Même si le périphérique était branché au démarrage, tu peux consulter le retour de la commande dmesg pour y rechercher trace du support usb.
$ dmesg | less
(+ “grep avec tes yeux”)
ou
$ dmesg | grep -i usb
Pour retoucher le disque :
Tu supprimes /dev/sdb1 /dev/sdb2 /dev/sdb3 et tu crées un nouveau /dev/sdb1 qui occupe tout le disque.
Alternative : tu supprimes /dev/sdb2 /dev/sdb3 et tu retailles (resize) /dev/sdb1 pour qu’il occupe l’espace libéré.
Outils à disposition :
Au choix, fdisk, sfdisk, cfdisk ou parted (gparted) pour effacer et créer les partitions.
mkfs.ext3 pour formater en ext3.
fdisk /dev/sdb
touche m pour rappel des commandes
p afficher le partitionnement
d supprimer la partition (+préciser numéro de partition)
n nouvelle partition
q quitter sans rien écrire, disque intact
w écrire les changements sur le disque
parted /dev/sdb
m rappel des fonctionnalités
p afficher le partitionnement
rm supprimer la partition
q quit
cfdisk /dev/sdb
Plus simple à prendre en main, semi-graphique (ncurses)
gparted
Complétement graphique, pilotable au clic.
mkfs.ext3 compris dans parted et gparted.
Commande :
mkfs.ext3 /dev/sdb1
ext3 sans fioritures, on peut affiner.
Accéder : monter.
Créer un point de montage, tu le crées dans /mnt ou ailleurs et tu le nommes à ta convenance (un nom court et près de la racine sera plus pratique).
Exemple appelons le d’un parlant usb-250 (un périphérique usb de 250 go), plaçons le à la racine /.
mkdir /usb-250
monter /dev/sdb1 sur le point de montage /usb-250
mount /dev/sdb1 /usb-250
Voyons l’espace disponible sur /usb-250
df -h /usb-250
Copions y des fichiers (cp), listons les fichiers (ls), cocaténons (cat) …
Après le montage le démontage :
Avant le démontage, aucun autre processus ne doit persister en /usb-250.
/usb-250 est libre de tout autre processus que son propre montage, on peut le démonter :
umount /dev/sdb1
ou
umount /usb-250
(si /usb-250 n’était pas libre, le démontage échouerait)
Montage permanent et automatique : éditer /etc/fstab, s’inspirer de l’existant, y porter l’UUID de ce support (UUID=??? obtenu par $ls -l /dev/disk/by-uuid), son point de montage (ici /usb-250), le format utilisé (ext3), les options de montage (defaults || rw, auto, users …) et les options dump et fsck (0 2).
UUID=a1b2c3* /usb-250 ext3 defaults 0 2