Il y a deux catégories de méthodes pour faire tourner une seconde distribution : les invasives et les non invasives. Les méthodes invasives affectent le premier système installé, parfois de façon irréversible. A méditer au cas où Debian ne te conviendrait pas et tu déciderais de le supprimer.
Parmi les méthodes non invasives, on peut citer :
- installation en dual boot sur un disque séparé (éventuellement externe et amovible)
- système live sans installation
- virtualisation par émulation d’une machine complète (VirtualBox, QEMU/KVM, VMware…)
- isolation à base de conteneurs (LXC, Docker…)
Les deux dernières méthodes ont l’avantage de permettre de faire tourner les deux systèmes simultanément.
Parmi les méthodes invasives, on peut citer :
- installation en dual boot sur un même disque quand il faut réduire des partitions existantes, ou remplacer le chargeur d’amorçage du MBR dans le cas d’un amorçage BIOS/legacy. Réduire une partition n’est jamais sans risque, et remplacer le chargeur d’amorçage rend le démarrage du premier système dépendant de la présence du second (attention en cas de suppression ultérieure).
Un détail à savoir : l’installateur Debian a tendance à reformater la partition de swap existante, ce qui change son UUID et empêche le système de la reconnaître avec tous les inconvénients qui vont avec (lenteur au démarrage, voire interruption en mode d’urgence). Cependant il semble que les versions récentes d’Ubuntu n’utilisent plus de partition mais un fichier pour le swap et ne sont donc pas affectées.