Partitionnement DD pour station bureau

Il est raisonnable de mettre le swap égale au moins à la RAM, tabnt sur machine de bureau (hibernation) que sur serveur (le swap permet à un serveur de ne jamais tuer un processus: il rame, il galère mais les processus restent).

Merci, je ne me sers pas VM et je ne pense pas que ça concerne un débutant, si ?

On va donc terminer sur cette taille de SWAP en la plaçant au niveau de la mémoire vive, et même d’arrondir celle-là au 1/2 Go supérieur.
Éventuellement, on peut indiquer au débutant la commande pour connaître la taille de cette mémoire vive ?
$ cat /proc/meminfo | grep MemTotal
Il y a ptet plus court :question:

[quote=“ricardo”]On va donc terminer sur cette taille de SWAP en la plaçant au niveau de la mémoire vive, et même d’arrondir celle-là au 1/2 Go supérieur.
[/quote]

Oui si il y a au moins de 2 gigas de ram, en dessous il est plutot conseillé de doubler la swap(enfin c’ est ce que j’ ai lu quelque part)

On a donc, dans l’ordre :

/ taille = 2 à 3 Gb ; Système de fichier = ext3 ; partition primaire.
SWAP taille = celle de la mémoire vive ( $ cat /proc/meminfo | grep MemTotal ), augmentée de 0,5 Gb ; partition primaire.

On passe à quelle partition et toujours en “primaire” ou on entame les partitions logiques : /home, /tmp, /usr ou /var :question:

Il me semble qu’il y a une faille dans le raisonnement. Si le swap est déjà rempli avec des données swappées, comment on fait pour y faire rentrer le contenu de la RAM ? Au pire, il faudrait faire tenir RAM+swap dans swap, ce n’est pas possible.
Logiquement, il faudrait un espace de la taille de la RAM mais qui soit utilisé exclusivement pour l’hibernation, pas pour le swap.

Intéressant ce raisonnement :017
deux SWAP donc :smiley:

Je ne suis pas tout à fait d’accord. Je vois plutôt le swap comme ayant deux utilités, non simultanée. Que la mémoire nécessaire dépasse parfois de la RAM pour déborder dans le swap, ok. C’est un usage du swap. Mais lorsqu’on met un ordinateur en hibernation, on arrête généralement les logiciels, ou du moins les plus importants. Et la mémoire nécessaire rentre donc dans la RAM.

Pour les ordinateurs avec peu de RAM, la logique est certainement différente. D’où le “RAM*2” pour le swap.

/home en dernier vu qu’ on peut lui laisser tout l’ espace qui restera(pour les autres je ne saurais dire vu que je ne les sépare pas)

Oui, dommage que je n’ ai pas l’ adresse ou j’ avais vu ça avec mon ancien pc mais il y avait un tableau qui donnait à peu près la swap nécessaire en fonction de la ram présente(en utilisation bureautique il me semble qu’ ils disaient pas besoin de swap à partir de 4 gigas de ram)

Sauf pour l’hibernation, pour l’utiliser un utilisateur qui a 4Go de Ram devra avoir un swap sur disque de 4Go au moins.

Aprés peut etre qu’avec d’autre programme que celui par defaut genre uswsusp la donne change, je n’en sait rien. Je sais juste que sous Gnome, par defaut il faut, dans le cas d’une utilisation dérisoire du swap disk (comme c’est le cas à partir de 2Go de Ram) une partition de taille égale à la Ram, pour un PC avec peu de ram où le swap disk est utilisé il faut un swap d’environ 2x la ram.

Allez, on va rester sur :

/ taille = 2 à 3 Gb ; Système de fichier = ext3 ; partition primaire.
SWAP taille = celle de la mémoire vive ( $ cat /proc/meminfo | grep MemTotal ), augmentée de 0,5 Gb ; partition primaire.

On passe maintenant à la suite.
Il reste une dernière possibilité (si je me souviens bien) de partition en “primaire”, avant la “étendue”, qui englobera les “logiques”.
Est-ce qu’on conserve cette dernière primaire pour le /home :question:
Dans ce cas, on décidera de sa taille, une fois les autres connues.

Salut,

J’ai raté un truc ? Pourquoi primaire ?

Pour ma part pour une machine de bureau, c’est généralement :

  • primaire : /
  • Étendue
    |- SWAP
    |- /home

D’ailleurs je n’ai jamais compris cette histoire… Pourquoi être limité à 4 primaire ? (une limitation msdos ?)
Il n’est pas possible de mettre tout en Etendu ?
Le flag “boot” ne sert à rien sous Linux, pourquoi est-il proposé par l’installeur ?

[quote=“lol”]Salut,

J’ai raté un truc ? Pourquoi primaire ?

Pour ma part pour une machine de bureau, c’est généralement :

  • primaire : /
  • Étendue
    |- SWAP
    |- /home

D’ailleurs je n’ai jamais compris cette histoire… Pourquoi être limité à 4 primaire ? (une limitation msdos ?)
Il n’est pas possible de mettre tout en Etendu ?
Le flag “boot” ne sert à rien sous Linux, pourquoi est-il proposé par l’installeur ?[/quote]

Pour une fois que ce n’est pas de la faute à M$ mais à un groupe ayant défini les premières normes d’un PC (IBM, Lotus, …) Et pour des disques de 10 Mo ils avaient vu large.
IL y a bien longtemps que certains systèmes se sont affranchis de cette limite (slice) et quand on nous propose un système plus moderne encore (LVM) nous trainons des pieds.

[quote=“lol”]Salut,

J’ai raté un truc ? Pourquoi primaire ?

Pour ma part pour une machine de bureau, c’est généralement :

  • primaire : /
  • Étendue
    |- SWAP
    |- /home

D’ailleurs je n’ai jamais compris cette histoire… Pourquoi être limité à 4 primaire ? (une limitation msdos ?)
Il n’est pas possible de mettre tout en Etendu ?
Le flag “boot” ne sert à rien sous Linux, pourquoi est-il proposé par l’installeur ?[/quote]

Ce n’est pas moi qui te répondrai mais s’il y a des “explicateurs” de la chose, le débat est ouvert
Alors m’sieurs-dames,
Partitions PRIMAIRES / Partitions LOGIQUES
QUOI VA OÙ :question: :question: :question:

Pour le swap ? Strictement aucun intérêt.

Oui, en gros. La limitation vient du format de la table de partition dans le MBR, le premier secteur du disque. Cette limitation saute avec le nouveau format GPT (GUID Partition Table) utilisé notamment sur les machines avec firmware EFI (Extensible Firmware Interface) en remplacement du BIOS.

Si, mais ça limite le nombre de partitions exploitables à 11 partitions logiques sur un disque “SCSI” (sdx5 à sdx15) contre 14 en comptant les partitions primaires (sdx1 à sdx4 moins une non utilisable directement qui sert de partition étendue).

Le flag “boot” sert toujours si le code amorce du MBR contient un chargeur d’amorçage de partition qui en tient compte. C’est le cas notamment du code de MBR standard de Microsoft et de celui, un peu plus évolué, qui peut être installé par le paquet mbr. Ce sont les chargeurs d’amorçage de Linux (lilo, grub) qui n’en tiennent pas compte.

On peut avoir envie d’installer un chargeur d’amorçage de partition indépendant de tout OS installé sur la machine, notamment dans le cas d’un système multiboot. Dans ce cas les partitions principales deviennent une ressource rare et donc précieuse si le chargeur ne peut amorcer que les partitions principales, il convient de ne pas les gaspiller en y mettant le swap par exemple mais en les réservant comme partitions de boot des différents systèmes.

Tout en étendue est faisable en disque MBR type PC sous linux mais pas en FreeBSD ou Microsoft, d’où des politiques de partitionnement qui prennent en compte la cohabitation.
Utiliser les 4 principales avec linux c’est s’interdire d’installer des OS d’autre sorte sur ce disque.
S’il n’y a pas d’autre OS sur le disque , primaire/étendue n’a pas d’importance.
( hors la cohérence de partitionnement, laissons tomber ce point, je complique) .
exemple .
/dev/sda5 première partition sur le disque , démarrable, racine du système.

ce guide n’aborde pas la cohabitation avec d’autres OS et va au plus simple.

disque entier
/
swap
/home
trois partitions, primaires ou étendue aucune importance .
On procéde dans cet ordre, d’abord la racine puis la swap, et on laisse la part restante pour /home

[quote=“PascalHambourg”]

Si, mais ça limite le nombre de partitions exploitables à 11 partitions logiques sur un disque “SCSI” (sdx5 à sdx15) contre 14 en comptant les partitions primaires (sdx1 à sdx4 moins une non utilisable directement qui sert de partition étendue).[/quote]
Cette affirmation n’est valable que pour les disques scsi, je suppose car je n’ai jamais lu que le nombre des lecteurs logiques était limité ???

Vraiment très difficile de plaire à tout le monde.
Je retiens donc que le côté primaire/logique n’a pas d’importance.
Je rappelle quand même qu’on part sur l’hypothèse d’une installation de Debian, sur un DD vierge de tout autre OS.
Personnellemnt, je suis contre les cohabitations, surtout à l’heure où un DD ne coûte plus la peau des fesses. Cela n’est que mon avis.
Par contre, je suis “pour” et je pratique, le cumul de deux voire trois versions différentes de Debain : stable, testing et unstable. Mais là n(est pas le propos de ce fil.

Donc, pensez-vous que l’on pourrait informer le débutant (à qui s’adressera le futur tuto, issu de ces discussions), qu’il peut choisir l’ordre et l’état (mot exact pour “primaire” ou “secondaire” :question: ) de ses partitions, comme il l’entend ?
Il conviendrait, toutefois, de le mettre en garde qu’avant d’exploiter une quatrième partition primaire, il lui faut créer la partition étendue.
PARTIE MODIFIÉE :
Cette dernière, considérée comme un conteneur, supportera 11 “partitions logiques” supplémentaires pour le cas d’un DD SCSI ou S-ATA. Amplement suffisant donc.

Re,

Les SATA sont considérés par le système comme des disques scsi.
sdx et non plus hdx

Là n’est pas la question : sont-ils concernés par une limitation des lecteurs logiques, comme évoqué par Pascal plus haut, pour les “scsi” seulement, je crois ???

Si je compte bien, on en est à 3 partitions recommandées là, non ? Donc on s’en fout un peu de la limitation. La question doit plutot se poser pour les serveur dans le cas de partition dédiée pour /tmp etc…