[quote=“debianhadic”]@Matt : on ne peut pas taxer les stocks options puisque, ce n’est pas de l’argent que tu touches, en effet ce n’est qu’une promesse de gain (un peut comme une option d’achat gratuite) si tu taxes quand le gars les touche, et que la boîte fait faillite, il ne touche pas un kopeck, et on lui a fait payer une taxe sur des revenus !!! je rappelle que pendant le moment ou le bénéficiaire ne les vends pas (il a souvent contractuellement, une clause de garde de plusieurs années) il paye des droits de garde, qu’au moment ou il “déboucle ses positions” il paye l’impot sur les plus-value financière (en gros 26%) sauf si ces mêmes stock options sont intégrées au sein d’une épargne d’entreprise, et dans ce cas il faut attendre près de huit ans pour ne payer que la CSG+RDS (je crois que Sarko voulait ramener à trois ans, mais je ne sais plus s’il l’a fait). [/quote] Ah mais on est d’accord. De toutes les manières, il est impensable, pour moi comme pour Séguin (excuses du peu) de taxer un argent non réalisé. C’est effectivement sur la réalisation finale des actions issue des options qu’il avait fait son calcul. Notes bien que l’impot sur les plus-value financières porte seulement sur la part de la valeur de revente des actions qui est au dessus de la valeur d’achat, la plus value transparente liée au prix d’achat fixé au départ en dessous de la valeur au moment de l’emission des stocks, qui garantit que le beneficiaire ne prend aucun risque, elle, reste un revenu invisible absolument exempt de taxes pour le bénèficiaire de stocks.
Il n’en reste pas moins que même si il y a des déjà des prélèvements au titre des plus values, il y a aussi d’autres prélèvements sur les revenus d’activités du salariat.
Le fait qu’il y ait déjà une taxe au titre de la plus value n’a aucun rapport en fait avec le fait que ce soit des revenus d’activité, et qu’ils soient à mon avis à juste taxe taxables comme tels >en plus<.[quote=“debianhadic”] Le plus souvent les sociétés qui ont recours à ces outils sont soit des boîtes qui débutent et qui ont un fort potentiel économique, dans ce cas c’est purement une promesse, soit ce sont des boîtes qui veulent à tout prix garder leurs cadres dans un marché de l’emploi concurrentiel.[/quote] Soit aussi, et c’est l’essentiel en montant de ce qui est distribué comme stock (cf rapport Séguin), comme mode principal de rémunération contournant les prélèvements pour les grands cadres des plus grosses boites qui peuvent se permettre ainsi de minimiser leur part de revenu salarial bien taxé, au niveau de ce qui leur suffit pour vivre, et de “desocialiser” l’essentiel de leurs revenus dans des options sans risque avèré. [quote=“debianhadic”]Si l’on commence à vouloir taxer ces sources, comme étant du revenus au même titre que le salaire, alors les droits inhérents à ses taxations courent également ! des stocks options gardées 20 ans dans une boîte qui explose le chiffre d’affaire (genre les cadres de la générale des eaux devenue Vivendi, ou même les nouveaux bien nés d’EDF) donneront des droits au chomage énormes (cas le plus rare) mais surtout à la retraite abyssaux ! sans compter que tous ces impots seraient à la charge du marché, et non de l’entreprise ![/quote]Attends ! Si les cotisations retraites ou les cotisations sont dans le montant calculé par Séguin, c’est normal que ça ouvre des droits aux retraites ou au chômage. Mais les reversements, aussi bien pour l’assurance chomage que pour la retraite sont calculés sur le salaire, pas sur le montant des cotisations. Par exemple tu payes les cotisations sur les primes, mais ça ne compte pas pour le chomage ni la retraite. Donc tes histoires de droits “abyssaux” ne tiennent pas.[quote=“debianhadic”]Le danger avec les stock options, c’est de croire au miracle économique ! j’ai connu pas mal de copains en pleine bulle internet qui ont acceptés de bosser à l’oeil en négociant un gros paquet de SO et qui se sont trouvés sans rien quand la boîte a coulée ![/quote] Bah c’est un choix qu’on est pas obligé de faire aussi. Actuellement, pour occuper mon chômage, je bosse avec ce type de risque: si tout marche, je sortirais du truc avec du cash et patron de la filiale française d’un groupe dont le business s’apparente à une chaine de laverie automatique pour le modèle économique :smt003 .
Mais si ça ne marche pas, c’est zéro.
Je le sais, et je bosse comme un turc pour que ça marche, et je sais qu’on ne peux pas me taxer grand chose là dessus, mais si on se mettait à taxer ça, je ne verrais pas d’inconvénient que ça rentre dans un cadre ou ça finance le fonctionnement commun au même titre que tous les revenus.