Le PS ne se “rallie pas” au traité de lisbone, il a voté les outils de sa ratification en janvier.
C’est un détail qui ne m’enchante pas, mais faut être précis. Le fait de savoir que le PSF avait voté cette saloperie dans le “Manifesto” n’est que le prolongement d’une compromission (ou trahison, suivant comment on se positionne) déjà acceptée. Pourquoi s’en étonner. Le PS n’est malheureusement pas majoritairement “noniste” (enfin si on peut encore croire les résultats de votes internes serrés).
Sur le fond, si dans le contexte, on peut s’inquièter de manière générale de toutes les compètences qui partent à l’Europe tant qu’elle n’a pas changé, en ce qui concerne la recherche, je serais plus ouvert que sur d’autres sujets à une organisation franchement Européenne. Pour ce que j’en sais, j’ai confiance dans les chercheurs pour profiter au mieux du cadre qu’on peut leur fournir (il sont habitués au moins en France à courir avec des sabots en béton), et il me parait probable que l’indépendance supplémentaire que pourrait apporter la circulation Européenne des chercheurs entre les labos d’une même entité, seulement indirectement dépendante des états européens, serait profitable, si les budgets suivent, et si ça se fait sur un mode étatique, et pas sur le mode de sponsoring privé que pousse au cul Pequerèche.
Mais bon, d’abord, je n’ai pas le nez dedans donc je manque peut être quelquechose, et ensuite, il faut voir ce qui est en discussion.
Donc dans l’absolu, je n’arrive pas vraiment à voir le rapport entre la signature d’un soutien au traité de Lisbonne, en soit, et l’impact que ça peut avoir spécifiquement sur la recherche. L’article fait tout de même un beau raccourci.