Ouais… Ecrire un bouquin -_-" Pour ce que ça change. J’aime beaucoup lire, j’aime imaginer des mondes, mais ça ne fait pas tout !
Être autiste est effectivement une possibilité ^^ (Surtout que les autistes me fascinent. Je trouve qu’ils sont loin d’être aussi débiles que ce que la plupart des gens croient)
Mais merde, les révolutionnaires en 1789 n’ont pas écrit des bouquins, eux ! Sans aller jusqu’à la révolution, il doit bien y avoir un moyen de changer le monde. Les élections, c’est bien, mais ce n’est de loin pas suffisant.
Ha mais on ne change pas forcément le monde en étant son maître. Ni d’ailleurs changer un monde ne fait pas de nous son maitre. Mais si on change la fin ( le début ou qu’importe ) d’un bouquin : là on est maitre de son monde. Même si c’est limité a soi même.
C’est dommage de se limiter à son propre monde tout de même. Autant en faire profiter tout le monde… Mais d’un autre côté, mes talents d’écrivain risquent plus de faire un flop qu’autre chose 
Non, mais pour reprendre plus sérieusement le sujet initial du topic. Les relations avec les “patrons sympas” sont-elles aussi merdiques ? Faire passer le fric avant tout, soit. Mais faisons passer l’argent avant tout pour tout le monde, y compris les employés, qui seront peut-être un peu plus contents, non ? Si tout le monde comprend les décision prises par les chefs, et qu’ils comprennent que ces décisions sont prises dans leur intérêt aussi (mais pas que, bien évidemment…), y aura-t-il encore des mécontents, ou du moins assez d’insatisfaits pour générer des grèves et des manifestations ? Il suffirait peut-être d’un principe de gestion qui rémunère les employés en fonction des bénéfices de l’entreprise. Sûrement le meilleur moyen de motiver les troupes.
Encore une fois, il est possible que je me plante totalement, et que ma vision des choses soit trop naïve.
[quote=“antalgeek”]Explique-moi en quoi la relation client/fournisseur est plus saine que la relation employeur/employé.
Le client te tiens par le fric, s’il ne veut pas te payer il ne te paye pas, s’il veut te faire courir après la lune comme un crétin, tu coures, s’il se montre discourtois (ho ! le méchant!) toi tu restes courtois. Et à la fin tu le remercies et tu en redemandes.[/quote]
D’une part, je fonctionne uniquement par cahier des charges, qui sert de base pour évaluer le coût du projet. Donc passé la phase de négociation (autrement dit, une fois le contrat signé) tout est verrouillé. Tu viens de penser à un truc qui n’était pas prévu dedans ? Annexe au CC et le devis qui va avec, à toi de voir si tu es prêt à mettre la rallonge.
D’autre part, les contrats c’est pour ça que c’est fait : protéger les deux parties. Si le client décide de ne pas payer, grand bien lui fasse, il finira par payer (j’exclus bien entendu les cas où je suis réellement dans mon tort selon les termes dudit contrat).
Donc oui, vu comme ça j’en redemande : j’ai quasiment toujours bossé de cette manière, même en étant simple employé, la différence est qu’en tant qu’indépendant je n’ai pas à supporter en plus un patron qui tire sur la corde pour augmenter ses bénéfices au détriment de ma santé physique et mentale.
Et l’indépendant est, comme son nom l’indique… indépendant. Il cotise lui aussi (y compris pour l’assurance chômage, même si ça reste optionnel) ce qui lui ouvre tous les droits normaux, pour le reste c’est à lui de voir (lire ci-après).
Dans ce cas tu peux aussi me considérer comme un « esclave pas cher » bien que je doute que mes tarifs rentrent dans cette catégorie (ils restent dans la norme de la profession). Pour ce qui est d’être un « esclave », encore une fois entre faire un boulot en étant salarié et faire le même boulot en indépendant, le choix est vite fait (pour être honnête il y a tout de même une grosse différence : je dois m’occuper en plus de la prospection et de la négociation). Mais le salaire n’est pas du tout le même.
Après pour les prestataires avec qui je compte travailler, ils sont libres de fixer leurs prix et de poser leurs limites en fonction de la concurrence et de ce qu’ils veulent bien accepter. De toutes façons, ceux qui se mettent à quatre pattes se laisseraient tout autant enc**** en étant salariés.
Donc non, je n’ai pas d’états d’âme, puisque de mon point de vue l’unique différence réside dans celui qui en retire des bénéfices (celui qui fait le boulot, ou la hiérarchie improductive).
Et franchement, si je suis à la lettre tes remarques, la seule solution restante c’est d’aller faire pousser des chèvres dans le Larzac…
Ça doit être possible, en théorie. En pratique, bon courage pour trouver un patron (ou un employé) qui soit suffisamment raisonnable pour ne pas tenter de tirer la couverture à lui à tout bout de champ.
Dans un sens ça correspond à ce que j’essaye de mettre en place, sauf que je ne veux en aucun cas avoir des salariés. Contrairement à ce qu’antalgeek semble penser, je reste persuadé que des relations client/fournisseur basées non pas sur la confiance (c’est de la connerie) mais sur des contrats solides ça reste le plus équitable pour toutes les parties.
entierement d’accord
la boite à la papa, familiale avec un patron qui essaie de proteger ses employés n’existe (quasiment) plus.
seul l’argent compte de nos jours et dans tous les secteurs.
le facteur humain n’est plus pris en compte (exemple: droits d’auteurs qui priment sur les droits de l’homme pour les politiques… mais je derive la !!!
)
Quand on ajoute les actionnaires, les employés morflent encore plus !!!
c’est le meilleur moyen de supprimer les dernières considérations sur l’humain .

D’une part, je serai toi, je chercherai d’abord à taffer quelques temps dans une boîte pour avoir un peu d’expérience. Après, tu peux pas devenir free-lance dans ton domaine? Pour faire du conseil dans des boîtes par exemple? Si ça existe, tu pourrais à la fois être l’employé et le patron de personne. C’est aussi beaucoup de contrainte, du travail en plus, du stress en plus, mais si t’essayes ça, tu seras peut-être plus à même de te rendre compte si tu veux ou non créer ta boîte. J’ai peut-être tord de voir la création d’entreprise comme une continuité de cette expérience, mais je crois que tu apprendrais beaucoup de cette façon… En tout cas, j’ai l’impression que tu devrais attendre de connaître le monde de l’entreprise de l’intérieur et ton métier de l’intérieur avant de décider (d’ailleurs tu reconnais toi-même ton inexpérience).
Sinon et pour prendre au sérieux le symbole anarchiste, je me suis toujours étonné du faible nombre d’entreprise autogérées alors qu’il me semble de que le droit permet ce type d’organisation (est-ce qu’on peut qualifier le canard enchaîné par exemple, ou si je ne m’abuse libé jusqu’à peu qui n’avaient dans le capital que des salariés d’entreprises autogestionnaires?) et que c’était un mot d’ordre assez partagé dans les années 70. Après, bonne chance pour créer une boîte comme ça qui tienne la route…
J’avais peur de retarder de trop la création d’une entreprise. Parce-que j’ai quand même l’intention, un jour, d’être père de famille. Et créer une entreprise lorsqu’on se marie me semble une mauvaise idée. A partir du moment où on a des enfants, je ne pense pas qu’il soit encore possible de se lancer dans ce genre de choses (autant du point de vue temps que du point de vue risque).
yo > Je pensais effectivement “limiter les dégâts” en restant indépendant des actionnaires, qui ne présentent (de mon point de vue) que des emmerdes. Mais pour une grosse boîte, est-il possible de tenir sans leur soutien ?
Salut,
Choisis directement la fonction publique… ![]()
Ou bien tu as l’âme d’un entrepreneur ou bien tu ne l’as pas, ce ne sont pas des choses qui s’inventent…
Tergiverser pour des question familiales (ou quelles que soient les raisons d’ailleurs), c’est déjà montrer qu’on ne l’a pas…
Je ne suis pas trop d’accord avec toi lol.
Avoir envie de créer une activité rentable en s’imposant des contraintes comme d’entretenir une vie privée correcte ou conserver d’autres centres d’intéret n’est pas incompatible avec l’esprit d’entreprise. Moi même, j’ai monté deux boites, et si je n’en ai pas remontée une nouvelle pendant mon chômage, ce n’est pas parceque l’envie m’en manque ou que je manque d’idée, mais bien parceque je n’ai pû mettre en place les conditions pour concilier certaines contraintes que je souhaite m’imposer avec les contraintes implicites à une telle aventure. Pour un projet d’>entreprise<, il existe des moyens de concilier tout ça en pensant dés le début aux manières de partager à plusieurs la charge de direction, et quand la boite grossit, à avoir sous la main une stratégie pour organiser la délégation de tout ou partie du décisionnel. Pareil pour le cas d’une activité individuelle: il y a une foultitude de médecins ou d’avocats qui s’organisent pour un bon équilibrage entre vie professionnelle et vie privée.
Il faut donc juste accepter par avance que quelle que soit ton organisation, tu te retrouveras à un moment ou un autre à faire passer ta vie professionnelle avant ta vie privée, c’est AMA inévitable, mais ça, ça peut se minimiser.
quote="Dunatotatos"
yo > Je pensais effectivement “limiter les dégâts” en restant indépendant des actionnaires, qui ne présentent (de mon point de vue) que des emmerdes. Mais pour une grosse boîte, est-il possible de tenir sans leur soutien ?[/quote] Une boite n’est pas nécessairement une aventure capitalistique, c’est d’abord une entreprise basée sur le travail des gens. Le capital, tu ne le fais entrer que pour des besoins de financement, mais ce n’est pas un à priori, les “actions” peuvent ne servir qu’à se répartir le pouvoir au sein d’une famille, par exemple.
Et même si tu fais une boite avec actionnariat (ce n’est pas par exemple le cas dans une coopérative ou pour une entreprise individuelle), il y a moyen de ne pas laisser aux actionnaires le droit de peser sur le décisionnel.
C’est le cas par exemple pour google, ou il y a des actions de deux types: les actions distribuées aux fondateurs, qui leur permettent de voter entre eux les décisions de direction, et des actions muettes, toutes celles qui leur permettent d’aller dépouiller les actionnaires en bourse, qui ont une progression suffisante pour que les actionnaires s’intéressent à en acheter et en revendre en bourse, mais ne donnent aucun pouvoir de peser sur le décisionnel.
Dans une coopérative, le principe est un homme<->une voix, que ce soit pour les salariés qui ont une voix ou les investisseurs qui ont mis des billes (c’est compatible avec le statut coopératif) qui n’ont eu aussi qu’une seule voix.
L’actionnariat tel qu’on le présente à la télé avec conseil d’administration et/ou conseil de surveillance, grand messe en assemblé générale, tentatives d’OPA, etc, ne concerne qu’une toute petite minorité de boites, et la grande majorité, le controle total et sans contre pouvoir est assuré par un ou deux décideurs pas plus.
ça, c’est bien les gens de la ville; ils font pousser les chèvres et élèvent les pommes-de-terre.
Un petit hommage pour remonter le moral:
Don’t be told what you want
Don’t be told what you need
There’s no future, no future
No future for you!
Et pourtant, j’ai grandi entouré de champs de vaches… 
quote="giliam"
Sinon et pour prendre au sérieux le symbole anarchiste, je me suis toujours étonné du faible nombre d’entreprise autogérées alors qu’il me semble de que le droit permet ce type d’organisation (est-ce qu’on peut qualifier le canard enchaîné par exemple, ou si je ne m’abuse libé jusqu’à peu qui n’avaient dans le capital que des salariés d’entreprises autogestionnaires?) et que c’était un mot d’ordre assez partagé dans les années 70. Après, bonne chance pour créer une boîte comme ça qui tienne la route…[/quote]
J’y pense en relisant, du coopératif et de l’autogestion qui tient la route, il y en a un paquet.
Tiens, un numéro 3 mondial sur son secteur:
groupe-cheque-dejeuner.com/
Un organisme de financement:
lanef.eu/
Et je ne te parle pas de toutes les mutuelles de santé, les coopératives agricoles, etc…
Une liste officielle des SCOP:
legifrance.gouv.fr/affichTex … 0021530324
Alternatives économiques est aussi une SCOP.
[quote=“Dunatotatos”]Je me doute bien que ça fonctionne de cette manière, (chose que je trouve bien déplorable, et qui s’éloigne de ma vision naïve d’un monde parfait) puisque toutes les entreprises adoptent cette méthode. Je comprends aussi que cette méthode fonctionne, du moins du point de vue du patron.
Mais le fait de ne pas faire passer l’argent avant le reste est-il fatal ?[/quote]
L’argent te permet de payer tes employés… dc l’argent avant le reste = fatal = quelque part oui …
[quote=“mattotop”]J’y pense en relisant, du coopératif et de l’autogestion qui tient la route, il y en a un paquet.
Tiens, un numéro 3 mondial sur son secteur:
groupe-cheque-dejeuner.com/
Un organisme de financement:
lanef.eu/
Et je ne te parle pas de toutes les mutuelles de santé, les coopératives agricoles, etc…
Une liste officielle des SCOP:
legifrance.gouv.fr/affichTex … 0021530324[/quote]
J’avoue… En fait je me disais que c’était surtout le cas sur des domaines bien spécifiques (bailleurs sociaux par exemple). Mais la dernière liste montre qu’il y aussi des petites entreprises. Par contre, quelles sont les règles concernant la responsabilité de ces entreprises? Parce qu’il faut avoir quand même une grande confiance envers les personnes avec qui tu la créées. C’est surtout à ça que je pensais concernant le « risque » lié à la création de ces entreprises.
Pour les mutelles, par contre, le système est différent étant donné que ce sont les adhérents qui ont un droit de vote et non des salariés.
Je ne connais strictement rien aux différentes “architectures” d’une entreprise. Quelqu’un pourrait-il m’éclairer sur ces entreprises “auto-générées”, les coopératifs, les SCOP, les mutuelles & co. ?
Des petites recherches dans wikipedia devraient satisfaire ta curiosité.
Dunotatos: on ne parle pas d’“architecture” d’une boite, mais de forme juridique.
Un bon lieu pour ce qui est de trouver des infos sur les structures coopératives concrètement:
scop.coop/P193_FR.htm
(je ne connaissais pas le TLD .coop, et je ne l’avais jamais remarqué d’ailleurs en passant sur le site)
Pour les statuts mutualistes plus généralement, je n’ai pas creusé plus que ça, et je ne sais pas si ca peut mener à des formes juridiques concrètement utilisables pour monter une boite, parceque je crois qu’à part les formes coopératives déjà citées, il n’y a que les mutuelles (ça doit être trés limité ce qu’on peut faire comme entreprise avec un statut de mutuelle), et les associations (et là, plus question de se nourrir avec, ce n’est pas adapté).