Partitionnement DD pour station bureau

L’ article a l’ air de dater de 2007 et ne parle pas des disques sata par contre.

Re,

Pascal met “scsi” entre parenthèse, je suppose que cela concerne donc les vrais scsi comme les “faux” (les Satas considérés comme tel). Et comme il précise sdx, je pense que ça s’applique aussi aux disques satas.

Mais QUID des disques IDE (hdx) ?

Ceci dit c’est une discussion pointue, je ne suis jamais allé jusqu’à 14… (une dizaine tout au plus…) :wink:

Edit : Réponse avec nanard…
@Blacksad, oui dans l’absolu on s’en cogne, mais si on pense écrire un truc là-dessus, c’est mieux d’avoir des infos précises. Et puis c’est intéressant, non ? :smiley:

Patience : pour l’instant, station bureau, pour les serveurs, on verra les spécificités ensuite.

[quote=“lol”]Re,

Pascal met “scsi” entre parenthèse, je suppose que cela concerne donc les vrais scsi comme les “faux” (les Satas considérés comme tel). Et comme il précise sdx, je pense que ça s’applique aussi aux disques satas.

Mais QUID des disques IDE (hdx) ?

Ceci dit c’est une discussion pointue, je ne suis jamais allé jusqu’à 14… (une dizaine tout au plus…) :wink:

[/quote]
C’est vrai que c’est secondaire mais j’aimerais quand même une certitude, si quelqu’un peut l’apporter.
J’ai lu, en effet pour les SCSI et les IDE mais qu’en est-il des S-ATA ??? son,t-ils considérés comme SCSI pour cette restriction ???

Linux ne peut prendre en charge qu'un nombre limité de partitions par disque. Ainsi avec Linux, vous disposez de 4 partitions primaires (dont 3 utilisables si vous utilisez les partitions logiques) et au mieux 15 partitions en tout sur un disque SCSI (63 en tout sur un disque IDE).

EDIT :
grilled par Nanar :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Bonjour,
Je peut affirmer qu’avec un DD sata je n’ai pas pu dépasser 12 partitions logiques ( soit 15 au total ).
Celle qui étaient en supplément était “visible” mais n’était pas utilisable par le système.

Quelques précisions sur cette limitation du nombre de partitions.

  1. Le format de partition étendue et des partitions logiques, qui est en fait un format récursif, la partition étendue principale (nommée) contenant la première partition logique (nommée) et une nouvelle partition logique étendue (non nommée) qui contient la seconde partition logique (nommée) et une nouvelle partition étendue (non nommée) et ainsi de suite, ne limite pas en soi le nombre de partitions logiques. Les outils de gestion de partitions peuvent donc en théorie manipuler un nombre quelconque de partitions logiques.

  2. Quand j’écris “SCSI” entre guillemets, c’est pour désigner les périphériques vus par le noyau (car présentés comme tels par leur pilote) comme des disques SCSI, c’est-à-dire dont le nom commence par “sd”. Cela inclut entre autres les périphériques de stockage de masse USB (clés de mémoire flash et disques externes connectés en USB), les disques connectés en Firewire et les disques IDE/PATA et SATA connectés à un contrôleur hôte géré par un pilote libata, et bien sûr les vrais disques SCSI. En gros tout sauf les disques IDE/PATA et SATA avec un ancien pilote “IDE”.

  3. Il n’y a pas de différence de structure de partition entre un disque IDE, SATA, SCSI. En particulier, un même disque IDE/PATA ne change pas de structure lorsqu’on passe du pilote traditionnel “IDE” qui le faisait voir comme /dev/hdx au nouveau pilote “PATA” (libata) qui le fait voir comme /dev/sdy.

  4. Comme tous les Unix, le noyau Linux désigne chaque périphérique par son type (bloc ou caractère) et par un couple unique de deux numéros dits “majeur” et “mineur” codés sur 8 bits, soit 0 à 255. Les noms de périphériques dans /dev sont des fichiers spéciaux qui contiennent ces deux numéros, qu’on peut voir avec ls -l, par exemple :

$ ls -lv /dev/sda*
brw-rw---- 1 root disk 8,  0 Mar 14  2002 /dev/sda
brw-rw---- 1 root disk 8,  1 Mar 14  2002 /dev/sda1
brw-rw---- 1 root disk 8,  2 Mar 14  2002 /dev/sda2
brw-rw---- 1 root disk 8,  3 Mar 14  2002 /dev/sda3
brw-rw---- 1 root disk 8,  4 Mar 14  2002 /dev/sda4
brw-rw---- 1 root disk 8,  5 Mar 14  2002 /dev/sda5
brw-rw---- 1 root disk 8,  6 Mar 14  2002 /dev/sda6
brw-rw---- 1 root disk 8,  7 Mar 14  2002 /dev/sda7
brw-rw---- 1 root disk 8,  8 Mar 14  2002 /dev/sda8
brw-rw---- 1 root disk 8,  9 Mar 14  2002 /dev/sda9
brw-rw---- 1 root disk 8, 10 Mar 14  2002 /dev/sda10
brw-rw---- 1 root disk 8, 11 Mar 14  2002 /dev/sda11
brw-rw---- 1 root disk 8, 12 Mar 14  2002 /dev/sda12
brw-rw---- 1 root disk 8, 13 Mar 14  2002 /dev/sda13
brw-rw---- 1 root disk 8, 14 Mar 14  2002 /dev/sda14
brw-rw---- 1 root disk 8, 15 Mar 14  2002 /dev/sda15

Le “b” en début de ligne indique qu’un disque et ses partitions sont bien des périphériques de type bloc (par opposition à une console ou un port série qui sont des périphériques de type caractère). Le disque entier a les numéros majeurs et mineur (8,0) et ses partitions ont les numéros mineurs suivants, dans la limite de 15. Pour un disque “IDE” comme /dev/hda, ce serait 63. Ça a été défini comme ça, ne me demandez pas pourquoi et on n’y peut rien. La liste des périphériques standard et de leurs numéros est contenue dans le fichiers devices.txt de la documentation du noyau.

  1. Pour les disques ayant une table de partition au format DOS/MBR, les numéros de partition 1 à 4 sont réservés aux quatre partitions principales qu’elles existent ou pas, y compris la partition étendue, et les numéros 5 et suivants sont affectés aux partitions logiques. Pour les disques ayant un autre format de partitionnement, notamment GPT, cette distinction principale/logique n’existe pas. En revanche la limite du nombre de partitions gérées par le noyau demeure car elle est indépendante du format de partitionnement.

  2. En conséquence des points qui précèdent, attention lors de la transition d’un pilote “IDE” vers un pilote “PATA” : si un disque contient des partitions au-delà de 15 (donc plus de 11 partitions logiques en format DOS/MBR), le noyau ne leur attribuera pas de numéros majeur et mineur. Néanmoins il y a peut-être une solution pour y accéder, que je n’ai jamais testée : le programme kpartx (paquet du même nom), par l’intermédiaire du device-mapper, pourrait affecter des noms de périphériques (et les numéros majeurs et mineurs correspondants) dynamiques pour ces partitions. C’est le même principe que les volumes LVM. En fait on peut le faire directement à la main avec dmsetup si on connaît l’adresse de début et la taille exactes d’une partition, mais faut pas se louper.

D’autres questions ?

Pour l’instant ça va aller…
Laisse moi une semaine pour digérer ça… :wink:

Il faudrait l’essayer “kpartx”…

Quant au vrai LVM, a priori j’aime bien, surtout avec les gros disque, tu ne sais pas toujours quoi faire de l’espace à l’installation.

C’est un peu déroutant au début (LVM). Le risque n’est-il pas de finir avec des tranches de saucisson un peu trop éloignées les unes des autres (pas très bon pour le matériel ça, non ?). C’est une idée qui ne me plait qu’a moitié… c’est une idée sans fondement peut-être.
Il n’y a pas un utilitaire d’ailleurs qui puisse remettre de l’ordre dans les “tranches” LVM ?

Toute médaille a son revers. La souplesse d’utilisation de l’espace disque offerte par LVM se fait au détriment des performances, à cause de la fragmentation induite.

Cette parenthèse (intéressante) terminée, on passe à la suite, en gardant à l’esprit qu’on est toujours dans l’optique station bureau :

Acquis :
/ — taille = 2 à 3 Gb ; SF (Système de fichier) = ext3
SWAP — taille = celle de la mémoire vive ( $ cat /proc/meminfo | grep MemTotal ), augmentée de 0,5 Gb

Reste :
/tmp — taille :question: — SF :question:
/usr — taille :question: — SF :question:
/var — taille :question: — SF :question:

/home — taille : convient-il d’attribuer l’entièreté du “restant” ou peut-on envisager une “réserve” :question:
/home — SF :question:

RE,

Tout ceci à rapporter à l’espérance de vie d’un HD (disque dur) :slightly_smiling:

/tmp — taille :question: — SF :question:
/usr — taille :question: — SF :question:
/var — taille :question: — SF :question:

/home — taille : convient-il d’attribuer l’entièreté du “restant” ou peut-on envisager une “réserve” :question:
/home — SF :question:

[quote=“ricardo”]/tmp — taille :question: — SF :question:
/usr — taille :question: — SF :question:
/var — taille :question: — SF :question:

/home — taille : convient-il d’attribuer l’entièreté du “restant” ou peut-on envisager une “réserve” :question:
/home — SF :question:[/quote]

/usr : — taille: 15Go, le temps de voir venir. — SF: ext3 ou ext4
/var : — comme c’est pas un serveur, à part les logs y aura pas grand chose dedans: 2Go — SF: ext3 ou ext4
/home: — je ne vois pas quelle réserve pourrait empêcher de mettre le reste, donc: le reste ^^ — SF: ext3 ou ext4

Merci Louis.
Pour le /tmp, tu n’as pas d’avis :question:

[quote=“ricardo”]Merci Louis.
Pour le /tmp, tu n’as pas d’avis :question:[/quote]

Bah les avis sont partagés… donc je ne sais pas trop.
Si on télécharge un iso, on aura besoin d’un tmp de plus de 4Go. mais en même temps, là, j’ai mon navigateur, mes mails et mon lecteur de musique ( amarok ) lancés, et mon tmp fait 40Ko…
Je serais d’avis de le mettre dans la même partoche que /usr, car il y a de la place…
Mais d’autres diront que comme il est fréquement utilisé, ça risque d’abimer précipitement /usr.

Personnellement je m’en suis toujours tenu à / et /home seulement, donc je peux pas dire.

Alors, pour le /home, je vous propose une autre approche :

Dans le /home, je souhaite avoir les répertoires et fichiers de config.
Par contre, je souhaite avoir mes données dans une partition indépendante…

Ce que j’ai fait :
Une partition /home de 3Go seulement (mais il n’y a qu’1 utilisateur…)
A l’intérieur de /home/user/, j’ai créé un lien logique (ln -s) vers ma partition de données, qui, elle, occupe presque tout l’espace restant…

Comme ça, j’ai en gros :

  • une partition “système”
  • une partition de config des logiciels installés(/home)
  • une partition de données

Pour l’organisation des sauvegardes, je trouve cela plus simple…

P.S. : pourquoi ce sujet est-il dans pause-café ?

À mon sens obligatoirement / , /home, SWAP
Pour le reste (/usr , /var, /boot, /tmp, /opt), chacun peut faire en fonction de ses besoins et de ses capacités sachant que si j’arrive à peu près à comprendre leur utilité, il m’est difficile d’évaluer la taille adéquate de chacune, qui peut varier du simple au triple suivant les config et les besoins.

Ayant testé plusieurs types de partitionnement et pour plus de facilité (pas de gros besoins) j’en étais revenu à / , /home, SWAP.

MAIS … mon point de vue sur l’informatique à changé.
Ayant vécu longtemps sans électricité (qq panneaux solaires pour du 12 volt) j’ai du mal à me sentir pieds et points liés.
Mes vies culturelles, naturalistes et professionnelles sont désormais informatisées mais je désire dépendre le moins possible d’EDF, de la box, du matos voire même l’OS.

Mon point de vue est désormais : du matos pour faire tourner un OS et donc se servir de logiciels pour traiter mes données. En conséquence de quoi je me suis organisé ainsi :
- deux OS dont un de secours
- chacun de ces OS (/, /home/ grub) est installé dans une seule et unique partition
- GAG, un chargeur de démarage (sur le mbr) assure le boot de l’un ou l’autre des OS
- une partition data (en ext3) abrite toutes les données. Cette partition est bien sûr accessible à partir des deux OS principaux.
- un HD externe (en fat32) sauvegarde les données. MAJ une fois /semaine ou lorsque nécessaire. De mon point de vue ce HD externe fait partie intégrante du matos et du partitionnement.

Pour les même raisons :

  • j’ai passé mes messageries en Imap
  • certains fichiers ou dossiers très régulièrement modifiés sont journellement sauvegardés sur clé USB
  • certaines données non périssables et importantes sont annuellement gravées sur DVD

J’espère ainsi pouvoir facilement accéder à mes données quoi qu’il arrive (sauf vol ou incendie de la maison).
Au pire des cas j’accède au web via l’office du tourisme ou une relation (on n’a pas de Mac Do).
Je peux donc ainsi avoir une vie informatique minimale mais very importante tout en dépendant le moins possible du matos (un netbook peut suffire) ou d’un OS.

Ce partitionnement correspond donc à mes besoins mais aussi à une conception différente de l’informatique qui s’est peu à peu imposée à moi.

Tu aurais pu créer un dossier /home/user/données et monter ta partition de données dessus au lieu de mettre un lien symbolique

[quote=“Jeumeu”]
P.S. : pourquoi ce sujet est-il dans pause-café ?[/quote]
Parce que c’est une discussion qui, je m’en doutais, allait devenir “fleuve”.
De plus, et ça été précisé à plusieurs reprises, cette discussion est destinée à servir de base à l’élaboration d’un tuto “Partitionner son Disque Dur”.
Il ne s’agissait pas, à proprement parler, d’une demande d’aide, mais plutôt d’un avis collégial.

[quote=“ricardo”][quote=“Jeumeu”]
P.S. : pourquoi ce sujet est-il dans pause-café ?[/quote]
Parce que c’est une discussion qui, je m’en doutais, allait devenir “fleuve”.
De plus, et ça été précisé à plusieurs reprises, cette discussion est destinée à servir de base à l’élaboration d’un tuto “Partitionner son Disque Dur”.
Il ne s’agissait pas, à proprement parler, d’une demande d’aide, mais plutôt d’un avis collégial.[/quote]

Les différents points de vue ressortent néanmoins, mais un débutant sera un peu perdu face à toutes ces partitions à mon avis.

[quote=“L0u!$”]
Les différents points de vue ressortent néanmoins, mais un débutant sera un peu perdu face à toutes ces partitions à mon avis.[/quote]
Je ne suis pas de cet avis, si le tuto est bien présenté.
Pour terminer sur la phase “station bureau”, et avant de passer aux spécificités des “serveurs”, je vous propose ce qui suit. Bien sûr, personne n’y retrouvera exactement ce qu’il a préconisé, il s’agit d’une sorte de consensus :

[code]- / — = 3 Gb

  • SWAP- = 5 Gb
  • /tmp -= 5 Gb
  • /usr -=15 Gb
  • /var -= 5 Gb
    Ce qui nous donne, pour une machine moderne, avec 4 Gb de mémoire vive et sur laquelle le DD interne a une capacité rarement inférieure à 350 Gb :
  • /home = 317 Gb[/code]