[RESOLU] Partitionnement

Bonjour à tous,

Je suis un amateur sur Debian.
Je souhaite créer un serveur avec la même configuration de partitionnement qu’un autre serveur.
Hélas, cela semble quelque peu compliqué pour moi.
Ci-joint ce que je souhaite avoir :

Sys. de fichiers                    Taille Utilisé Dispo Uti% Monté sur
/dev/dm-0                              19G    8,4G  9,0G  49% /
udev                                   10M       0   10M   0% /dev
tmpfs                                 1,6G    162M  1,4G  11% /run
tmpfs                                 3,8G       0  3,8G   0% /dev/shm
tmpfs                                 5,0M       0  5,0M   0% /run/lock
tmpfs                                 3,8G       0  3,8G   0% /sys/fs/cgroup
/dev/mapper/RAID1ROOT-var              14G    2,4G   11G  19% /var
tmpfs                                 774M       0  774M   0% /run/user/1001
/dev/mapper/storageVol-     148G    125G   16G  89% /opt/audio
/dev/mapper/storageVol-tmp--storage    99G     37G   57G  39% /mnt
tmpfs                                  82M       0   82M   0% /run/user/0

# pvdisplay
  --- Physical volume ---
  PV Name               /dev/sda3
  VG Name               storageVol
  PV Size               1,55 TiB / not usable 4,21 MiB
  Allocatable           yes
  PE Size               4,00 MiB
  Total PE              405392
  Free PE               326032
  Allocated PE          79360
  PV UUID               5cSH29-GSIx-Kf6T-PqY7-lnvF-p1wh-a2U4On

  --- Physical volume ---
  PV Name               /dev/sda2
  VG Name               VM-Data
  PV Size               232,83 GiB / not usable 3,00 MiB
  Allocatable           yes
  PE Size               4,00 MiB
  Total PE              59604
  Free PE               4473
  Allocated PE          55131
  PV UUID               FeVs6k-tarY-m06L-8OZh-pgKq-9jfz-YmMJnY

  --- Physical volume ---
  PV Name               /dev/sda1
  VG Name               RAID1ROOT
  PV Size               46,57 GiB / not usable 3,00 MiB
  Allocatable           yes
  PE Size               4,00 MiB
  Total PE              11920
  Free PE               2384
  Allocated PE          9536
  PV UUID               GNpJEe-3ibt-QfCg-2V6z-dGjc-7XrY-oOfdNn

Je suis bloqué à l’installation de Debian. Que dois-je faire ? Dois-je créer 3 partitions (sda1, sda2 et sda3 comme ci-dessus) ? Que faire des partitions que j’ai obtenu lors de mon df-h ci-dessous ?
(le serveur que je suis entrain de créer servira à l’installation de VMs avec Xen avec du DRBD)

Merci beaucoup de votre aide !

La commande lsblk affiche une synthèse de la configuration de stockage qui devrait te permettre d’y voir plus clair.

Serait-il possible d’avoir les retours complets entre les balises adéquates des commandes suivantes sur le serveur modèle (par retour complet, j’entends avec les “prompts”, des lignes complètes )

df -hTx tmpfs
lsblk
sudo lvmdiskscan 
sudo pvs
sudo vgs

D’abord une analyse des besoins :smile:
A priori il faut :
un système hôte avec au moins racine / et swap.
un vaste espace pour les VMs et leur données.

Pour ne pas mélanger les torchons et les serviettes, nous pouvons envisager deux groupes de volume (et non pas 3)
disons root_vg (ou hote_vg) avec des volumes logiques root_lv et swap_lv. Pour ce groupe de volumes 20 à 30G devrait suffire (toujours prévoir un espace libre à la fin du disque au cas où )
Pour les VMs et leur données un seul groupe de volumes vms_vg ou data_vg pourrait faire l’affaire.

Vous allez me dire, si je n’ai que 20G pour / et donc moins dans /var je ne pourrai pas installer les VMs. Je ne sais pas comment s’appelle le répertoire du système hôte qui contient les VMs Xen, mais pour héberger des conteneurs lxc j’ai créé un volume logique de taille adéquate, créé un système de fichiers et monter celui-ci sur /var/lib/lxc

Autrement dit, les montages ne se font pas nécessairement sur /tmp, /var, … mais peuvent être faits sur /var/lib/lxc ou autre.

D’un point de vue pratique, voilà comment je procéde
Amorçage sur une clé USB créée par copie (commande dd) de l’iso netinst
Options avancées, installation en mode expert non graphique
Chargement éventuel de modules udeb console pour continuer l’installation par ssh, …
Au moment des écrans de partitionnement : partitionnement manuel
Création de table de partitions
Création d’une partition : utiliser comme volume physique pour LVM
Basculer sur une autre console ( Alt flèche droite ), pvs
Création autre partition pour deuxième VG
Configuration de LVM
Création d’un groupe de volume : englobant la partition 1
Création du deuxième groupe de volumes …
Création des volumes logiques on donne dans quel VG, la taille, l’utilisation prévue (swap, ext4, …) et le point de montage s’il y a lieu.
C’est très semblable à la présentation traditionnelle sda1 sda2 mais avec des noms.

Pour la problématique DRBD, pourriez-vous expliquer les contraintes que cela implique ? quels sont les périphériques bloc déjà définis ?

Cordialement,
Regards,
Mit freundlichen Grüßen,
مع تحياتي الخالصة

F. Petitjean
Ingénieur civil du Génie Maritime.
« Celui qui, parti de rien, n’est arrivé nulle part n’a de merci à dire à personne !! »
Pierre Dac

Bonjour à vous et merci pour vos réponses.

Ci-dessous le résultat de la commande :
root@srv-vm-4:~# lsblk
NAME MAJ:MIN RM SIZE RO TYPE MOUNTPOINT
sda 8:0 0 1,8T 0 disk
ââsda1 8:1 0 46,6G 0 part
â ââRAID1ROOT-root 254:0 0 18,6G 0 lvm /
â ââRAID1ROOT-swap 254:1 0 4,7G 0 lvm [SWAP]
â ââRAID1ROOT-var 254:12 0 14G 0 lvm /var
ââsda2 8:2 0 232,9G 0 part

Que dois-je faire ? Je dois créer une partition SDA1 à 46,6GO et une partition SDA2 à 232.9GO, mais comment avoir mes LVM sous SDA1 ?
Lors de l’installation, d’un volume logique, il me demande de créer un groupe de volume. A quoi correspond mon ou mes groupes de volumes dans mon cas ?

Merci beaucoup de vos réponses

La sortie de ta commande lsblk semble incomplète, et les caractères semi-graphiques censés représenter l’arborescence sont mal passés.

Un groupe de volumes (VG) est un espace de stockage constitué d’un ou plusieurs volumes physiques (PV) qui peuvent être des partitions, ensembles RAID, volumes chiffrés…, servant à contenir des volumes logiques (LV).

La sortie de ta commande pvdisplay a montré trois partitions servant de PV et appartenant à trois VG différents. La commande lvs ou lvdisplay complèterait les information en affichant les LV de chaque VG.

D’abord mettre les bonnes balises (pour les sorties de commandes) et ne pas lancer de commandes sous root. La commande lsblk est accessible à tout un chacun.

Ensuite arrêter d’utiliser une terminologie datée de l’ère pré-LVM.
Avec LVM, vous pouvez utiliser tout un disque comme Volume physique, vous pouvez aussi partitionner d’une manière classique et rendre ces partitions sda1, sda2, … utilisable par LVM en lan_ant la commande

sudo pvcreate .dev/sda2

Pour être cohérent c il vaudrait mieux avoir mis le bon type à la partition en question.
aA commande pvcreate crée un UUID pour indiquer de l’espace disque considéré (/dev/sda2 ou /dev/sda ) est un volume physique (PV) pour LVM.

Un groupe de volume permet de mettre sous un seul nom un ou plusieurs volumes physiques.
Donc si vous n’avez qu’un seul PV (soit pvcreate sur tout le disque sda ou que sur une seule partition sdx ) vous ne pouvez créer qu’un seul groupe de volumes. (évidemment avec un seul volume :slight_smile: )

Oui, car l’installateur a compris les concepts associés . Un volume logique (LV) n’est autre qu’un espace disque ( xGB ) nommé ( par exemple root_lv) dans un groupe de volumes nommé ( root_vg )
Un LV ne peut être qu’à l’intérieur d’un VG.

Les avantages à utiliser LVM

  • Le périphérique bloc prêt à formatter (ou à utiliser comme swap ) est nommé /dev/nom_vg/nom_lv au lieu de /dev/sdb6

  • Un groupe de volumes peut s étendre sur plusieurs disques ou parties de disque

  • On peut, au moment de la création du volume logique préciser sur quel le partition de disque physique on veut créer ce volume logique. Par exemple, on peut décider de mettre ou non le swap ou des partitions spécifiques (/tmp) sur un SSD ou disque rapide.

  • Comme un LV est dans un VG, on peut assez facilement augmenter sa taille ( lvextend ) en prenant dans l’espace libre du VG ou si si le VG est plein en étendant ( vgextend) ledit VG (par préparation via pvcreate d’un espace disque nouveau pris sur un espace inutilisé des disques existants ou sur un nouveau disque physique ajouté au système)

Dans votre cas, comme je ne sais pas quel est le chemin du répertoire dans le système hôte qui héberge les VMs Xen, ni comment vous avez pu obtenir dans la sortie de df

/dev/mapper/storageVol-     148G    125G   16G  89% /opt/audio

autrement dit un LV qui n’a pas de nom,
je suis mal placé pour vous donner un conseil pertinent.

Cordialement,
Regards,
Mit freundlichen Grüßen,
مع تحياتي الخالصة

F. Petitjean
Ingénieur civil du Génie Maritime.
« Avant donc que d’écrire, apprenez à penser »
Boileau De L’Art poétique (Chant I)

Mais certaines de ses options comme celles pour afficher le type, le LABEL ou l’UUID nécessitent les privilèges de root.

Quelle terminologie ?

Ou aussi /dev/mapper/nom_vg-nom_lv. C’est cette forme qui est utilisée par l’installateur, et dans le cas de la racine l’initramfs en a besoin pour identifier qu’il s’agit d’un volume logique créé par le device mapper. Au passage, les deux sont des liens symboliques pointant vers le nom “canonique” du périphérique device mapper, /dev/dm-N où N est un numéro. On voit parfois cette forme canonique dans la sortie de df ou de mount.

Je ne vois pas où est l’avantage de LVM là-dedans. On peut faire la même chose plus simplement avec des partitions classiques.
Si tu veux parler de la possibilité de choisir dans quel PV un LV doit être alloué quand le VG est constitué de plusieurs PV, alors

  • Cette option n’est pas supporté par l’installateur Debian.

  • Je trouve stupide de mettre dans un même VG des PV situés sur des périphériques de stockage aux performances très différentes comme un disque dur et un SSD sachant qu’un des avantages de LVM est à l’origine de ne pas se préoccuper de savoir où sont physiquement les LV. Autant créer des VG différents sur chaque type de support et créer les LV dans les différents VG en fonction des besoins de performance.

C’est bien dommage. On pourrait à la rigueur bricoler avec une autre console, le mieux serait de faire un rapport de bug wishlist.

Nous sommes d’accord, avoir ssd_vg et hdd_vg permet de se simplifier la tâche. Il me semble que l’installateur de CentOS propose de créer un seul VG nommé par défaut hostname_vg ou un truc du genre (en fonction du nom donné à la machine). Pour le disque d’amorçage c’est assez logique.

Cordialement,
Regards,
Mit freundlichen Grüßen,
مع تحياتي الخالصة

F. Petitjean
qui se demande pourquoi le sujet est passé en [RESOLU] sans commentaire.

« Moi, lorsque je n’ai rien à dire, je veux qu’on le sache. » (R. Devos)

Du genre : est-ce que je mets le système de fichiers pour /home dans SDA2 ?


Au cœur de Linux il y a un noyau. Au cœur de Windows, on trouve des pépins…

Pourquoi ? Quelle serait l’utilité ?
Le besoin serait de toute façon tellement marginal qu’à mon avis cela ne justifie pas le développement nécessaire. Et comme tu le dis, on peut passer par le shell de l’installateur comme pour mettre en oeuvre d’autres particularités non prises en charge par l’installateur, ce dont je ne me prive pas.

En quoi “sda2” est une “terminologie datée de l’ère pré-LVM” ?
LVM n’a pas fait disparaître les partitions et n’en a pas la vocation.