Partition primaire ou logique

Bonjour, est-ce qu’il est préférable de mettre son /home et le swap sur une partition primaire ou logique et qu’elles sont les différences si tant est qu’il y en a ?

Aucune importance, seul Windows a besoin de bouter sur une partition primaire, c’est tout.

Petite précision, on est limité à 4 partitions primaires. Par contre une partition primaire peut contenir plusieurs partitions logiques. Combien ? je ne sais pas.

Salut,

Petite précision de plus…

En effet, dans la pluspart des cas cela à peu ou pas d’importance(PC)… Cependant, d’un point de vue système, pour accéder à une partition logique, il y a tout de même plusieurs étapes. Il faut accéder à la partition “Extended” pour pouvoir atteindre la partition logique.

Bien sûr, c’est insignifiant dans la majorité des cas, mais sur certain système nécéssitant beaucoup d’accès disque, on peut perdre beaucoup sur les I/O, ajoute à cela certains défauts d’ext3(regardes le temps que prend l’éffacement d’un gros fichier)…

L’important dans ton cas est de connaitre les limites du système que tu utilises. Après, tu fais comme tu le sent. La règle de base étant: 4 primaires DONT MAXIMUM 1 extended; elle même subdivisable, de mémoire, en 64 partitions logiques maximum. Dans le cas de la Debian, la limite est de 15 partitions au total par disque.

a+

Debcool

Je me souviens que lorsque j’ai commencé linux, il y a une dizaine d’année, il était conseillé de mettre la swap sur une partition primaire et le plus proche possible du début du disque afin d’améliorer les performances pour les raisons qu’indique debcool, à savoir les accès disque fréquents. J’ai donc pris l’habitude de mettre la swap sur (h/s)da2 primaire.
Mais je ne sais pas si c’est encore d’actualité, car je te parle d’un temps où une excellente bécanne avait 128Mo ou 256Mo de ram et que donc la swap était extrêmement sollicitée, un temps où il fallait installer la partition de boot avant le 1024ème cylindre du disque dur, un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre (oups ! je m’égare :stuck_out_tongue:).

Aucun intérêt à mettre /home ou le swap dans une partition principale. Il y a un intérêt seulement pour la partition qui contient l’amorce du chargeur, généralement /boot, ou / si pas de /boot séparée.

Non, Linux aussi, si on n’installe pas son chargeur dans le MBR mais dans le secteur d’amorce d’une partition, laquelle doit alors être une partition principale. Et il y un intérêt à procéder ainsi dans le cas d’un système multiboot, notamment avec Windows : en effet l’installation ou la réinstallation de Windows écrase le MBR et donc le chargeur de Linux s’il est dedans. Il faut donc ensuite booter sur un média amovible tel que le CD d’installation de Debian en mode “rescue” pour réinstaller le chargeur.

On peut aussi installer le chargeur (au moins lilo) dans le secteur d’amorce de la partition étendue (EBR, extended boot record), si on n’a pas de partition principale disponible pour Linux. C’est ce que j’ai fait sur une de mes machines. Mais c’est un peu délicat car peu d’outils de partitionnement permettent de définir la partition étendue comme active (pourtant du point de vue du code amorce du MBR, la partition étendue est une partition principale comme une autre), et celui de Windows notamment ne le permet pas. Après (ré)installation de Windows il faut donc là aussi booter sur un média amovible pour redéfinir la partition active. Cela revient donc à peu près au même que de devoir réinstaller le chargeur dans le MBR.

4 partitions principales dans une table de partition au format MBR, le format classique sur PC. Bien plus dans une table au format GPT (GUID Partition Table) défini par le standard EFI (utilisé sur Mac, destiné à remplacer le BIOS sur PC).

Le nombre de partitions logiques dans une partition étendue n’a pas de limitation formelle. Par contre sous Linux sur un disque vu comme IDE (/dev/hdX) seules les 59 premières partitions logiques sont accessibles par /dev/hdX5 à /dev/hdX63, et sur un disque vu comme SCSI (/dev/sdX donc incluant SATA, USB) seules les 11 premières partitions logiques sont accessibles par /dev/sdX5 à sdX15.

[quote=“debcool”]Cependant, d’un point de vue système, pour accéder à une partition logique, il y a tout de même plusieurs étapes. Il faut accéder à la partition “Extended” pour pouvoir atteindre la partition logique.

Bien sûr, c’est insignifiant dans la majorité des cas, mais sur certain système nécéssitant beaucoup d’accès disque, on peut perdre beaucoup sur les I/O[/quote]
Non, c’est sans incidence sur les performances. Cette indirection n’est pertinente qu’au montage du disque lorsque le noyau énumére ses partitions et calcule leurs positions de début et de fin. A l’utilisation, il n’y a aucune différence entre partition principales et logiques.

Je ne pensais pas au MBR mais au système lui même, un Windows sur une partition étendue ne peut pas bouter (je crois bien) où que soit le MBR, mais si quelqu’un peut confirmer…
Par contre j’ignorais la possibilité d’un chargeur sur le secteur d’amorce d’une partition étendue.

Le MBR est toujours au même endroit, c’est le premier secteur du disque.

Le système de Windows (\winnt ou \windows selon les versions) peut très bien être sur une partition étendue. C’est seulement le chargeur (ntldr pour la famille NT, io.sys pour la famille 9x) qui doit être sur une partition active donc principale. Pareil que Linux en somme, excepté que l’amorce du chargeur de Windows ne peut pas être installée directement dans le MBR du disque.

C’est le cas de la machine dont je parlais plus haut :

  • Windows 98 dans l’unique partition principale C:
  • Windows 2000 dans une partition logique (sauf le chargeur dans C:)
  • Debian dans plusieurs partitions logiques
  • amorce de lilo dans l’EBR de la partition étendue (qui est marquée active)

Elle est bizarre mon installation ?

Décidemment j’ai un souci avec le vocabulaire. Par MBR j’entends «code rendant amorcable un disque ou une partition» (en fait ce serait disque uniquement); le MBR peut soit charger l’OS soit chainer sur un autre «MBR» (que tu appelles (à raison) lanceur).

En fait, la raison pour laquelle je ne différencie pas le MBR du disque du «lanceur» d’une partition est qu’il n’y a pas de réelles différences entre un disque et une partition, tu peux même partitionner une partition:

[code]Disk /dev/sda5: 6201 MB, 6201828864 bytes
255 heads, 63 sectors/track, 753 cylinders
Units = cylinders of 16065 * 512 = 8225280 bytes
Disk identifier: 0xd112bd43

 Device Boot      Start         End      Blocks   Id  System

/dev/sda5p1 1 400 3212968+ 83 Linux
/dev/sda5p2 401 753 2835472+ 82 Linux swap / Solaris

Command (m for help): w
The partition table has been altered!

Calling ioctl() to re-read partition table.
[/code]
Par contre je n’ai jamais essayé de bouter sur une partition principale d’une partion logique d’une partition étendue :slightly_smiling:

Si j’ai bien compris, tu as un MBR sur le disque chainant sur des lanceurs sur les partitions appropriées primaires et sur un lanceur lilo sur ta partition étendue qui boute ton linux. Intérêt: tu n’as pas à retoucher linux sur tu modifies Windows.
En ce qui me concerne, je met tout sur le MBR du disque, c’est plus centralisé, mais c’est vrai que quelque chose coince, plus rien ne démarre et c’est vrai que je n’ai pas de Windows sur ma machine.

En fait je distingue deux choses :

  • l’amorce, qui est un petit bout de code situé dans le premier secteur d’un disque (MBR) ou d’une partition,
  • le chargeur, programme plus gros généralement situé sur une partition, qui sert à lancer un ou plusieurs OS.

L’amorce peut constituer la première étape du chargeur (ex: lilo, grub, amorce d’une partition de boot Windows 9x qui lance io.sys, amorce d’une partition de boot Windows NT qui lance ntldr), ou bien être indépendant (ex: code standard du MBR qui charge l’amorce de la partition principale marquée active).

Tu as raison sur le fond, il n’y a pas de différence fondamentale entre un disque et une partition : ce sont des conteneurs. Mais en pratique, il faut tenir compte des limitations des différentes amorces et chargeurs. Par exemple l’amorce standard du MBR n’est pas capable d’amorcer autre chose qu’une partition principale. Si on avait créé un code amorce standard pour l’EBR d’une partition étendue, qui aurait été capable d’amorcer une partition logique, alors on aurait pu définir simplement n’importe quelle partition logique comme active, ce qui aurait bien simplifié les choses.

Dans ma chaîne, il y a :

  • l’amorce standard du MBR qui amorce la partition active, ici la partition étendue
  • l’amorce de lilo située dans l’EBR de la partition étendue, qui charge le reste de lilo situé dans /boot qui est une partition logique
  • le chargeur lilo, qui permet soit de charger un noyau Linux soit d’amorcer la partition principale
  • l’amorce de la partition principale qui lance le chargeur de Windows 2000, ntldr, situé sur cette même partition
  • ntldr qui permet de charger Windows 2000 situé sur une partition logique ou Windows 98 (io.sys) situé sur la partition principale.

Si tu n’as pas de Windows susceptible d’écraser le MBR sur ta machine, tu n’as effectivement aucun besoin de t’embêter et tu peux mettre l’amorce du chargeur directement dans le MBR, avec éventuellement des chaînages vers les amorces d’autres chargeurs situées dans des partitions principales ou étendues.

Le Master Boot Record est sur le secteur physique 0 il dit détermine quel partition est active et qu’il faut lancer.
Le Boot sector est le secteur 0 d’une partition qui permet éventuellement de lancer l’OS si la partition est bootable.

Il y a un ordre : MBR puis Boot Sector.

Bonjour,
Pour faire simple (les explications ci-dessus si tu es nouveau sous Linux sont un peu… comment dire… sans fâcher tout le monde… techniques !)

Si tu n’a qu’un seul système : 1 partition principale contenant le / et un partition logique (contenant une partition /home et une /swap)

Si tu as plusieurs système (Windows le + chi… à installer) 1 partition principale contenant Windows (la première - Windows doit être installé au tout début du premier disque dur, et de préférence avant d’autres systèmes sinon il faudra faire de la ligne de commande pour ré-accéder à Linux) 1 deuxième partition principale contenant le / (Debian ce serait sympa…) et un partition logique (contenant une partition /home et une /swap)

Après tu peux rentrer dans des considérations plus “techniques”, et une infinité d’options sont possibles, mais il vaut mieux commencer simplement…

[quote=“dmon”]Le Master Boot Record est sur le secteur physique 0 il dit détermine quel partition est active et qu’il faut lancer.
Le Boot sector est le secteur 0 d’une partition qui permet éventuellement de lancer l’OS si la partition est bootable.[/quote]
Ceci est valable uniquement dans le modèle classique défini par Microsoft pour DOS et Windows. Le chargeur de Linux peut être installé dans le MBR, et dans ce cas la partition active et son secteur de boot sont sans objet puisque le chargeur charge directement l’image du noyau où qu’elle soit.

Il me semble qu’une réponse simple à la question simple a déjà été faite : il n’y a aucun avantage particulier à mettre /home et le swap dans des partitions principales plutôt que dans des partitions logiques. Le reste de la discussion, c’est du bonus.

Si l’unique système est Linux, même pas besoin de partition principale : si on installe le chargeur dans le MBR du disque on peut n’utiliser que des partitions logiques.

Non, on peut installer Windows n’importe où. La seule contrainte, c’est que son chargeur doit être dans la partition principale active.

Bonjour à tous,

moi ce que je voudrais savoirs concrètement c’est combien de partitions primaires peut-on mettre sous Windows???
et quelles sont les règles à respecter dans ce cas, même si après avoirs crée une partition primaire tu peux en mettre autant que tu veux en “slave” façon de parler bien-sur :slightly_smiling:

moi c’est la question du primaire qui me trotte d’après ce que je viens de lire sur le forum il y a trop moyen de s’emmêler les pinceaux :unamused: et j’aurais besoin d’une réponse claire et net sur le sujet si ya kk1 qui pourrais me répondre sincèrement se serais trop cool vue que c’est la matière que j’sui occuper à voir en formation technicien/pc/reseau/VOIP et ca m’aiderais fortement et je remercie d’avance la personne ou les prs qui pourrais m’aidé à ce sujet là…

et combien de partitions primaires peut-on en mettre sous Linux par la meme occaZz idem pour les slave…

Je vous remercie d’avance :wink: et j’espère avoirs une réponse

Ben

[quote=“BnX”]Bonjour à tous,

moi ce que je voudrais savoirs concrètement c’est combien de partitions primaires peut-on mettre sous Windows???
[/quote]
dans l’ordre sa donne:

note sa dépant du type de système de fichier que tu choisi lvm est très performant mai aussi très compliquer pour un débutant.

Ton windows a besoin d’une partition bootable en genéral c’est du ntfs
tu l’install en premier.

avec lvm t’est pas limiter mai si tu connait pas le sujet je te conseil de faire autrement.
je resume:
1 partition principal ton M$
1 partition principal pour /boot (grub) (partition facultatif)
1 etendue sure le reste qui va contenir:
1 /
1 /home
1 /swap

en ext4 pour linux
enjoy :slightly_smiling:

Re tout le monde,

merci à vous les gars =) j’en prend note

:wink:
Ben

Bonsoir,

Attention, LVM n’est pas un système de fichier :wink:

Aucun intérêt à mettre /home ou le swap dans une partition principale. Il y a un intérêt seulement pour la partition qui contient l’amorce du chargeur, généralement /boot, ou / si pas de /boot séparée.

Non, Linux aussi, si on n’installe pas son chargeur dans le MBR mais dans le secteur d’amorce d’une partition, laquelle doit alors être une partition principale. Et il y un intérêt à procéder ainsi dans le cas d’un système multiboot, notamment avec Windows : en effet l’installation ou la réinstallation de Windows écrase le MBR et donc le chargeur de Linux s’il est dedans. Il faut donc ensuite booter sur un média amovible tel que le CD d’installation de Debian en mode “rescue” pour réinstaller le chargeur.

On peut aussi installer le chargeur (au moins lilo) dans le secteur d’amorce de la partition étendue (EBR, extended boot record), si on n’a pas de partition principale disponible pour Linux. C’est ce que j’ai fait sur une de mes machines. Mais c’est un peu délicat car peu d’outils de partitionnement permettent de définir la partition étendue comme active (pourtant du point de vue du code amorce du MBR, la partition étendue est une partition principale comme une autre), et celui de Windows notamment ne le permet pas. Après (ré)installation de Windows il faut donc là aussi booter sur un média amovible pour redéfinir la partition active. Cela revient donc à peu près au même que de devoir réinstaller le chargeur dans le MBR.

4 partitions principales dans une table de partition au format MBR, le format classique sur PC. Bien plus dans une table au format GPT (GUID Partition Table) défini par le standard EFI (utilisé sur Mac, destiné à remplacer le BIOS sur PC).

Le nombre de partitions logiques dans une partition étendue n’a pas de limitation formelle. Par contre sous Linux sur un disque vu comme IDE (/dev/hdX) seules les 59 premières partitions logiques sont accessibles par /dev/hdX5 à /dev/hdX63, et sur un disque vu comme SCSI (/dev/sdX donc incluant SATA, USB) seules les 11 premières partitions logiques sont accessibles par /dev/sdX5 à sdX15.

[quote=“debcool”]Cependant, d’un point de vue système, pour accéder à une partition logique, il y a tout de même plusieurs étapes. Il faut accéder à la partition “Extended” pour pouvoir atteindre la partition logique.

Bien sûr, c’est insignifiant dans la majorité des cas, mais sur certain système nécéssitant beaucoup d’accès disque, on peut perdre beaucoup sur les I/O[/quote]
Non, c’est sans incidence sur les performances. Cette indirection n’est pertinente qu’au montage du disque lorsque le noyau énumére ses partitions et calcule leurs positions de début et de fin. A l’utilisation, il n’y a aucune différence entre partition principales et logiques.[/quote]

Bonjour Pascal quelle est la différence d’avoir une /home “logique” pour la réinstallation d’un système? Merci (/home dans ce cas est elle considérée comme un disque à monter?)