À V.Breton
Que de nuances bien utiles.
Il est effectivement généralement trompeur de généraliser…
Néanmoins, certaines de ces nuances relèvent de critiques plus des services administratifs que de la nature libre ou pas des logiciels.
Cependant, il semble évident que la qualité des programmes, des commentaires qu’ils contiennent et de leur documentation, ainsi que la proximité avec les utilisateurs, l’adéquation avec le service final attendu, restent (devraient rester) les premiers critères de choix.
Encore faudrait-il que les décideurs aient une idée suffisamment claire de ce qu’apportent (doivent apporter) ces instruments en avantages et en contraintes (pas seulement financière).
Et là on retombe dans les méfaits bien trop fréquents d’administratifs et de politiques qui, jaloux de leur pouvoir statutaire, ignorent la compétence des professionnels sous leur autorité, dénient leur responsabilité professionnelle.
Ce n’est évidemment pas le cas de tous mais il en faut peu, aux «bons» postes pour mettre la machine en panne.
J’ai connu quelques dizaines de directeurs d’hôpitaux, beaucoup de bonne volonté, très peu qui aient eu l’intelligence de penser le soin avec les soignants et les usagers (comme ils disaient). La multiplications des instances administratives de communication ne modifient pas les comportements humains, ne font qu’alourdir la machine, au mieux inutilement (quand ça fonctionne), au pire en l’aggravant.
Moins directement, je connais aussi le monde de l’éducation nationale (primaire et secondaire), où le mammouth administratif était — j’ai aussi perdu ce contact — parfois redoutable, tant pour les enseignants que pour les enfants.
Pour conclure, les qualités indispensables qu’offrent les 3 libertés fondamentales peuvent toujours être perverties, comme tout système humain, (toute loi, tout symbole etc.). Le tout est d’abord une question d’éducation et d’éthique. Ce sont des choix qu’il faut éclairer et défendre, chacun d’où il peut, comme il peut, à défaut d’un système idéal envisager au moins une amélioration.
Le sujet est complexe, dés lors qu’il est question du bien et du mal. Pour lutter comme je peux contre l’obscurantisme et la violence qui en découle, je m’en tiens à mes vielles références humanistes. Sans doute suis-je un vieux schnock, un conservateur de gauche…