Clé Live USB : mode d'utilisation?

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Non seulement Ventoy permet de booter sur plusieurs iso, mais en plus on peut les installer d’un simple glisser sur la clef (ou un simple cp).
Un petit camarade explique en plus sur l’Almanet comment avoir la persistance avec Ventoy !

Salut,
Après y avoir repensé, je vais commencer par installer seulement Knoppix sur une clé de 8 ou 16 Go. Je vais me familiariser, avant, avec grub2. À l’occasion, il m’arrive de vouloir aller trop vite.

J’ai trouvé une bonne référence sur le site d’Ubuntu à ce sujet : https://doc.ubuntu-fr.org/grub-pc. Malheureusement, on ne peut télécharger le guide sous format pdf.
Merci,

Qu’est-ce que tu veux dire par cette expression ? Avec ta Debian installée sur le disque dur ?

En informatique, il y a toujours une raison.
J’ai ce problème actuellement avec mon ordinateur de bureau. Hier, j’ai tenté, à trois reprises, d’ouvrir une session sur Wheezy mais sans succès. Je présume que c’est un problème de lecture sur le disque dur qui se produit (assez souvent) lors du démarrage, d’où mon intention de créer une clé USB Live.

Merci!

Ça me semble un outil très intéressant. Il faut que je lise ça. Merci.

Oui, tu as raison sauf que moi, je n’ai pas l’Internet chez moi. Dans ce cas, une clé USB Live devient très pratique (notamment aussi quand ton disque dur est sur le point de rendre l’âme :sleepy: ). Merci.

Merci beaucoup pour cette référence. Ça va m’être utile et me faciliter la tâche pour le mode Persistence et pour une installation multi boot.

Quelques remarques complémentaires en vrac:

1 - Le « gravage » des isos sur une clef USB (ou écriture mode RAW)
Je n’ai absolument jamais fait ça, car trouve ridicule de mobiliser une clef USB de 16Go (par exemple), pour y écrire un malheureux fichier iso de 600Mo qui mobilisera ma clef rien que pour lui. Le concept est ridicule, surtout pour ceux qui veulent tester beaucoup d’isos.

2 - le choix du support: disque/SDD/clef usb etc
Ce n’est pas le sujet ici. Le support dépend du besoin ou disponilité de ce qu’on a sous la main.

3 - Sur la mort des clefs USB après X « gravages » d’iso.
Je ne crois pas une seconde qu’écrire 20 fois un fichier iso sur une clef peut flinguer une clef.
Le certificat de décès d’une clef ne doit être signé que si et seulement si les commandes lsklb ou lsusb ne montrent aucun signe de vie en débranchant/branchant la clef.

Le problème vient plutôt qu’en écrivant successivement des isos, la délimitation de la fin de fichier iso n’est pas ‹ propre › (confusion de 2 fins de fichiers isos)
Exemple d’écriture de l’iso C après A, puis B:

iso A: |――――――――――|
iso B: |―――――――――――――――|
iso C: |――――|??????????|

Et normal qu’aucune partition ne soit vue par un partitioneur une fois l’iso écrit en mode RAW.
Pour récupérer une clef qui semble morte, ou plutôt dans le coma, seules des commandes très bas niveaux y arriveront (dd / mbr / partx etc).

4 - Ventoy
Concept intéressant, complexité de développement impressionnante (je ne comprends pas le fonctionnement en fouillant dans les fichiers / une vraie affaire de spécialistes).

Avantages:
1 - Très bien pour quelqu’un qui veut juste tester sans se casser la tête (type windosien).
2 - la reconnaissance de la langue pour configuration clavier est-elle automatique ?? (rien de plus galère que du mix de claviers qwerty/azerty)
3 - bien si on passe son temps à tester plein d’isos

Inconvénients:
1 - ça n’apprend rien sur le fonctionnement de grub2 (évidemment utilisé par Ventoy); dommage de passer du temps à comprendre/tester Ventoy, sans comprendre Grub2 qui est l’outil de base du système;
2 - pour 1 ou 2 ou 3 isos, ça parait bien bourrin quand-même

l’avantage de Ventoy c’est de pouvoir découper la clé usb en plusieurs partitions donc on a un systçme live usb qui boot et une ou plusieurs partitions de data pour sauvegarder les données

Exemple sur une cle de 4 Go j’ai 600 MB de data possible
Création de la clé

sudo sh Ventoy2Disk.sh -i -r 600 /dev/sdc
Périphérique Amorçage   Début     Fin Secteurs Taille Id Type
/dev/sdc1    *           2048 6537215  6535168   3,1G  7 HPFS/NTFS/exFAT
/dev/sdc2             6537216 6602751    65536    32M ef EFI (FAT-12/16/32)
/dev/sdc3             6602752 7831551  1228800   600M  b W95 FAT32

sdc1 sert à copier l’image iso, j’y ai mis debian-live-10.6.0-amd64-lxde+nonfree.iso

Rien ne m’empêche de créer une partition et d’y placer des fichiers de sauvegarde (vidéo, audio).

On ne parle pas de la même chose alors.
Si tu veux écrire sur la clef une fois un iso « gravé » (…), tu es bien obligé de créer une table de partition dans un second temps, et donc de casser le boot contenu dans l’iso.

Oui, donc Ventoy

Oui et ?
Là je rame sur fontconfig sur une Manjaro, il ne m’est pas venu à l’idée qu’il serait horrible d’avoir du mal avec le fonctionnement. La gestion du Bluetooth doit aussi être un exercice, etc, etc…

Pour savoir, le mieux est parfois de tester…
Et… se casser la tête pour utiliser un soft ?
On est plus en 1999 et pour ceusses qui veulent --> BSD

  1. Franchement ? OSEF !!!
  2. Ben non : si tu utilises Ventoy, tu piges en 5 secondes (c’est pas beaucoup, mais il faut déjà s’être donné le mal de l’utiliser) que ta clef, outre les iso, peut contenir ce que tu veux.

Comme une simple clef de stockage, quoi…

tenor

Verner, j’ai de la difficulté à te suivre. Dans mes premiers messages, j’ai indiqué le fait que je voulais avoir une clé Live sur laquelle je pouvais écrire, donc, avec le mode Persistence.

Si j’ai une telle clé sur lequel Knoppix est installé, par exemple, je peux donc sauvegarder des fichiers.

Tu écris que si j’écris dessus, je vais altérer le boot. Est-ce que je peux écrire, oui ou non, sur une clé avec le mode Persistence?

A quoi ça sert d’avoir le mode Persistence si, aussitôt que l’on écrit sur la clé, ça modifie le boot?

@max48
Comme tu le vois dans les différentes interventions, il y a deux approches pour aborder ce genre de sujet:

méthode 1 - tu ne cherches pas à comprendre, tu utilises Ventoy ou équivalent, tu essaies, et ça devrait fonctionner.
Ça fait plus de 15 ans que j’ai utilisé Knoppix, qui m’avait déjà beaucoup impressionné. Donc Knoppix, rien de nouveau. Tout doit fonctionner au poil, depuis le temps.

méthode 2 - tu cherches à comprendre comment ça marche, au moins par curiosité, ou si quelque-chose ne fonctionne pas, tu auras des billes pour résoudre ton problème, sans passer 1 mois sur différents forums à réexpliquer de manière extrêmement précise ton problème, et tenter de résoudre.

Ton choix est donc d’abord à faire entre ces 2 choix.
Ce ne sont absolument pas des problèmes simples et évidents si on cherche à comprendre le détail de la mécanique derrière, sans un minimum d’investissement de temps.

Je vais juste répondre à ta dernière question le plus simplement possible.

Si tu « graves » (un mot mal utilisé), pour exprimer que tu écris en mode « raw » ou data une image iso sur une clef USB, ta clef USB n’a plus de partition et tu ne peux plus rien écrire dessus.
Le bootloader de ta clef devient celui contenu dans les 446 premiers octets de l’ image iso.
La constitution d’une image iso est très spécifique, et rien à voir avec une partition standard.
Dès que tu essaieras ensuite une manip pour tenter de créer une partition sur ta clef, tu vas casser le boot de ta clef.
Ta clef est dans un état figé.

Donc, ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas de méthodes pour créer une partition de persistance, avec une préparation initiale de la clef, mais juste « graver » une image iso Knoppix n’est pas la bonne méthode: c’est plus compliqué.

Je pense effectivement que sur un forum Debian non spécialisé sur ce genre de sujet, une méthode simple est préférable: prends du tout prêt genre Ventoy, parce-que je répète, si tu veux comprendre, il y aura beaucoup de choses à comprendre sur la construction des premiers octets écrits sur une clef ou disque, et il te faudra beaucoup de temps pour maîtriser.

Sinon, une solution matérielle qui est réputée faire la même chose que Ventoy et même plus, il y a le « IODD Mini » qui vient de Corée du Sud.

Comme on peut avoir une partie du SSD accessible en écriture, cela peut permettre d’utiliser une distribution live à priori sans mode persistant et un espace de stockage en parallèle.

Se plonger dans le fonctionnement du démarrage / boot d’un PC, c’est aussi très bien, je suis fan. Mais il est vrai que c’est chronophage.


AnonymousCoward

Oui oui… Je confirme… Passage difficile, mais on est soulagé après, en cas de problème.
Un forum Debian ne semble pas adapté à ce genre de sujet.

Par contre, « IODD Mini », ça n’a vraiment pas l’air open-source. Really bad point.

Les microprocesseurs de mes différents ordinateurs non plus. Mais ils me permettent d’utiliser des logiciels libres ou open-source.

Bon, où est donc ce bouquet d’orties fraîches ? Que je me flagelle pour expier mes fautes …

Salut,

Je croyais que c’était plus simple que ça.

Je ne veux pas devenir un spécialiste mais c’est toujours intéressant de connaître les principes de fonctionnement.

Malheureusement, je ne peux faire autant de recherche sur Internet comme je le voudrais car, chez moi, je ne suis pas branché.

Je vais faire de la lecture avant toute chose et je reviendrai.

Pour terminer, j’ai une question :

Si j’ai accès à un ordinateur public sur lequel est installé seulement Windows, est-ce qu’il est possible quand même d’installer Knoppix ou Debian avec le mode Persistence sur une clé?

Autrement dit, a-t-on besoin que Debian, par exemple, soit installé sur le disque dur de l’ordinateur pour effectuer des commandes Linux qui vont permettre l’installation de la version Live sur la clé ?

Merci

Utilise linux live usb creator et acrtive la persistance, tu sélectionne au choix les os disponible ou le tient :wink: