En terme de bilan, j’ai cru comprendre que le type de pétrole utilisé dans la fabrication des carburants est prépondérant par rapport au poste transport, transport du gazoil surtout réalisé par bateau si je ne me trompe (le transport qui a l’un des meilleurs bilan CO2, voir : http://manicore.com/documentation/serre/actes.html). A plus forte raison ce bilan CO2 est d’autant plus difficile à réaliser si l’on considère la déplétion des ressources ainsi que l’évolution stratosphérique actuelle du prix du baril de brut.
Juste pour situer les choses : il faut jusqu’à environ 5 fois plus d’énergie pour valoriser un pétrole non conventionnel (schiste bitumineux (canada), offshore profond (golfe du mexique), pétrole extra lourd (venezuela)) par rapport à un pétrole classique. Le rendement énergétique (et donc un bilan CO2) d’extraction peut être très mauvais. Pour autant que mes infos soient justes, le seuil de rentabilité pour la production d’un baril de pétrole non conventionnel (type Alberta) est d’au moins 60$/baril (20 à 40$/baril pour le off shore profond selon Total en 2004 (certainement plus maintenant)). Avec un baril à ~30$ (fev 2009), il y a fort à parier que ce pétrole est plutôt laissé là où il est. A 110$/baril et dans un contexte de forte demande, j’imagine que c’est une toute autre histoire…
Donc, le bilan CO2 des carburants me semble vraiment fucking difficile à réaliser (mais je peux me tromper…).
EDIT : il y avait quelques fautes d’orthographe qui piquaient les yeux 