Je continue ma découverte... Quel partitionnement choisir?

Bonjour,

je suis toujours intéresser de poursuivre dans Linux, je viens de recevoir un pc dont je peux utiliser totalement sous linux. Comment bien partitionner?

/ système; home; swap
j’ai attendu parlé qu’on pouvait ajouter une partition boot en quoi est t’elle utile?

merci pour les conseils

Salut,

un peu de documentation, cela devrait t’aider dans un premier temps:

Partitionnement

Independament du lien de @Necromago qui est un lien qui date pas mal.
Utilises LVM, c’est incontournable pour une machine facile à gérer au niveau des disques/partitions ensuite.
Si tu es sur du UEFI, il te faut une partition EFI (/boot/efi).
Pour les partitions suivantes (hors swap) tu peux tout mettre en ext4 ou btrfs (qui semble très prometteur et sur lequel je vais migrer)
Bien évidement il te faut la partition racine ( /) et le swap.
Les données sont toujours à séparer du reste donc deux partitions supplémentaires:
/home
/var
Pour des raisons de sézcurité, je te conseillede séparer /tmp et incidement /var/tmp.
Pour des raisons de sécurité système, au cas où quelque chose s’emballe, sépare les logs:
/var/log
EQt si tu utilise auditd, sépares le aussi pour les même raison que le précédent:
/var/log/audit

Au final tu as:
Hors LVM:

  • /boot/efi

Dans LVM:

  • swap
  • /
  • /home (nodev, nosetuid)
  • /var
  • /var/log (noexec, nodev,nosetuid)
  • /var/log/audit (nodev, nosetuid)
  • /var/tmp (nosetui, nodev)
  • /tmp (nodev, nosetuid) [ si Bookworm a corrigé le point des exécution de script de postinstall des packages qui devraient être dans /var/tmp, tu peux aussi mettre noexec)

Et voilà.

Salut,

Si tu as un système UEFI tu dois créer une partition racine de boot EFI (/boot/efi) formatée en FAT32 d’une taille comprise entre 100 et 500 Mb.

  • ‹ / › 30 à 40 Gb pour le système (EXT4). Certaines distributions conseillent 20 Gb par défaut, mais ce n’est pas assez de nos jours (mon install de Debian 12 utilise 19.4 Gb d’espace disque).

  • ‹ /swap › 1 à 2 fois la quantité de RAM de ta machine pour la partition d’échange sur un disque dur à plateau (plus rapide avec la même taille que celle de ta mémoire, formatage en ‹ swap ›). Avec un SSD on évitera de créer une partition swap, on lui préférera un fichier swap en raison de problème liés à l’usure prématurée les SSD en de tels cas. Personnellement mes machines ont des SSD et 32 Gb de RAM, comme je ne consomme jamais plus que ces 32 Gb, j’installe Linux sans SWAP.

  • ‹ /home › (EXT4) attribue lui le reste de l’espace dispo sur ton disque.

En cas de réinstallation du système, on évitera de formater ‹ /home › de sorte à me pas perdre les données de l’utilisateur, ni la config personnalisée du système.

Si tu cherche à remplacer tes softs utilisés sous windows, les 2 sites ci-dessous peuvent te proposer des alternatives :

https://awesomecow.com/

Bonne chance pour la suite.

Pas besoin de l’ext2, dans l’installer il suffit de déclarer la partition en efi, l’installer fait le reste. 100Mo suffisent généralement à moins que tu ai l’intention de faire du multiboot auquel cas 250Mo serait préférable.

Je te conseille plutot la partition, car un fichier est facile a abimer. Quand à l’usure des SSD ça ne change rien aujourd’hui.

Et je me répète surement encore: utilise LVM, car tu peux les redimensionner directement d’une simple commande sans passer par un live cd, ou autre gparted, et aussi créer de nouvelle partition (ou plutot volumes) à la volée du moment que tu libère de l’espace.
C’est simple, plutôt fiable, et ne nécessite pas beaucoup de maintenance.

Les secteurs constituant les SSD ont un nombre maximum limité d’écritures possibles, après cela ils deviennent défectueux. La fonction TRIM tout comme la fonction Garbage collector ont pour but d’utiliser ces secteurs avec parcimonie en écrivant des données prioritairement sur les seceurs n’ayant pas encore étés trop utilisées en comparaison des autres. Cela rallonge donc la durée de vie des SSD.

Mais si l’on créé sur un SSD pleins de partitions, de surcroît de petite taille, la fonction TRIM ne pourra pas fonctionner de manière optimale. On flinguera donc plus rapidement son SSD de cette manière là. C’est pourquoi la plus part des OS Linux modernes préconisent l’utilisation d’un fichier SWAP à la place d’une partition SWAP tel que cela se faisait préalablement.

Après si on fait l’imbécile on peut abîmer n’importe quel fichier système… Il faut être responsable et faire attention à ce que l’on fait !!!

En ce qui me concerne j’aime créer mes partitions manuellement, mais chacun fait ce qu’il lui plaît…

Non ce ne sont pas les secteur mais les cellules de writes.
Mais de la à flinguer son SSD rapidement, ca va être long et il faut vraiment avoir une grosse activité sur le disque. Un SSD a une durée de vie de 10 ans avec une utilisation moyenne en écriture ce qui est déjà une grosse utilisation.

Suivant les technoi on t reste à des durées de vie de trfès haut nbiveau:

  • La durée de vie des SSD à cellules mono-niveau (SLC) est particulièrement longue, même si ceux-ci ne peuvent contenir que 1 bit par cellule de stockage. Ils peuvent prendre en charge jusqu’à 100 000 cycles d’écriture par cellule et sont réputés pour être particulièrement rapides, durables et résilients.
  • Les SSD à cellules multi-niveaux (MLC) possèdent une densité de stockage plus élevée, avec 2 bits disponibles par cellule flash. Ils sont plus abordables que les SSD de type SLC, mais ne peuvent prendre en charge que jusqu’à 10 000 cycles d’écriture par cellule.
  • Les SSD à cellules triple-niveaux (TLC) peuvent contenir jusqu’à 3 bits d’information par cellule de stockage. Cela contribue toutefois à la réduction simultanée de leur longévité, car ils ne peuvent prendre en charge plus de 3 000 cycles de stockage par cellule.
  • Les SSD à cellules quadruple-niveaux (QLC) permettent de stocker 4 bits d’information par cellule. Ce type de SSD est lui aussi moins cher. Pour ce qui est du stockage, il offre de meilleures capacités et davantage de densité, mais sa durée de vie est également réduite. Généralement, les fabricants ne garantissent que 1 000 cycles d’écriture-effacement par cellule.

Erreur, utiliser LVM ne signifie que tes filesystems ne sont pas créés manuellement; tu fais une confusion.

Si on fait l’imbécile aucune technologie ni méthode ne te protègera, fichier filesystem, lvm pas lvm.

Je sais que par définition ont parle de cellules, tu ne m’apprend rien, parler de secteurs est juste aussi.

Bien que je n’utilise LVM que pour des machines virtuelles histoire de ne pas me casser les pieds en de telles conditions à partitioner mes machines virtuelles, je doute très franchement qu’en cas de réinstallation LVM s’efforce de ne pas formater /home, mais bon peu m’importe…

Part ailleurs LVM est également connu pour squatter la partition EFI de Windows plutôt que d’utiliser la sienne. Bref il n’y a pas une manière de faire qui meilleure qu’une autre, il y a juste des méthodes différentes ainsi que des avantages et des inconvenants liés aux méthodes utilisées.

Enfin bon, je cesse là le débat qui ressemble plus à une joute juvénile qu’autre chose !!! En te lisant tu me donnes en effet le sentiment d’aimer aider autrui mais aussi de vouloir imposer ton point de vue à autrui ;-(

Bonne continuation.

Hello @Zargos

Ton partitionnement me convient très bien par contre je suis plus nuancé quand à l’utilisation systématique de LVM, qui est un superbe outil c’est certain mais en ce qui me concerne :

  • pas sur une machine critique, sauf à maîtrise tous les points de cette article
  • pas sur une machine (potrable) qui peut s’arrêter n’importe comment (la récupération des données via les journaux est qqc que je mets en prioiriité)

idem pour moi

Dé&solé c’est un peu long

Le lien stipule lui même que les options nécessaire pour les problèmes de cache est activé par défaut dans ext4, donc ce problème est réglé en l’utilisant. Utiliser ext2 ou ext3 est, à mon sens, vouloir mettre des vieux pneu sur une voiture neuve.
je configure toujours journald en Storage=persistent pour éviter les perte de journeaux et les problèmes de flush.
Après un crash de machine reste un crash de machine quelque soit la façon de partitionner ses disques.
Un disque foutu reste un disque foutu LVM ou pas (@PascalHambourg l’avait d’ailleurs bien expliqué dans un post d’une autre discussion)

J’ai un serveur qui tourne depuis 5 ans 24/27 avec du LVM sur du RAID1 sans aucune panne (il y a un elasticsearch dessus avec 3 sites web, plus des trucs genre netdata. Le RAID est constitué d’un disque SSD et d’un nvme.

Je ne suis pas complètement d’accord avec l’auteur de l’article: dire que LVM est difficile à configuré est inexact.
LVM est clairement simple à mettre en œuvre (que ce soit avec l 'installeur ou en manul). Le tuner peut être pas, mais cet aspect ne concerne pas les 99% d’utilisateurs lambda. Pour 99,99% des utilisations il tourne très bien.

Quand aux machines critique, déjà on commence par mettre en place du RAID et des sauvegardes sinon ce n’est pas une machine critique. Le LVM n’a rien à y voir.

Peu de personne utilisent les snapshots de LVM, car effectivement les performances ne sont pas top; mais c’est une fonctionnalité qui si elle n’est pas utilisé n’influe en rien sur l’utilisation du LVM.
C’est un peu comme l’overcloaking d’un CPU. Si on ne l’utilise pas on ne risque de faire cramer le CPU. Donc globalement à moins de faire joujou avec, aucun intérêt il y a d’autres fonctionnalités ailleurs qui font mieux (comme les snapshot de l’hyperviseur qui est cité dans l’article).

Pour ce qui est des pertes de données, de quoi parle-t-on? La notion de perte de données nécessite d’être précis: Parle-t-on des metadatas? on peut les sauvegarder et les restaurer.
Le LVM n’a pas été impacté? tout dépends alors du système de fichier utilisé (etx4, btrfs, etc… je ne prends même pas la peine de parler de l’ext2 et ext3 qui sont pour moi obsolètes et sans intérêts).
Sur des machines physiques les sauvegardes font le nécessaire. Sur des VM c’est l’hyperviseur qui va s’en charger via les snapshots ou les sauvegardes là aussi).

Sur le kernel, inutile de s’y appesantir, le sujet de départ est d’installer Debian sur une nouvelle machine, donc autant utilisé Bookworm qui n’est donc pas concerné par le paragraphe correspondant.

Globalement à part le wrtite caching il ne reste plus grand chose, dont une partie est bien géré dans l’ext4, et pour le reste quelles en sont les probabilités sur une machine utilisateur; donc autre chose qu’un serveur critique ou de très haute performance et de haute dispo, pas vraiment d’impact pour @andy.

Quand à avoir une machine qui peut s’arreter n’importe comment, je le fait tous les jours ou presque avec mon portable ou mes VMs. Je n’ai eu le problème qu’une seule fois, il y a 5 ans et ça ne s’est jamais reproduit; que ce soit avec l’hibernation que je n’utilise que très peu, car si je n’ai plus besoin d’une machine je l’éteins ou je quitte la session.

Ce qui finalement nous amène à la conclusion suivante: pour @andy cela n’a aucun intérêt par contre les bénéfices du LVM pour lui sont plus importants que les éventuels et pour certains hypothétiques problèmes.
Il veut juste une machine qui marche, et comme tout le monde qui soit facile à gérer. LVM permet une meilleure gestion et de loin.

le grand nombre de problème de resizing de partitions que nous avons sur le forum en est clairement l’exemple.

En passant, au taf nous avons un client qui héberge chez nous plus de 600 VM en LVM. Nous avons eu un seul incident en deux ans lié au LVM qui était du à une erreur de configuration.
Nous en avons deux fois réparties chez d’autres clients sur lesquelles le LVM n’est jamais la cause de problèmes. et elles tournes 24/7 avec de gros flux de données pour pas mal d’entre elles.

En phase.

Pas toujours, mais c’est hors sujet et un sujet spécifique à chacun.

tous les jours ou presque : réellement?

oui, surtout pour les VMS que j’utilise sur mon PC suivant mes besoins et que j’arrêt mais que j’oublie de fermer avant d’eteindre :slight_smile:

N’utilisant pas beaucoup les VMs, je décroche sur ce point, j’aurais dit qu’elles reçoivent le signal et se sauvegardent ou s’arrêtent, ce qui est le cas des mes containers (lxc).

Salut j’ai un disque de 250GB si j’utilise 200 MB. Pour bootefi . ; 20GB /SWAP; 50GB /SYSTEM; 180 GB :HOME; 10GB /VAR /10GB TMP. (Les 4 en Ext4)

Merci pour vos conseils

Swap à réduire : 20Go → 2 x Ram au maximum

/tmp : pas nécessaire dans un 1er temps, ensuite voir conseils @zargos

/home* et /var dépend de ton utilisation , si grosses BD, augmente /var

j’ai toujours un /home mini (10Go) et une partition /data* maxi que je partage entre mes différents OS (multi-boot) et dans ce cas tu peux aussi te passer des partition home et var et garder simplement 50Go pour le/un système (OS)

**l’idée étant ne pas mélanger les données spécifiques aux système (les configs, …) de tes données qui ne sont pas dépendantes d’un OS et que tu aimeras retrouver tous le temps.

le pc à 8 gb de mémoire, c’est pour ça que j’ai mis 20gb. par contre le var et tmp j’hésite avec les documents reçue, lue je constate que c’est deux partitions sont utilisée en cas de serveur dans mon cas c’est un pc personnel. Dois-je réellement mettre c’est deux partitions?

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Dans mes pc’s j’ai toujours utilisé les partions

  • /Boot
  • /swap
  • /racine
  • /home

depuis plus de 10 ans jamais eu de problème utilisation également toujours personnel

Seul / est nécessaire, avec 8Go tu peux même travailler sans swap avec pour inconvénient de planter le système lorsqu’il sera trop chargé. Pour les autres partions tu auras autant de conseils que de réponse … à toi de jouer et là jcomme conseillé par @zargos, pour apprendre et définir ton besoin mieux vaut invertir un peu de temps et travailler avec lvm, les modifications ultérieures seront beaucoup plus faciles.

Ce n’est pas évident, mais tu as effectivement une multitude de réponses pour ton partitionnement.