Question remonter from scratch un volume LVM

Je suis en pleine refonte d’une partie de mon infra domestique et j’étudie la solution la plus pérenne pour moi pour entretenir un volume de stockage et des services sur du matériel très basse consommation.

Actuellement j’hésite entre deux solutions à bases de containers (mes châssis HP étant vieux et véritablement gourmand :/) je m’oriente vers une flottille importante de Rock64.

Maintenant se pose le souci du stockage … je doit redimensionner mon stockage et trouver la solution qui me conviennent le plus.

  • Premier choix tourner avec du kubernetes et exploiter des nodes (équipé avec un hat) avec Rook (c’est du ceph in kubernetes)
    Outre le fait que la techno soit sexy le Ceph à le très gros avantage de s’abstraire de la partie hardware (forte tolérance à la panne, et très grande faciliter de redéploiement via pxe + Ansible).

ps : Dans ce cas je multiplie les nodes avec des hat en double ou quadruple port sata de petite taille pour gérer les différents composants de Ceph (OSD, MDS, MON).

  • Second choix, m’orienter vers des nodes docker avec des hat exploitant du LVM.
    Là pas de surprise je suis en terrain connu pour l’exploitation et cerise sur le gâteau cela me permet de rester sur du Docker.

PS: Là je me concentre sur quelques nodes seulement mais je perds le côté friendly du remontage à mon avis, en cas de perte d’un node.


Dans le cas de la solution numéro deux je me pose une question …
Si en cas de crash d’un node possédant un hat exploitant un volume lvm, je cherche à remplacer le matériel.
Je doit m’attendre à quoi comme surprise pour retrouver le volume lvm contenu sur le hat ?

Techniquement si le hat me permet d’exploiter mes disques avec du lvm, et que je monte le volume sur un points de montage du type /data, je suppose qu’après réinstallation du matériel sur un node configuré pour prendre en charge le hat et lvm il me suffira de re scanner et ajouter la ligne adéquat dans le fstab pour me retrouver avec le node fonctionnel ?

C’est quoi, un « hat » ?

Le terme est tiré du terme anglais chapeau :wink: en gros un couvre chef pour la carte, dans mon cas ce serait sans doute un truc comme ça : https://wiki.radxa.com/News/2019/12/introduce-rockpi-sata-hat

Bon à priori je vais sans doute partir sur une carte K3S pour gérer le déploiement d’un Kubernetes avec le framework Rook dedans pour gérer le stockage à base de ceph.

Si ça deviens la chienlit à maintenir je retournerai sur docker avec une couche LVM pour le stockage.