Bonjour à tous je suis en stage dans un lycée et j’ai mis en place un proxy avec filtrage grâce squidguard, j’utilise la blakclist de Toulouse
j’arrive à bloquer les site à caractère adult mais lorsque je tape une recherche image google les images apparaissent bien sur quand je clic sur le lien le site est bloque alors je cherche une solution pour bloquer l’affichage de ces images
Je pensais au regex mais je vous avoue que je ne sais pas comment faire pour ne pas afficher les images d’une recherche mais ce n’est peut être pas la solution.
Alors comment faire ?
Merci
Ne t’inquiète pas, lorsque tu auras trouvé une solution (si il y en a une simple), tu t’apercevras que les élèves qui veulent voir une page interdite se contentent de demander la traduction à Google de la dite page et hop, ils voient la page.
je viens de faire le test mon dieu le choc.
Tous ces efforts pour rien non ca doit etre un blague il doit y avoir une solution
pour la traduction en fait j’ai en fait une solution la blaklist contient une categorie translate et ca bloque, donc la fonction traduction ne sera plus disponible mais c’est la seule solution, par contre le probleme c’est recherche google image qui me pose probleme
Arf, tu as essayé la traduction voila: tr.voila.fr/, la traduction yahoo, la traduction bing, la consultation du cache google, … Tu essayes de boucher les trous d’une passoire un par un. Par ailleurs, pour google image je ne vois pas trop comment faire simplement.
Effectivement mais je n’ai pas trop le choix
Quand tu dis simplement est ce que tu vois une solution complexe (pourquoi pas la tenter) sinon avec safesearch peut etre une piste mais je ne trouve pas cela professionnel
Merci en tous cas
L’education nationale te suggère d’utiliser amon c’est à dire squidguard + dnsguardian avec des listes fournies par les rectorats. Installe ça point barre, puis choisis dans une journée en utilsant sarg une visite sur un site limite pour rappeler à l’élève concerné que les machines doivent servir à travailler prechi/precha usuel et que tel jour à telle heure (heure précise), il est allé sur tel site, le tout assez bruyamment pour que ça se sache (sans flinguer l’élève, il est juste un élève normal, pas un futur pervers) et tu verras se mettre en place l’autocensure, c’est la plus efficace.
On ne peut pas arriver au 100%, et s’en approcher comporte des risques, et fait monter les coûts. Dans ton cas :
La première méthode consiste(ait) à utiliser la catégorie “strong_redirector” qui permet de rendre difficile (strict_redirector TRES difficile au prix de fortes restrictions) ces méthodes de contournement.
L’autre méthode consiste(ait) à ajouter le paramètre safesearch à la requête grâce à la méthode “rewrite” de squidguard.
rewrite search_engine
{
s@^(..google…/(search|ig))?(.*)$@\1?safe=strict&\3@i
}
acl {
clients_cdi {rewrite search_engine}
…
Malheureusement le chiffrement des outils google rendent ces méthodes inopérantes. Techniquement, tu peux les rendre à nouveau actives en déchiffrant le trafic (squid 3.x peut le faire, puisque les postes sont contrôlés par le lycée et donc tu peux leur demander de “croire” squid quand il se fait passer pour google.). Après, la légalité du sujet est controversée (pas forcément pour très longtemps cependant vu les annonces actuelles). En stage : ne t’y essaies pas, mais regarde pour ta culture personnelle (méthode sslbump).
Donc, dans ton cas :
- tu décris la problématique
- tu décris les solutions possibles, et leur “coûts”.
- tu laisses la “direction” choisir… Un technicien (personne qui fait du technique) ne doit pas se mêler du politique, mais doit “éclairer” le politique de la situation.
Bienvenue chez les empêcheurs de tourner en rond .
Pas sûr que tu connaisses le fonctionnement de l’info dans un lycée au vue de ce que tu écris
Si toi tu vantes les mérites de l’autocensure, où va-t-on
[quote=“fran.b”]
Pas sûr que tu connaisses le fonctionnement de l’info dans un lycée au vue de ce que tu écris [/quote]
Non, mais je connais bien l’administration en général, et l’éducation nationale en particulier . Donc j’explicite :
- dans un domaine technique, il est tentant de dire “la solution c’est ça”. Si cela marche tant mieux (la direction sera ravie), si ça foire (ou si quelqu’un se plaint) tout retombe sur la gueule du technique (et c’est très démotivant pour un jeune… Pour un vieux : c’est résistant ces bêtes là…)
- d’où l’approche : on explicite, on propose plusieurs solutions (les manipulateurs vous diront, au minimum 2, jusqu’à 4, avec une solution idiote au minimum, et si possible une solution dont vous n’osez rêver mais qui sera refusée), et la direction tranche, puisque vous avez fourni les éléments. De plus, il faut penser que parfois la direction a des éléments que vous n’avez pas (dans le cas présent : le directeur peut dire, “j’ai une directive ministérielle qui m’autorise à décrypter les communications des postes du CDI, avec la simple obligation d’information donc ‘en avant Guingamp’” )
Maintenant cette approche “géniale” souffre d’exceptions :
- dans une organisation qui ne décide pas (comportement plus courant dans les “gros ensembles” : politique, fonction publique, grosses entreprises, structure “sclérosée”, etc.), il peut être profitable, pour le technicien, et l’organisation elle-même de jouer “le fait accompli”.
- l’urgence : le technicien est seul et doit prendre une décision sous peine de se retrouver avec 3 tonnes de boulot en plus (et éventuellement des problèmes judiciaires).
Bon, j’explicite:
-
Tu as le technicien: un gars au rectorat que tu ne vois que lorsque les machines sur lesquelles il a mis son système, utilisée comme il le veut pose souci. Ce gars peut par exemple bloquer le réseau sur 2 étages parce qu’«il faut valider les installatioins et tant pis sur les 2/3 des élèves du lycée et les profs ne peuvent plus utiliser la moindre machine parce que les switchs sont déprogrammés» [tu passes outre, te glisse dans les armoires (qui servent de placards à balais) et reprogrammes les switchs]
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Tu as celui qui s’occupe de l’info au lycée, un prof débordé, épaulé par un autre parfois par un autre.
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Tu as le proviseur qui essaye de se faire une opinion entre les différentes versions qu’on lui sert et qui n’y connait rien, son truc lui c’est l’espagnol [le Français, l’histoire, …]
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les élèves qui rigolent de tout ça, on bride l’accès aux machines mais les prises réseau sont fréquentes dans le lycée. On leur bride internet mais ils ont autant de points d’accès que de téléphones et proposent d’ailleurs régulièrement aux professeurs (de physique souvent) comment contourner le filtrage pour pouvoir accéder aux videos sur Youtube. Ils ont aussi le mérite pour certains d’entre eux de remettre d’aplomb des machines.
Alors j’aime autant te dire que les décisions prises au niveau rectoral ont souvent le même effet qu’un pet de lapin.