Modifier taille partition root

Bonjour,
Lors de l’installation j’ai laissé les taille de partition par défaut (il me semble) et maintenant je me retrouve une partition root utilisée à plus de 70% ce qui semble poser problème : j’ai déjà eu à plusieurs reprises des alertes systeme me signalant que ma partition root posait problème.

Voici les informations en détail :

  root@homijima:[/home/matiu]: fdisk -l
Disque /dev/sda : 465,8 GiB, 500107862016 octets, 976773168 secteurs
Unités : secteur de 1 × 512 = 512 octets
Taille de secteur (logique / physique) : 512 octets / 4096 octets
taille d'E/S (minimale / optimale) : 4096 octets / 4096 octets
Type d'étiquette de disque : dos
Identifiant de disque : 0xcf85617e

Périphérique Amorçage    Début       Fin  Secteurs Taille Id Type
/dev/sda1    *            2048  19531775  19529728   9,3G 83 Linux
/dev/sda2             19533822 976771071 957237250 456,5G  5 Étendue
/dev/sda5             19533824  35917823  16384000   7,8G 82 partition d'échange Linux / Solaris
/dev/sda6             35919872 976771071 940851200 448,6G 83 Linux

La partition 2 ne commence pas sur une frontière de cylindre physique.

root@homijima:[/home/matiu]: df -hT
Sys. de fichiers Type     Taille Utilisé Dispo Uti% Monté sur
udev             devtmpfs   1,9G       0  1,9G   0% /dev
tmpfs            tmpfs      387M     12M  375M   3% /run
/dev/sda1        ext4       9,1G    6,3G  2,3G  74% /
tmpfs            tmpfs      1,9G       0  1,9G   0% /dev/shm
tmpfs            tmpfs      5,0M    4,0K  5,0M   1% /run/lock
tmpfs            tmpfs      1,9G       0  1,9G   0% /sys/fs/cgroup
/dev/sda6        ext4       442G    148G  272G  36% /home
tmpfs            tmpfs      387M     20K  387M   1% /run/user/120
tmpfs            tmpfs      387M     40K  387M   1% /run/user/1000

Ma question est donc :slight_smile:exite-t-il une solution pour modifier la taille de la partition root ?
Où il faut tout re-installer en allouant plus de place à root ?
Et du coup il faudrait combien dans l’idéal pour être tranquille ?
Si je re-installe, est-ce que vous conseillez de passer par LVM (ça m’a l’ai un peu complexe pour les débutants…)

salut
je conseille plutot 50Go si tu laisses tout sauf /home dans / et que tu n’abuses de /opt et /var/www/ par exemple.

pour la modifier, si tu as de la place sur le disque,
je pense que simplement booter sur une clé et changer la taille par gparted par exemple marchera ( sûr à 99,9 % )

Ah ? Aucun problème ici pourtant.

$ df -hT /
Sys. fich.   Type Taille Util. Dispo Uti% Monté sur
/dev/sda11   ext4   4,6G  3,9G  494M  89% /

Y a-t-il eu de vrais messages d’erreur ?

Si tu veux profiter de l’occasion pour réinstaller avec LVM, je ne peux que t’encourager. Mais il faut impérativement maîtriser les concepts et les commandes lvm de base pour faire face à l’indispensable maintenance. Pas d’interface graphique à la Gparted pour gérer les volumes logiques.

Sinon, il y a plein de méthodes pour agrandir la racine.

  • A froid, avec Gparted depuis un système live comme déjà suggéré par @dindoun. C’est le plus confortable. Méthode bourrin : réduire/déplacer la partition home vers la droite, déplacer la partition swap et la partition étendue vers la droite, et agrandir la partition racine. Déplacer les partitions est le seul moyen pour agrandir la racine de plus de 8 Go.

  • Pour le sport : à chaud, depuis le système installé. Se connecter directement en root sans passer par un compte utilisateur normal pour ne pas utiliser /home. Désactiver et supprimer la partition de swap. Agrandir la partition racine de 8 Go avec parted puis son système de fichiers avec resize2fs. Réduire le système de fichiers de la partition home de 8 Go avec resize2fs puis la partition elle-même avec parted (attention à la différence Gio/Go). Recréer une partition de swap à la fin du disque et l’initialiser avec mkswap en lui donnant le même UUID que l’ancien, voir dans /etc/fstab.

Avec LVM, ça se ferait à chaud en deux petites commandes depuis le système installé sans rien arrêter.

LVM devrait être proposé par défaut, ça simplifie tellement l’allocation de l’espace disque.

LVM est proposé dans les quelques choix de partitionnement assisté de l’installateur Debian.

Mais le problème, c’est que LVM est mal exploité par le partitionnement assisté qui alloue tout l’espace disponible et ne garde aucune réserve pour les futurs agrandissements, réduisant à néant un des gros avantages de LVM.

Si on veut exploiter correctement LVM, il faut opter pour le partitionnement manuel, ce qui est assez fastidieux il faut le reconnaître.

En effet, ça demanderait un changement complet de fonctionnement du partitionneur de debian-installer ainsi que des outils graphique et/ou automatiques pour les utilisateurs qui ne maîtrisent pas trop.
Enfin, ce qui demande le moins d’entretien, ça reste toujours le modèle une partition pour la racine et, si on veut du swap, on crée un fichier pour ça (méthode que je n’utilse absolument jamais).

Pas forcément. Par exemple il faudrait qu’il demande la quantité ou le pourcentage d’espace libre à garder en réserve. Ce n’est pas un gros changement.

Je viens de voir qu’il existe quelques outils graphiques de gestion de LVM comme system-config-lvm (mais il n’est plus dans testing/sid, c’est mauvais signe) ou kvpm (pour KDE).

Ça ne marche pas avec certains systèmes de fichiers comme btrfs.

Ah bon ? Et pourquoi donc ? C’est un fichier, un fichier est un fichier.

Non, le swap n’est pas un fichier comme les autres. Du moins il n’est pas utilisé comme un fichier normal par le noyau qui y accède directement sans passer par le système de fichiers. Voir les notes concernant les fichiers “à trous” (sparse files) et btrfs à la fin de la page de manuel de swapon(8).

swapon risque de ne pas fonctionner correctement lors de l’utilisation d’un fichier d’échange avec certaines versions de Btrfs. C’est parce que Btrfs utilise la copie sur écriture : l’emplacement du fichier risque de ne pas être statique avec pour conséquence possible une corruption. Btrfs interdit activement l’utilisation de fichiers d’échange sur ses systèmes de fichiers en refusant de correspondre avec le fichier.