quote] Bah non: le médecin actuel n’est pas libre de faire ce que lui dicte sa conscience, justement, et c’est là le problême. Quand il indique à la famille qu’il va y avoir un changement des surveillants et que personne ne pourra intervenir dans l’instant et montre quel tuyau il suffit de débrancher pour une mort immédiate (vécu) ou quand il donne une surdose à un mourant, il devient un complice ou assassin de par la loi.

Mais vous avez finalement raison sur un point: même si le médecin est celui qui se retrouvera le plus impliqué dans le processus parceque ce dont on parle concerne le corps, la discussion que nous avons ne concerne pas spécifiquement les médecins, mais chacun d’entre nous.

Parce qu’il rentre en conflit avec l’ordre moral.

Il est moral de vivre, de ne pas être réduit à l’esclavage, de ne pas subir la torture, etc.

Mais il est immoral de vouloir mourir, de vouloir s’amputer, de vouloir souffrir, etc.

Dans le cas précis de l’euthanasie, la loi condamne (en France en 2008) mais le choix, lui, existe bel et bien.

L’euthanasie est un problème de responsabilité individuelle en “pleine conscience” (pour paraphraser Matt mais aussi Thich Nhat Hanh).

La condamnation, elle, est une réponse de la société à cette responsabilité de l’individu. Donc, comme beaucoup de loi, elle est inadaptée.

C’est le fruit de la démocratie représentative, de la délégation de pouvoir et de la déresponsabilisation/aliénation de l’individu.

Que dire de plus si ce n’est que c’est plus que regrettable qu’un individu soit emprisonné alors que son intention soit humainement louable ?

Pour ma part, loi ou pas, mon choix est fait.

[quote=“mattotop”] Bah non: le médecin … ou quand il donne une surdose à un mourant, il devient un complice ou assassin de par la loi.[/quote]Non, ça dépend de ce qu’il donne comme “surdose”.
La loi XXX qui, il faut le rappeler, a été voté à l’unanimité des parlementaires, ce qui est rare, autorise le medecin à prescrire des calmants à forte dose, pour éviter au patient de souffrir, m^ si cette dose peut s’avérer mortelle (je ne me souviens plus des termes exacts mais l’essence est là).
EDIT :
J’ai retrouvé qq chose de plus officiel :

Une de ces ambiguïtés est facilement discernable. L’article 2 autorise le médecin, en cas de nécessité, à appliquer un traitement destiné à soulager la souffrance « qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger la vie » d’un malade en phase avancée ou terminale de maladie. Ce malade doit auparavant être informé de cet éventuel effet secondaire, ce qui représente un frein à une utilisation abusive de traitements qui pourraient accélérer la mort
autrement dit, cette loi, autorise l’euthanasie de manière détournée et hypocrite.