La fessée, la pire des choses qui soit pour un enfant ?

La connerie n’en connait aucune.

[quote=“Coq”]:lol: Excellente réplique Terix !

fran.b, je comprends tout à fait ton message, mais la façon dont c’est présenté aujourd’hui porte fortement à confusion :snooty: Ce genre de loi me donne foncièrement l’impression que l’état cherche à dicter à tout un chacun ce qui est bon et ce qui est mauvais. [/quote]
Non, ce qui est grave est que toute initiative de l’état est systématiquement analysée sous l’angle d’un état voulant nous refourguer quelque chose ou nous priver d’une liberté, tout simplement parce que l’état à force d’alterner démagogie, absence complète de sincérité et mesures destinée à contenter certains lobbys n’est plus crédible. Du coup une loi aussi simple que celle là va sans doute susciter des réactions type «Ouais je veux conserver la liberté de baffer mes gamins car l’état n’a rien à me dicter!». Là je ne suivrais pas.

[quote]Est-ce à prendre comme un aveu de faiblesse quant à la réussite de la mission de l’Éducation Nationale (à renommer Instruction Nationale) ?[/quote]Ça sort complètement du cadre de l’éducation nationale ça…

L’éducation et avant tout le rôle des parents,l’école c’est plus l’instruction ,et le civisme

[quote]j’ouvre une parenthèse
“T’A RAISON CARTONNE LE ,IL NOUS FAIT CHIER CE GOSSE”,
fin de la parenthèse [/quote]

bel exemple de hurlement primaire cher à Bigard. :041

sauf que là ça ressemble plus a certains bien-pensant qui cherchent à créer un gros buzz pour faire parler d’eux.
je suis d’accord avec toi en ce qui concerne la maltraitance, mais avec ce type de communication, franchement caricaturale, ne risque t’on pas de voir apparaitre des “délations” de bons voisins… ça me fais un peu penser a la démarche du Neighborhood Watch qui m’avait horripilé en angleterre. Faute de pouvoir faire quelque chose d’efficace avec l’arsenal législatif, on en appelle a la citoyenneté de chacun pour dénoncer les abus.

Tout à fait d’accord ! Le problème c’est que cette loi (en tout cas la communication autour) ne semble pas faire cette différence.
Sur chaque article ou reportage sur le sujet, on a droit à l’interview d’un psychologue/membre d’une association de protection de l’enfance qui ressasse que chaque féssée est grave, toussa. Ça donne une version trop binaire de la chose.
Du coup, on réagit aussi de façon binaire :

Il suffirait probablement d’être un peu plus coulant sur le sujet, pour aider vraiment à lutter contre les cas de maltraitance avérées (même si effectivement, le seuil est difficillement définissable au niveau législatif).

C’est un peu mal barré si on fait une loi “coulante” poue protéger les enfants non ? Autant faire un texte strict et l’appliquer au cas par cas. Ah oui je sais, on a tous peur de la loi et on a peur qu’elle nous tombe dessus sans raison. Mais vous avez déjà été verbalisé pour avoir traversé en dehors d’un passage piéton ? Pourtant la loi existe, et heureusement.

Un nouvel article du Monde sur le sujet : Fessée, une loi en forme de piège.

Tant qu’on peut toujours envoyer nos marmots à la mine de sel pour arrondir nos fin de, heu payer leur éducation, tout va bien.

Comment ça on ne peut plus ?

C’est plus rentable.

En ce qui concerne l’état, il nous prouve son modernisme en voulant absolument faire un fichier de prédélinquants alimentés dès la crèche (appelée à signaler les bébés à problème futur Mesrine risquant même d’insulter un jour le président!), tout cela étant guidé par la vision purement génétique du nabot cocaïnomane. Haro sur la prévention et en avant la répression. Si vous voulez un combat, prenez celui là.

Comme tu le dis, là on a un combat, pas un débat :wink: Et c’en est un parmi d’autres si on jette un regard circulaire sur toutes les lois qui passent gentiment chaque année…

Je considère de façon générale que la démocratie actuelle est gravement malade et que la désobéissance devient un devoir tant il y a de choses stupides voire dangereuses. Mais là ça devient tellement large qu’un forum dédié n’y suffirait pas, à chacun d’agir en son âme et conscience.

Allez, j’vais quand même mettre mon grain de sel, sinon on pensera que je suis du mauvais côté … une fois de plus.
Alors, né en 1936, je suis d’un âge où les baffes étaient monnaie courante.
Comme je n’étais pas le dernier pour faire des conneries, j’en ai pris quelques-unes, surtout par ma Mère mais parfois aussi par mon Père (lui, était plutôt “gueulante”).
Je n’ai pas été, loin s’en faut, un “enfant battu” et, sitôt la baffe reçue, ma Mère venait me consoler, comme pour demander pardon.
Je n’ai pas répercuté ça sur mes gosses, comme on semble le dire comme découlant naturellement.
Toutefois, chacun des trois à eu droit à UNE gifle, et, bizarrement, sensiblement au même âge, càd vers 14/15 ans. J’ai l’impression que les deux derniers se seraient senti frustrés s’ils n’avaient pas eu la leur … “Oui, toujours tout pour le grand et jamais pour nous, les petits”.
Le souvenir que j’ai de ces “giflettes”, très peu appuyées, c’est le mal que ça m’a fait, sur le coup d’abord en les prenant et en m’excusant mais encore maintenant en me reprochant d’avoir profité de mon autorité.
Je leur en ai parlé dernièrement, et eux, ils se sont marrés, en avouant qu’ils avaient fait tout pour que j’en arrive là.
Je ne fais que “me” raconter mais c’est seulement pour dire que la violence n’a jamais été une fin en soi.
Par contre, “JE SAIS GUEULER” :013

Mon dernier instituteur aimait donner des coups de règles sur les doigts. Banal, à l’époque.
Mais j’en garde un bon souvenir…: Ben, oui! Une fois ce fût à mon tour de “subir” la punition! Mais j’attrapais la règle, et en la relachant, l’instit la prend sur le pif. Pfff!
P.S: je ne me souvient plus de la suite…

c’etait tellement traumatisant que l’a refoulé de ta mémoire :violence-chainsaw:
:mrgreen:

rien de telle qu’une éducation spartiate :mrgreen:

Je m’en suis prise quelques une, des gifles, et elles ne m’avait pas calmé pour autant :116