Dual boot Window/Linux

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Depuis l’installation de la version 11.1 de debian mon dual boot avec W10 ne fonctionne plus ! ( J’ai bétement suivi l’avis donné page 17 <démarrage EFI> repondre NON !)
Du coup je n’ai plus que Debian ce qui est est particulièrement désagréable vu l’impossibilité chronique à pouvoir configurer mon imprimante(xp55) et scanner(V330) Epson !
donc qui pourrait me fournir une liste sequentielle, de commandes à taper me permettant d’installer le demarreur ‹ ‹ REFind › › 'afin de récuperer mon dual boot comme avant .
Merci pour l’aide .
Matériel :ordinateur ACER Aspire avec W10 64 bits+8 Gb memoire, AMD quad coreA4, DD2TB etc. (matériel de 2018)

Cette phrase ne contient aucune information utile.
Que fais-tu, quel résultat attends-tu, que se passe-t-il ?
Ce qui serait utile, c’est le rapport produit par la commande bootinfoscript du paquet boot-info-script pour en savoir plus sur la configuration d’amorçage de cette machine.

La page 17 de quoi ? Quel avis ?

Problème XY. Pourquoi penses-tu avoir besoin de refind ?

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Win 10 s’installe prioritairement sur disque à géométrie GPT (et non plus MBR), et avec un BIOS UEFI. Dès lors, Linux doit lui aussi être installé en UEFI.
Allez dans le bios et regardez quel est le premier démarrage. Ce doit être votre debian, puisque vous dites qu’il démarre. Mais regardez s’il existe un autre poste « UEFI Windows boot loader »
Si c’est le cas, choisissez celui là et voyez si au prochain boot windows démarre.
Si c’est le cas, vous êtes sauvé.
Sinon…
Mais attention !!! si les deux systèmes cohabitent, il est possible que votre installation bancale de Debian ait mis en tête de la NVRAM le lanceur de Debian. Dans ce cas, Grub doit l’avoir vu. Vérifiez dans /etc/defaults que , dans le fichier grub-defaults, la ligne timout= ne soit pas à zéro (remplacez 0 par 15 par exemple puis sauvegardez, puis dans un terminal frappez sudo update-grub, puis rebootez.
Il est alors possible que le menu de grub s’affiche au démarrage et vous permette de choisir de démarrer soit Windows soit Debian.

Pour ce qui est de refind… la version qui est disponible par synaptic n’est pas à jour (en particulier, elle oublie de montrer la souris). Téléchargez chez rEFInd download | SourceForge.net le paquet pour debian, et installez-le avec gdebi (clic droit, installer avec gdebi).
Mais Refind ne fonctionne qu’en UEFI (il balaie au boot les partitions /UEFI et met dans son menu les lanceurs qu’il y trouve), donc il risque de ne pas vous montrer Debian, contrairement au grub qui « voit » tout. (l’avantage de Refind est qu’il fait cela au boot alors que grub ne le fait que lors de la commande « sudo update-grub ».
Si après tout ça rien ne fonctionne, alors considérez que vous avez peut-etre définitivement perdu votre Windows. Conclusion : réfléchir avant de cliquer et non l’inverse.

Bonjour

Sur plusieurs de mes machines, Windows 10 était déjà installé sur un disque dont la table de partitionnement était de type dos (=> pas gpt)
Sur ces machines l’UEFI n’était utilisé pas pour lancer Windows 10 ni pour lancer un des systèmes Linux que j’y avais installé.
Depuis, j’ai supprimé Windows de sur ces machines.

oui, windows 10 pouvait être installé en MBR. Et dans ce cas, vous installiez aussi linux en MBR. La partition EFI n’existait donc pas et Refind n’aurait pas non plus pu pouvoir s’installer. Si votre BIOS était EFI-BIOS, alors la case « CMS » devait être cochée pour dire d’activer le module de Compatibilité avec les anciens Bios (sinon, le Bios ne montre pas les lanceurs « MBR »). Avec Windows 10, je crois que l’installeur formate d’office la partition EFI. En tout cas, chez moi, j’ai en UEFI Win10, Mint, Debian, et Win11 plus Refind sur chaque disque (en secours).
Et sur un vieil ordi, j’ai un Bios ancien, et sur les disques un Windows 10 migré de Windows7, Un Debian, un Kubuntu et un linux semblant de Windows11 (Winfx11 je crois) mais pas de refind, qui refuse, bien sûr, de s’installer b(car pas de partition /EFI.
Voilà.

@jppdepinay91860 ,

On peut à te lire supposer que ton w10 est installé fort probablement en uefi donc partition gpt. Je pars du principe que tu as installé ta debian en mbr vu que

Ce qui m’intéresse maintenant avant de conseiller quoi que ce soit, c’est comment tu as partitionné ton disque lors de l’installation de ta debian?

Je vois 2 scénarii:

  • tu as utilisé l’espace libre et ton w10 est toujours là mais il n’est pas prêt de booter car ta debian en mbr empêche ton w10 en uefi (pour faire simple) de booter selon le réglage de ton bios/uefi. Et si ton bios/uefi est resté en uefi, t’as vraiment beaucoup de chance que ta debian boote (j’ai déjà rencontré ce cas de figure, mais ne te leurre pas, ça va pas durer et ça va être aléatoire)
  • tu as partitionné en « utiliser tout le disque » et ton w10 a disparu

Un truc simple à essayer est de booter sur une clé usb avec dessus systemrescuecd: SystemRescue - Installing SystemRescue on a USB memory stick
Là tu verras toutes tes partitions, y compris celle de récupération de w10. (Pense au boot à taper les commandes setkmap fr (attention, le clavier est en qwerty par défaut, la séquence sur un azerty est donc setk,qp fr) puis startx.

vous dites « partition GPT ». L’expression est à mon avis un peu trompeuse car c’est le disque et non la partition qui est GPT, à ma connaissance. Les utilitaires (sous windows) MinitoolPartitionMagic ou EaseusPartitionMaster permettent de voir et ou changer la géométrie du disque.
Sous linux, « sudo fdisk -l » permet de voir « Type d’étiquette de disque : gpt » (ou « MSDOS » si partititionnement MBR)

Non c’est la table de partition qui est au format MBR ou GPT.

Vous pouvez retirer le « non » de votre réponse . Pourquoi ? parce qu’un disque sans table définissant sa géométrie et un BIOS sachant la lire n’est rien qu’un morceau d’électronique. D’ailleurs, si c’était la partition qui était « GPT » (selon votre formulation), alors on pourrait imaginer que des partitions « GPT » et « MBR » pourraient cohabiter sur le même disque, non ? puisque chacune pourrait être « GPT » ou « MBR » ? j’ai faux ? Je connais bien ces deux architectures ayant longuement connu les deux. @+ peut-être…

Tu me la refais en compréhensible et en français s’il te plait ?

Une partition n’est ni MBR ni GPT c’est la table de partition qui l’est et tu ne peux pas mixer deux table de partitionnement …

@Clochette a raison, en toute rigueur c’est la table de partition qui est au format DOS, GPT ou autre. Mais attribuer ce format au disque lui-même ne me choque pas, d’ailleurs il m’arrive de le faire pour alléger l’écriture.

Ça par contre, c’est un non-sens complet. Primo, même sans table de partition un disque reste parfaitement utilisable comme support de stockage. Secundo, un BIOS (je parle bien d’un BIOS en excluant les firmwares UEFI) n’est pas censé savoir lire une table de partition, ça ne le regarde pas. Tout ce qu’on lui demande, c’est de charger le programme d’amorce situé dans le MBR du disque de boot et de l’exécuter. C’est seulement ce dernier qui, éventuellement, va lire la table de partition.

Au moins @anon1939244 et toi êtes d’accord sur ce point.

En fait si, dans le cas de DOS et GPT on appelle ça un « MBR hybride ». Je l’ai déjà fait, ça marche plus ou moins mais c’est mal.
Il y a aussi l’association d’une table de partition DOS ou GPT pour le disque lui-même et une table de partition Sun/BSD (BSD disklabel) dans une des partitions. Cf. BSD disklabel — Wikipédia

Très particulier mais je te l’accorde.

Je n’aurai jamais l’esprit assez tordu pour essayer ça, je viens de lire à ce propos …

pour Clochette : remarque sur mon français. C’est « BIOS » qui chiffonne ? BIOS est l’acronyme de « Basic Input Output System » ou système de base d’entrées sorties. C’est un programme presque en dur, inscrit dans une mémoire non volatile de la carte mère (sauf quelques petits morceaux qui sont inscrits dans une mémoire entretenue par une pile située aussi sur la carte mère). Lors du démarrage à froid du PC, un autre programme microscopique (appelé « boot-strap » je crois), en dur sur la CM lui aussi, charge en mémoire ce BIOS et fait le branchement à sa première instruction : le BIOS démarre, vous affiche ce qu’il voit sur la carte mère (clavier, souris, etc) et surtout, en ce qui nous concerne, ce qu’il sait voir sur les disques qui sont branchés sur la carte.
Dans le cas d’un BIOS ancien mais pas trop (disons de 2000 à 2010), il cherche dans le premier bloc de la première piste du premier cylindre de chaque disque (dont il suppose connaître à l’avance la structure : MBR) un flag qui lui dit « bootable ». Et il peut alors vous lister les disques, disquettes ou CD « bootables ». si aucun disque n’est branché, ou si aucun MBR ne dispose du flag « bootable », le BIOS vous dit qu’il n’a trouvé aucune unité permettant d’aller plus loin.
Sinon, par défaut, il prend la première unité bootable rencontrée, et charge en mémoire un morceau de ce premier secteur qu’il interprète comme une table de partitionnement du disque .
Cette table contient quatre postes définissant le partitionnement du disque (qui, du coup est de type « MBR »). Et dans l’un de ces postes, un flag dit si la partition est « active ».
En plus de cette table, le Master Boot Record contient l’adresse relative du chargeur de système qu’on trouvera dans la partition active. Dans le cas de windows, c’est l’adresse du chargeur de windows. Dans le cas de Linux, ce peut être l’adresse du Grub.
Une routine du BIOS se charge alors de charger en mémoire ce chargeur et de brancher à sa première instruction, et alors, alors seulement, vous voyez s’afficher la fenêtre flottante de windows ou le menu de Grub. Vous voyez pourquoi je dis que « un disque sans table définissant sa géométrie plus un BIOS sachant la lire n’est pas lisible » j’aurais dû préciser « au démarrage de l’ordinateur ». Mais c’est bien de cela que nous parlions initialement (il aurait fallu tout lire depuis le début, PascalHambourg).

Cas de l’EFI-BIOS : je continue à, dire que c’est un Basic Input Output System, comme dit dans le cas du BIOS-MBR, mais il connaît à l’avance la géométrie des disque de type « GPT » avec leur table de partitionnement d’une part, et le système de fichiers FAT (qu’il sait lire).
Lors du démarrage à froid, rien de nouveau, le BIOS est chargé en mémoire et s’exécute. Mais au lieu de chercher sur chaque unité s’il existe dans le premier secteur de la première piste du premier cylindre (ou dans le bloc 1 si l’adressage est logique : LBA) un flag « bootable » et une table de partitions de 4 postes dont l’un est marqué « actif », Il cherche directement selon la structure GPT s’il en existe une, parmi les partitions annoncées, qui est marquée « efi » ou « ESP ». Et dans cette partition, dont le système de fichiers doit être « FAT » et donc qu’il sait lire, il recherche les fichiers dont le nom est « ***.EFI ». Ce sont habituellement des programmes de chargement de systèmes.
Le BIOS-UEFI dispose aussi d’un algorithme de vérification de l’authenticité de ces programmes qui, s’ils ont été dénaturés ou n’ont pas été homologués, sont rejetés (pour éviter les virus de boot).
Exemples de chargeurs de systèmes : /EFI/Microsoft/Boot/bootmgfw.efi (cas de windows), /EFI/ubuntu/shimx64.efi (cas de Debian, Ubuntu, Kubuntu, Mint…), /EFI/refind/refind_x64.efi dans le cas de Refind.
Cas particulier de Linux : lors de l’installation de Grub, l’information de lancement d’un autre système n’est pas perdue. Linux se contente d’ajouter dans la liste des systèmes « bootables » un poste pointant vers grub et linux. Cette liste de systèmes bootables est sauvegardée dans une partie de mémoire non volatile (entretenue par la pile), appelée souvent NVRAM, et il place son chargeur (shimx_64.EFI par exemple) en tête de liste des systèmes bootables (le chargeur Windows passe donc en second).
Là encore, on peut avoir l’impression lors du boot suivant que l’ancien loader (windows par exemple) a été perdu, mais l’UEFI-BIOS permet dans son menu de changer l’ordre de ces postes. La commande linux « efibootmgr » le permet aussi.
Remarque à propos de Grub : L’installeur de grub (grub-install) est un petit malin : il balaie les partitions de toutes les unités et pour celles qui contiennent un chargeur qu’il connaît, il l’inscrit dans son menu de démarrage. Donc dans ce cas, même si le boot se fait vers Linux, le menu du Grub permet de lancer Windows.
Inconvénient de grub : il est en quelque sorte « compilé » lors de l’exécution de grub-install. Il ne peut donc pas connaître un système installé après cette compilation. C’est pourquoi certains lui préfèrent Refind, qui est un programme connaissant lui aussi le partitionnement GPT et le système de fichiers Fat, mais lui balaie lors du boot les unités à la recherche des dossiers /EFI , et inscrit « à la volée » dans son menu (avec icônes s’il vous plaît !) tout ce qu’il a reconnu. Il est beaucoup plus souple que Grub.

Voilà, c’est long, et c’est sans doute approximatif pour un puriste.

Remarque 1 - vous dites « Une partition n’est ni MBR ni GPT ». A la lumière de ce qui vient d’être dit, vous voyez bien qu’une partition n’existe pas tant qu’on ne sait pas où la trouver. Elle est donc intimement liée à quelque chose qui décrit ce qu’on trouve sur le disque : le MBR ou La table de partitionnement GPT (mais pas les deux : c’est ce qui définit la géométrie du disque. Son code de la route).
Dire « Disque GPT », « Disque MBR », partition MBR ou partition GPT n’est donc pas un abus de langage. Et il existe d’autres géométries, ne serait-ce que celles des CD, des DVD, des Bluray’s… et d’autres BIOS que le BIOS-MBR, le BIOS-UEFI… mais nous parlions de PC sur lequel une installation de Debian avait fait disparaître Windows, n’est-ce pas ?

Remarque 2 - quand vous dites « Tu me la refais en compréhensible et en français s’il te plaît ? », j’ignore quel est votre niveau de compréhension du français d’une part, de la technologie des PC d’autre part. En écrivant le long texte ci dessus, J’ai fait ce que j’ai pu, je ne peux pas beaucoup plus.

Pour PascalHambourg :
et pour les puristes qui passeraient par là, j’ai dit à propos du BIOS-MBR " : il cherche dans le premier bloc de la première piste du premier cylindre de chaque disque" pour simplifier. Maintenant que beaucoup de logique a été intégrée dans le contrôleur du disque dur, on ne parle plus de cylindres, pistes et secteurs, mais d’adressage logique et de blocs. Premier bloc, second bloc, … et la table « MBR » figure dans le bloc 0 (ou 1 peut-être ?) C’est l’adressage LBA. Sinon, comment ferait-on pour un SSD dans lequel la notion même de Cylindre, piste, record (adressage CHR) n’a aucun sens physique ? je dis ça pour anticiper sur une remarque à propos de l’adressage « CHR » ou « CHS ».

Par ailleurs, la remarque « même sans table de partition un disque reste parfaitement utilisable comme support de stockage »… oui, bien d’accord, merci de le préciser, une bande magnétique aussi (il a existé chez IBM un système « TOS » (tape opérating system) et un disque vinyle aussi. Mais nous parlions de disques sur PC et Bootables sans faire appel à un pilote que ne connaît pas le BIOS.

Dernière remarque : avant disons 1995, il fallait indiquer au BIOS, lors de l’installation d’un disque dur, quelle était sa « géométrie ». Un menu obligeait à préciser le nombre de pistes par plateau (Cylindres : « C »), le nombre têtes de lecture (Head : « H »), et le nombre de blocs par piste (Record : « R » ou « S » pour secteur angulaire). Ces données étaient imprimées sur une étiquette collée sur le disque, qui restait illisible tant que l’on ne les avait pas fournies au Bios.
Maintenant, cela a été délégué au contrôleur du disque, et on se contente de dire que son adressage est « LBA » (séquentiel). Le contrôleur se charge de savoir où il va ranger ou lire les données, le système (Linux, windows, autre…) n’a pas besoin de le savoir.

C’est bien ce que je pensais … c’est long et très compliquer pour expliquer ce qui est compréhensible plus simplement.

Donc tous ça pour dire qu’il est possible d’utiliser un disque sans table de partition … merci Captaine Obvious.

C’est sur cette assertion que j’ai réagi …

C’est pas après ton français que j’en avais :wink:

donc un disque exploiter sans table de partition (ce que je comprends de la phrase), mais il ne peux pas être brancher sur n’importe quelle autre système pouvant exploiter son système de fichier ?

Pas de souci il suffisait d’être plus direct dans l’explication :wink:

Maintenant je pense que le principal sujet doit sans doute être abandonné , mais attendons simplement son retour au question de @PascalHambourg

« ce qui est compréhensible plus simplement »… cela reste à démontrer, et tout dépend de ce que vous cherchez comme info. S’il vous suffit de savoir sur quelle touche du clavier il faut frapper, alors oui, c’est bien compliqué. Mais d’autres, passant par là, y trouveront peut-être quelque intéret. De toutes manières, il faut accepter le fait qu’un ordinateur est extrêmement compliqué.

Oui oui, un disque n’ayant pas de table d’allocation décrivant sa géométrie MBR ou GPT peut être branché sur la carte mère de n’importe quel PC, à condition que celle-ci dispose des bons connecteurs et que le BIOS de cet ordi sache exploiter l’interface associé (par exemple IDE, ou Sata, ou Esata…), mais un disque qui n’a pas de géométrie installée (que ce soit MBR ou GPT ou exotique) et donc pas de possibilité d’y lire une description de sa structure (MBR, GPT…) est considéré par le BIOS comme un disque non formaté et il ne sait absolument pas quoi en faire. Si vous essayez de booter dessus, le BIOS vous dit en substance « disque non système. Montez en un bootable ».
De même, si sur ce disque figure bien la table « GPT » ou « MBR » mais pas de partition marquée « active et bootable » (cas du disque MBR) ou pas de partition marquée « EFI » (on dit aussi « ESP ») formatée en FAT32 et contenant un (ou des) programme chargeur de système tel que shimx64.efi par exemple, alors ce disque n’est pas bootable. Mais par contre, il peut contenir des partitions exploitables pour y stocker des données, car il est bien formaté.
Sous windows, c’est l’utilitaire Diskpart qui permet de créer sur un disque vierge la géométrie (gpt ou mbr) et le partitionnement.
Sous Linux, c’est gparted (gnome) ou Partition_manager (KDE) qui s’en charge.

Je pense avoir donné quelques informations utiles à la personne qui se demandait pourquoi son installation de Debian avait fait disparaitre son windows , et si elle devait installer Refind. Oui, pourquoi pas, puisque Refind, au démarrage, repère tous les systèmes présents sur chaque disque.
Je crois que le sujet est clos. Bonsoir.

Pour information les disques optiques n’ont pas de cylindres mais une unique piste en spirale, pas de MBR mais l’extension « El Torito » du format ISO 9660 pour booter en mode BIOS ou EFI.

Non et non. Le BIOS prend la première unité bootable dans l’ordre de priorité défini dans ses paramètres d’amorçage. Il charge tout le secteur en mémoire et se moque bien de la table de partition car c’est uniquement le programme d’amorce qui l’intéresse. Du moins c’est ce qu’il devrait faire, et ce que font les BIOS conformes qui n’ont pas d’exigences délirantes sur le contenu du MBR (hélas il y en a).

Flag sans objet pour le BIOS et qui ne concerne éventuellement que le programme d’amorce contenu dans le MBR. Celui installé par GRUB s’en fiche royalement.

Jamais entandu parler de ça. Source ?

Pas du tout. Le BIOS ne fait que charger et exécuter le programme d’amorce du MBR, et ensuite c’est ce dernier seul qui se débrouille pour aller chercher le reste. Ainsi la boot image de GRUB installée dans le MBR charge la core image de GRUB installée ailleurs eet cette dernière va charger divers fichiers pour afficher le menu de GRUB.

Oui, je vois pourquoi : parce que tu as une idée fausse du processus d’amorçage réel.
Et la « géométrie » est inhérente au disque, elle n’est pas définie par la table de partition. Cf. Disque dur — Wikipédia.

Ce que je conteste. L’UEFI est une usine à gaz qul n’a plus rien de « basique » et se rapproche d’un OS : il y a un shell, ça gère les partitions, les fichiers…

D’abord, ce n’est pas forcément GPT. L’UEFI supporte aussi le format DOS/MBR. Ensuite, le processus normal est d’utiliser les variables de boot EFI enregistrées pour localiser le chargeur de boot. Ce n’est qu’en l’absence de variable de boot utilisable qu’il va parcourir les partitions, et dans ce cas il ne recherche pas tous les fichiers *.efi n’importe où dans la partition mais un fichier spécifique (bootx64.efi pour l’architecture x86 64 bits) dans un répertoire spécifique /EFI/Boot qu’on appelle « chemin de support amovible ». Pour finir, je n’ai pas vérifié ce que dit la spécification UEFI mais l’expérience montre que les firmwares UEFI peuvent utiliser une partition de type autre que ESP (au moins Microsoft Basic Data) du moment que son contenu correspond à celui d’une partition EFI.

shimx64.efi n’est pas un chargeur d’amorçage mais seulement le petit programme signé par Microsoft pour le secure boot qui ne sert qu’à charger le véritable chargeur d’amorçage, GRUB.

Çä n’a rien de spécifique à Linux, c’est le fonctionnement normal de l’amorçage EFI.

Primo, ce n’est pas l’installeur de GRUB (grubt–install) qui fait ça mais os-prober invoqué par le programme qui génère le fichier de configuration du menu de démarrage, grub-mkconfig. Secundo, dans le cas des systèmes Linux, ce n’est pas leur chargeur qu’il inscrit mais directement leurs noyaux (en s’aidant du fichier de configuration du chargeur il est vrai).

N’importe quoi. Il suffit d’exécuter update-grub pour ajouter les nouveaux systèmes au menu de GRUB.

C’est surtout truffé d’erreurs. Ce serait « approximatif » si tu n’entrais pas dans les détails. Là tu entres dans les détails, mais ils sont erronés.

On ferait comme on a fait avec les disques durs qui masquent la géométrie réelle (trop complexe pour être exprimée avec 3 paramètres CHS, le nombre de secteurs par piste étant variable d’une piste à l’autre) et exposent une géométrie CHS purement virtuelle depuis les années 90.

Ce n’était déjà plus nécessaire en 93 quand j’ai eu mon premier PC. En fait depuis l’apparition des disques avec contrôleur intégré (IDE, ESDI ou SCSI).

Faux. L’expérience prouve le contraire, voir plus bas.

Encore faux.

A titre d’illustration, j’ai vérifié que mon PC pouvait booter dans les configurations suivantes en contradiction avec tes affirmations :

  • amorçage BIOS, GRUB dans le MBR, pas de table de partition, disque entier formaté en ext2
  • amorçage BIOS, GRUB dans le MBR, table de partition DOS ou GPT sans partition active/bootable
  • amorçage EFI, table de partition DOS ou GPT, GRUB dans une partition de type standard (pas ESP) formatée en FAT
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voir le sujet initial, il s’agissait de HDD et non de disques optiques (sinon, j’aurais aussi décrit le fonctionnement du laser et le diamètre des taches de diffraction selon la longueur d’onde, et le fonctionnement du moteur synchrone à champ tournant à fréquence pilotée :sweat_smile: :joy:)

« Le BIOS prend la première unité bootable dans l’ordre de priorité défini dans ses paramètres d’amorçage »… mais ils sont où, ces paramètres d’amorçage ? En UEFI, ils sont dans la NVRAM où ils sont accessibles aussi bien par entrée dans le BIOS au démarrage que par programme (sous windows j’ai oublié le nom du programme payant qui fait ça. Sous Debian, il y a efibootmgr qui fait ça en lignes de commandes avec risques d’erreurs. C’est pourquoi j’ai écrit un GUI plus convivial qui permet entre autres de reclasser l’ordre des lanceurs).

« Jamais entandu parler de ça »
c’était NTLDR chez Microsoft.

« la « géométrie » est inhérente au disque »
une fois qu’on l’a lui a donnée, et on peut par programme la changer (avec ou sans perte de données, selon l’utilitaire utilisé : sous windows, easeus_partition_master ou Minitool_Partition_manager. Sous Linux, Gparted ou gestionnaire de partitions KDE)

« L’UEFI est une usine à gaz »
Depuis le temps qu’il existe et que je le pratique (plus de 10 ans), je trouve qu’il n’a plus rien d’une usine à gaz. Et où les ordinateurs à BIOS « MBR » sont-ils encore en vente ? il m’en reste un mais il date de 2012. J’ai également un Mac de 2011 (ou 2012) sur lequel le BIOS est déjà UEFI et sur lequel, bien que « ce soit une usine à gaz », j’ai ajouté Mint. Et sur lequel grâce à Refind je peux booter au choix sur système Apple ou Linux, et sur lequel mon programme de gestion de la NVRAM (création de postes de démarrage, ajout, modif, suppression, rangement, fonctionne très bien). Shimx64.efi, je connais, pas besoin de me faire une leçon. Etant signé, le BIOS l’autorise à s’exécuter, puis il ricoche vers grubx64.efi qui est propre à chaque distribution et nécessiterait donc autant de certifications que de variantes de grub. Attention !! je parle de Grub-EFI. On peut sauter ce contrôle en réglant le paramètre BIOS « CSM ».

« Ça n’a rien de spécifique à Linux, c’est le fonctionnement normal de l’amorçage EFI »
EFI ? non, c’est le rôle de la table de lanceurs. Elle n’est pas stockée sur HDD ou autre. Elle est en NVRAM.

« N’importe quoi. Il suffit d’exécuter update-grub ».
Alors là, vous dépassez les bornes. Il suffit de lancer update_grub… question : si je branche un disque (HDD, pas un microsillon) contenant un système (Kubuntu par exemple) sur un ordi qui habituellement boot sur un HDD contenant Debian, le Grub de Debian ne montre pas dans son menu le disque Kubuntu qu’on vient de monter, puisque le update-grub de debian n’a pas été exécuté après montage du dernier disque. grub-update fait donc bien une compilation des systèmes qu’il trouve, tandis que Refind fait cela à la volée au boot (lui, il vous met immédiatement le lancement du nouveau disque « Kubuntu » dans son menu avant chargement de tout système).
Je vous engage à vite aller voir ce qu’est un EFI-BIOS et ce qu’on peut trouver dans les partitions /EFI de chaque disque dur bootable, ainsi que ce que fait Refind (qui ne fonctionne que sur PC EFI-BIOS car il s’installe dans la partition /EFI/Refind). Je vous assure que c’est très intéressant

"amorçage BIOS, GRUB dans le MBR, pas de table de partition, disque entier formaté en ext2
amorçage BIOS, GRUB dans le MBR, table de partition DOS ou GPT sans partition active/bootable
amorçage EFI, table de partition DOS ou GPT, GRUB dans une partition de type standard (pas ESP) formatée en FAT"

J’ai aussi vérifié tout ça autrefois sur mon vieux PC avec Bios MBR. Tout ça est possible, aussi en EFI-BIOS à condition de positionner le paramètre CMS. Mais c’est bien du passé.

Conclusion : iaprès 10 ans de bon fonctionnement de l’EFI-BIOS, je vous assure qu’il marche aussi bien que le MBR-BIOS et qu’il serait temps de vous y mettre.

Vous pouvez voir ici ce que sont les postes de la NVRAM
Efibootmgr_US – Google Drive :

Bonjour…
s’il est encore temps, je peux vous parler de Refind. Ce logiciel ne fonctionne qu’avec BIOS-EFI et disque à géométrie GPT. Si c’est votre cas, alors il s’installe dans la partition EFI de votre HDD, que vous pouvez examiner depuis Debian dans le dossier /boot/efi/EFI/refind
Il est installable par Synaptic, mais ce n’est pas la dernière version, qu’on peut trouver sur source forge. Toutefois, celui de la distribution Debian convient bien à part éventuellement un petit problème de souris, dont on peut se passer. Essayez-le, il ne cassera rien.
Lors de l’install, laissez l’option par défaut « installer sur le disque » telle qu’elle est.
Vous pourrez alors voir dans /boot/efi/EFI/refind ce qu’il a installé.
Le programme refind_x64.efi sera lancé au boot, et il analysera votre/vos disques pour y détecter les boot-loaders présents, et il vous montrera un menu dont chaque icône permet de lancer un OS. Avec un peu de chance, si vous êtes en EFI, vous devriez retrouver Windows. Pour forcer le boot sur Refind, allez éventuellement dans le Bios et voyez le paramètre CSM et l’ordre de lancement des postes de NVRAM. Vous trouverez sur le web plein d’explications. Salutations.
Sinon, si vous êtes en MBR, alors peut-être que Grub a écrasé dans le MBR le programme de lancement de windows pour y placer le sien. Dans ce cas, vous devriez retrouver dans le menu de Grub une ligne de lancement de Windows. Mais il est possible que dans /etc/defaults/grub (fichier texte modifiable si root), le paramètre GRUB_TIMEOUT= soit à zéro. Dans ce cas, le menu de grub passe trop vite et vous devez remplacer zéro par 10 par exemple, puis, en root, lancer la commande « sudo update-grub » ce qui actualisera grub. Rebootez, et voyez si ça marche. Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt. Dommage.

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