Liseuse : liées avec Amazon/FNAC/tartampion/tralala ?

Les liseuses m’intéressent pas mal en ce moment. Je pense que certains d’entre vous ont déjà franchi le cap. Peut-être pourrez-vous m’éclairer…

Dans les tests francophones en ligne au sujet de ces engins, on lit souvent que la librairie associée n’est que peu fournie… des passages laissent penser que les Kindle ne sont compatibles qu’avec le format d’Amazon. Ma principale question : dans quelle mesure ces petites machines sont des écosystèmes fermés ? Peut-on lire tous les documents dessus (la Kobo semble être capable de tout lire sauf le .mobi de Amazon) ?

Mon approche :
– hors de question d’utiliser une liseuse compatible avec les livres électroniques d’un seul fournisseur
– hors de question d’acheter de tels livres en ligne à partir du-dit engin, je veux obtenir des e-livres sur mon PC, d’en conserver une copie etc…
– il faut pouvoir transférer des fichiers comme sur une clé USB, pas de protocole de merde dans des logiciels privateurs moisis, non merci
– support du maximum de formats connus/spécifiés
– inenvisageable de se faire fliquer, espionner par la liseuse; les modifications de bibliothèque à distance, comme documentées régulièrement sur Framasoft (suppression de tout ou partie des « droits de lecture ») = no way; pourquoi pas aucun accès internet ? Ce serait une garantie anti-spyware.

Le soucis c’est que les tests francophones ne s’intéressent pas vraiment à ces questions, font l’amalgame produit/service/écosystème, considère la connectivité des liseuses d’un bon œil (ne pas pouvoir acheter des e-livres depuis l’engin est mal noté… :078 ). Bref, j’imagine qu’en temps qu’utilisateur de logiciels libres, pas mal d’entre vous partagent cette approche, et peuvent apporter des réponses adaptées.

Une fonction indispensable est l’accès rapide/pratique à des dictionnaires, dans une optique « traduction » français-anglais-allemand (j’habite en Allemagne). Le prix est aussi un facteur important : me trimbaler avec du matos à plus de 100€ sur moi, ça m’emmerde… Je ne veux pas avoir peur d’abîmer, de casser, de me faire voler le bousin.

Question 1 :
Les Kobo ont pas l’air mal. Mais je me méfie comme de la peste de cette association avec la FNAC. Cela entraîne-t-il des verrouillages|interdictions quelconques ?

Question 2 :
Compte tenu de mon profil, quels modèles/marques seraient susceptibles de me convenir ?

http://www.lesnumeriques.com/liseuse/fnac-mini-p14419/test.html#test-complet
http://www.lesnumeriques.com/liseuse/pocketbook-touch-lux-p16011/test.html#test-complet*

  • : pour étayer le propos, « Librairie associée moins fournie que celles de la Fnac ou Amazon. » dans les points faibles… Ce modèle n’a pas l’air mal, mais cette focalisation sur la librairie associée me met le doute…

Je pense que si j’avais à en prendre une je prendrais une Cybook de bookeen, elles ont l’air assez ouverte.

Depuis bientôt deux ans j’ ai la prst-01 de Sony et je lis des .epub mais point de vue des dictionnaire dont je n’ ai pas l’ utilité elle est très mal notée sur internet donc il me semble que ça ne serait pas un modèle pour toi.

Pour lire des livres électronique il te faudra en prendre sans DRM dans tous les cas car sinon il faudra connecter ta liseuse à internet.(perso je n’ ai jamais connecté ma liseuse à internet)

salut,

pour ma part j’ai une kobo (touch), et elle n’est pas si fermée que ça

gros bémol au départ, il faut nécessairement l’enregistrer,
donc avoir un compte fnac ET installer un logiciel sur
windows pour l’activation. j’ai fais ça chez un copain.
(il parait qu’il y a des moyens de ne pas passer par windows, mais j’ai pas essayé)
Ensuite une fois activé, je n’ai plus eu à en parler.

le wifi est toujours éteint sur la liseuse, et j’utilise le logiciel
calibre pour les transferts et gérer la bibliothèque. On peut acheter des livres partout dans n’importe quel format, puis les mettre dans calibre qui fera la conversion que tu veux lors du passage vers la liseuse.
on peut aussi transférer les livres comme sur un disque externe.

La kobo lit entre autres les epubs et le format modifié spécial kobo kepub.epub qui apporte d’autres fonctions comme en particulier une numérotation des pages par chapitre pour savoir si on peut finir le chapitre avant d’éteindre la lumière ou se coucher tout de suite.

Pour les dictionnaires, un appui sur le mot fait apparaître la définition dans la langue du libre (français-> français) et (anglais->anglais).
pour la traduction, c’est un peu moins pratique, il faut a chaque fois appuyer sur le mot pour avoir (anglais->anglais) puis sélectionner dictionnaire de traduction pour avoir la traduction en français du mot.

Merci pour vos retours… La kobo mini semble pas mal. En revanche ces affaires d’activation et de dictionnaires restent un mystère pour moi.

Lien liseuse/librairie en ligne :
– Kobo partenaire de FNAC en France = nécessaire activation avec compte FNAC
– Kobo partenaire de personne dans pays X = pas d’activation nécessaire ?

Dictionnaires :
– les dictionnaires présents sont-ils dépendants du pays d’origine ? (versus toutes les Kobo européennes avec une chiée identique de dictionnaires présents)
– peut-on en installer facilement d’autres ?
– peut-on changer les dictionnaires par défaut ?

Bref ce que je redoute c’est une « segmentation de marchés » virtuelle par partenaire et par pays… C’est une pratique commerciale que je n’aime pas. Le soucis étant qu’il y a peu d’info là-dessus.

Ensuite vient la question des DRMs et de la surveillance utilisateur : être capable d’utiliser l’engin sans wifi me paraît une bonne garantie pour les kobos, le transfert comme sur un DD externe sans être lié « par le système » à une boutique particulière, yabon !

(Ça fait quand même chier cette activation en passant par Windows, à enquêter sur les moyens alternatifs)