Interrogation sur partition (partie non alloué) [Résolu]

Bonjour je viens vers vous pour une petite question:

Que représente cette partie non alloué sur mon disc dur?

À chaque fois que j’installe un système j’ai toujours une partie sur mon disc dur qui est non alloué qui vas de 1 mio jusqu’à…

J’ai refait tous mon système et rien à faire toujours une partie représenter en non alloué

Un exemple concret serait bienvenu pour comprendre de quoi tu parles exactement.

debian-fr

(oups) désolé voici les partitions sur disc dur externe
debian2

Excusé mon cotés distrait :confused:

Par défaut, les positions de début et de fin des partitions sont alignées sur des limites de blocs entiers qui sont

  • des “cylindres” (un cylindre représentant le nombre de secteurs par piste multiplié par le nombre de têtes, ces valeurs étant totalement fictives et sans aucun lien avec la réalité physique - vous imaginez un disque dur avec 255 têtes donc 128 plateaux ?) pour des raisons de compatibilité avec d’anciens systèmes d’exploitation ;

  • des blocs de 1 Mio (2048 secteurs de 512 octets) pour des raisons de performance en écriture avec les supports de stockage à mémoire flash comme les SSD (dont les tailles de blocs d’écriture et d’effacement est une puissance de deux) et les disques durs au format avancé “512e” (qui ont des secteurs physiques de 4096 octets mais des secteurs logiques de 512 octets).

Aujourd’hui l’alignement sur des limites de cylindres est abandonné et ne se trouvera plus que sur un disque qui a été partitionné il y a très longtemps ou avec un système d’exploitation ou un éditeur de partition très ancien.

A cause de cet alignement et de la présence nécessaire de méta-données liées au schéma de partitionnement situées en dehors des partitions, des “trous” d’espace non alloué peuvent exister

  • entre le début du disque (en fait la fin de la table de partition) et le début de la première partition
  • entre deux partitions logiques consécutives
  • entre le début de la partition étendue et la fin de la partition précédente
  • entre le début de partition étendue et le début de la première partition logique
  • entre la fin de la dernière partition et la fin du disque (ou le début de la table de partition GPT de secours)

Ces espaces non alloués sont typiquement d’une taille inférieure à 1 Mio.

Sur le disque sda, l’espace de 513 Mio est trop grand pour être expliqué par l’alignement, et le fait que la première partition présente ait le numéro 2 me laisse penser que cet espace était occupé par la partition n° 1 qui a été supprimée.

Merci pour ce cours sur les partitions, et bien sur pour ta réponse :slight_smile:

Oui effectivement une partitions a été supprimé sur le sda.

Je cherchais à installer de manière un peu maniac sans avoir cet espace disc non alloué.

Donc si je comprend bien je ne peut rien y faire?

Bien sûr que si. Tu peux parfaitement utiliser cet espace lors de l’installation ou après.

OK,
je vais réinstaller en manuel donc, car j’ai essayé avec gparted de prendre les partition existante et ensuite de les redimensionner ou autre et je ne suis pas arrivée à enlever ces espace vide

Est-ce que cela vaut vraiment la peine de réinstaller pour récupérer 512 Mio, soit 0,05% de la capacité du disque de 1 To ?

Gparted pourrait redimensionner la partition /dev/sda2 pour occuper l’espace non alloué au début du disque si la partition n’est pas montée, mais cela nécessite de recopier tout son contenu, soit presque 1 To, ce qui est une opération très longue. A mon avis, là encore, ça n’en vaut pas la peine.

Bonjour PascalHambourg.

Oui tu as raison est ce que cela en vaux vraiment la peine?

Je suis sur une réinstall avec un systeme que je compte monter de maniére propre et surtout définitive.

Mes données son sur disc dur externe.

J’ai utilisé gparted pour créer une nouvelle table de partition sur sda et enfin enlever ces espace libre en installant Débian stretch et ensuite kxstudio en dual boot.
EN ce qui concerne les programme que j’utilise, cela me permettra de les réinstaller et pour certain de les re-paramétrer.

Comme l’on dit faire et défaire c’est toujours travaillé.

Donc en faite si je veux enlever ces espace cela requière un investissement temps dans ta solution sans réinstaller.

Je te remercie pour ton intervention qui ma éclairer sur la création des partition et surtout sur la base a connaître.

Bon dimanche à toutes et à tous

Par contre je ne vois pas l’intérêt de séparer le home et le tmp ?

Je fait mes install etc et je mettrais se sujet en résolu.

L’intérêt est multiple, par exemple :

  • /tmp et /home sont accessibles en écriture à tout le monde, un utilisateur normal peut donc remplir tout (ou presque) l’espace disponible à moins de mettre en place des quotas. Les séparer de la racine évite de saturer celle-ci. Même chose pour /var dans une certaine mesure.

  • Les cas d’usage de la racine, /home et /tmp sont différents. /tmp sert surtout à la création de petits fichiers à durée de vie limitée alors que la racine a un contenu plutôt statique. On peut donc vouloir utiliser des types de systèmes de fichiers différents pour chacun, adaptés à leurs cas d’usage respectifs.

  • On peut vouloir appliquer des options de montage spécfiques à /tmp et /home pour sécuriser le système (nodev, noexec…)

  • Sur les machines ayant beaucoup de mémoire il y a une tendance à monter /tmp en tmpfs, système de fichiers temporaire en mémoire, pour améliorer les performances avec un disque dur ou éviter des écritures inutiles avec un SSD.

  • La séparation peut faciliter la sauvegarde et la restauration du système et des données, notamment si on fait une sauvegarde par image (de type dd, partimage, partclone ou clonezilla) qui ne permet pas d’exclure des répertoires particuliers.

  • La séparation de /home peut faciliter la réinstallation du système : on peut reformater la racine sans toucher aux données utilisateur.

Je dois néanmoins aborder le revers de la médaille : la gestion de l’espace disque peut être compliquée par la séparation. Il faut définir une taille pour chaque partition alors qu’on n’a pas forcément une idée précise des besoins actuels ou futurs. Une solution consiste à utiliser la gestion des volumes logiques LVM qui permet de redimensionner les volumes logiques plus facilement que les partitions.

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Merci PascalHambourg

bon bien voila au final sur mon sda

sda

pas d’espace vide il me semble que ceci est un peu plus “propre”

La partition pour /tmp me semble un peu petite avec 400 Mo. Il faut espérer qu’aucune application n’aura besoin d’y enregistrer un gros volume de données. Par exemple certains programmes de gravure de CD/DVD créent une image temporaire du contenu à graver dans /tmp par défaut ; rien que pour un CD-R cela peut occuper jusqu’à 700 Mo.