quote="sebiseb"
Cependant, durant les précédents mandats il y a pas mal de cadavres dont on cherche encore l’assassin (et surtout le commanditaire)… Penser que “le fait du prince” ne s’attache qu’à la personnalité de sarkozy c’est être très complaisant avec ses prédécesseurs de droite comme de gauche.[/quote]C’est une question de changement d’échelle: on passe de quelques abus isolés à un système organisé au profit du nain et de ses amis. Exactement comme on pourrait comparer Ieltsine et Poutine.[quote=“sebiseb”] Le problème de sarkozy c’est qu’il ne se contrôle pas et prend des décisions qui ont une incidence politique sur des coups de tête - Et visiblement, si des personnes (de droite comme de gauche) s’en offusquent, personne n’ose vraiment lui dire NON ou STOP - C’est en cela qu’il est extrêmement dangereux ![/quote] C’est la stratégie américaine d’attaque (je ne retrouve plus le nom) reprise d’une longue traditions de stratèges: tu submerge d’un coup avec une grosse attaque ou tu fous le maximum pour désorganbiser l’ennemi, et tu entretien la pression ensuite pour qu’il ne se réorganise pas. Pour Sarkozy, ça s’appelle “la carte postale du jour”: comme tu as à chaque instant un truc sur lequel gueuler, tu oublies le truc de la veille, tout aussi craignos, pour te concentrer sur la dernière attaque, et du coup tout passe, et tu recules jour aprés jour. La seule stratégie, si les opposants pouvaient se coordonner, serait de laisser tomber sur des sujets même graves mais sur lesquels on peut revenir, et de tenir sur des piliers sur lesquels on ne pourra plus jamais revenir (privatisation de la santé, transformation des derniers services publics en services d’interet généraux, justice payante, des trucs comme ça). Descendre dans la rue systématiquement, et ne pas lacher, même si pendant ce temps la, on criminalise les fous, on dépossède les collectivité locales de leurs pouvoirs décisionnels au profit des prefets, etc (tout ça, même si ça fait mal, on pourra revenir dessus, il n’y a pas de vrais enjeux pour les élus ou ils sont intéressés eux mêmes à revenir dessus).