Volonté du projet Debian. As-tu déjà entendu parlé de « logiciels libres » (libre comme liberté, pas comme la bière
— bon OK ça ne fonctionne qu’en Anglais) ?
Le code des pilotes « privateurs » n’est pas fourni. Si le code n’est pas donner, il ne s’agit pas d’un logiciel libre (les points 1 et 3 sont simplement impossibles.
[quote] 0 – la liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages ;
1 – la liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins ;
2 – la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies) ;
3 – la liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.[/quote]source : fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre
Debian étant très à cheval sur ces principes du logiciel libre (il y a plein de raison : éthique, confiance/sécurité, possibilité de comprendre le fonctionnement dans les moindres détails). La communauté Debian a donc retiré tout contenu non-libre du noyau Linux du projet. Ce contenu non-libre est toutefois mis à disposition à part, avec des paquets d’autres logiciels « privateurs » : acrobat reader, skype…
NB : Il foisonne de distributions GNU/Linux moins à cheval sur ces principes, qui prémâchent le travail de l’utilisateur par rapport au support du matériel (la plus célèbre étant Ubuntu). Celà déconcerte beaucoup moins l’utilisateur tout frais venant de Windows.
NB2 : il y a aussi un problème de prise en charge du matériel non assurée par les constructeurs sous GNU/Linux. Ça été historiquement un gros problème pour les cartes graphiques et les cartes wifi; la situation a toutefois bien évolué depuis quelques années. Il faut faire attention au matériel acheté, même si cela tend à s’améliorer et qu’en général le vieux matériel finit par être bien supporté.
L’installation de logiciel dans les systèmes GNU/Linux tels que Debian repose sur un gestionnaire de paquets. C’est une sorte d’Appstore en libre accès, avec du contenu de confiance, qui peut être vérifié, et ça existe depuis 1998. Ce n’est pas la pêche à l’.exe sur le net avec installation le barre de recherche et installation de chrome gratuite (pour les extras visibles, les spywares sont plus fourbes).
La ligne de commande est facile à l’utilisation car elle permet d’aider les autres et de trouver des solutions universelles, indépendantes d’une disposition particulière checkbox 3 clicks à droite après tels panneau de configuration arbitraire (qui peut changer d’une version à l’autre, et va nécessairement être différent d’un environnement de bureau à un autre – GNOME KDE XFCE et tant d’autres…).
NB : il est possible de trouver des interfaces d’installation « graphiques ». Je pense encore à Ubuntu, et à mes débuts avec synaptics… Il y a même moyen avec Ubuntu d’installer en cochant des cases en ignorant de concept de paquet. Cela dit, c’est bien le système de paquets, l’Appstore gratuit des années 90 qui se cache derrière.