Bonjour,
Si tu as comme moi une config “standard” de ton partage windows, alors ton partage windows est public. N’importe quel autre windows du réseau local aurait un accès sans authentification, donc sans mot de passe. Et cet accès sera “rw” si tu l’as accepté sous windows.
Pour accéder à ce partage non protégé, j’utilise la ligne suivante dans fstab:
//nomnetbiosdupcwindows/nomdepartagedurepertoire /media/partagewin smbfs fmask=0666,dmask=0777,iocharset=utf8,codepage=cp850,guest 0 0
Commentaires:
- c’est l’option “guest” qui demande un accès sans mot de passe, accès qui est accepté par windows (s’il est configuré comme je l’ai dit plus haut).
- les fmask et dmask donnent les droits souhaités pour l’accès
- les iocharset et codepage permettent d’afficher correctement les noms de fichiers comportant des caractères accentués, et même d’en créer de nouveau à partir de debian.
Bien sûr, au lieu des fmask et dmask, on peut utiliser uid et gid, mais c’est une protection un peu artificielle pour accéder à un partage complètement public par ailleurs. Avec fmask et dmask, le disque monté en “auto” reste la propriété de root:root, mais tout le monde peut lire et écrire. De plus, grâce au fmask proposé (0666), on empêche le lancement d’éventuels exécutables sans option “noexec”.
C’est la page man de mount.smbfs qui donne les options reconnues. Curieusement, il suffit d’ajouter des options pourtant habituelles comme “users” pour que le décodage de iocharset ne marche plus.
Le fait qu’on accède ainsi depuis debian à une partition ntfs n’a aucune importance, puisque l’accès samba passe par windows qui lui, sait écrire sans pb sur ses partitions.