Coup de gueule d'un prof !

Pause Café
#1

Suite au sujet parlant de l’enseignement supérieur, je souhaite vous faire part de quelques réflexions sur l’enseignement en lycée technique…
L’enseignement en France ne semble pas très en forme et notamment les sciences. (lemonde.fr/societe/article/2 … _3224.html
On reproche souvent à l’éducation (à juste titre) son inertie . La faute n’en revient pas forcément qu’aux enseignants… A titre d’exemple, notre référentiel en STI “génie électrique” date de 1992 !!! Dans notre académie, nous nous réunissons tous les ans pour préparer ou valider les sujets du bac (inspiré de systèmes industriels). C’est l’un des moyens que l’on dispose pour découvrir les nouveautés et pour faire évoluer le contenu de notre formation! Nous nous déplaçons dans d’autres établissement pour évaluer les élèves; ce qui nous permet de voir ce que font nos collègues. En cas de réforme, l’évaluation de ferait en cours de formation!!! (cela se fait déjà en BEP et en Bac pro - les profs bossent en autarcie - Catastrophe…). Les liens entre les enseignants et les entreprises sont insuffisants. J’essaye tous les ans d’effectuer avec mes élèves une visite d’entreprise, et je vous avoue que cela relève parfois du parcours du combattant…bien que certaines entreprises (souvent les mêmes) jouent parfaitement le jeu. Il serait judicieux à mon avis d’avoir des personnes relais. elles pourraient nous mettre en relation avec les entreprises, nous informer des nouveautés…etc…
En ce qui concerne notre référentiel (datant de 1992), on nous parle d’une réforme depuis plusieurs années. Notre inspecteur nous avait promis que cette réforme devait rentrer en application à partir de la rentrée 2008. Les référentiels nous été remis et une enquête nationale a été lancée. A ma grande joie, j’espérais enfin pouvoir renouveler le contenu de ma formation…Suite aux élections présidentielles, cette réforme a été bloquée, voire annulée!!! Pendant ce temps là, ils ont refondu la formation en lycée professionnel en quelques mois avant de sortir les référentiels (la charrue avant les boeufs - trop fort!) sans aucune concertation avec les enseignants (sûrement trop bêtes pour donner leurs avis): Les BEP disparaissent et à l’issue d’une troisième et les élèves pourront passer un bac professionnel en trois ans. Cette réforme sera effective dans mon établissement à partir de 2008. 11 postes devraient disparaître d’ici trois ans. Quel économie…qui va en pâtir…les jeunes profs qui sont tous simplement priés de se reconvertir…J’avoue que je suis un peu dégoûté et démotivé! A mon avis, ils attendent les élections municipales pour réformer en comble les baccalauréats. Une réforme est certainement nécessaire, mais j’ai bien peur qu’elle soit uniquement pécuniaire…Quant à nos sections techniques et nos emplois, nous sommes inquiets: elles coûtent chères.

Pour finir quelques remarques sur le recrutement des profs:

  • rentrée 2007: 11 nouveaux enseignants: 8 femmes
    rentrée 2008: 10 nouveaux enseignants: 10 femmes
    Je n’ai rien contre les femmes bien au contraire, mais un métier que se féminise autant est révélateur de l’attraction du métier.
  • Un enseignant débute avec un salaire égal à 1,2*le smic (2 fois le smic dans les années 80, je crois)
  • Les grandes vacances scolaires ne sont pas payées. loi1901.com/association/la_v … _profs.php (bon, il exagère sur le temps travail !!! Mais le reste de l’article est plutôt bien foutu)
  • voici un autre lien: cadres.apec.fr/delia/MarcheEmplo … ement.html

Notre enseignement n’est certainement pas parfait, loin de là (on parle trop rarement de nos méthodes pédagogiques entre nous, nous ne discutons pas assez individuellement avec les élèves, etc…).Mais, heureusement que des personnes compétentes en haut lieu réfléchissent pour nous à l’avenir de nos enfants!

#2

Salut :slightly_smiling:

ça malheureusement, je crois que c’est un peu le cas partout. Le supérieur c’est un peu la même chose, les entreprises étant souvent absentes des formations, il existe peu d’adéquation entre la formation et la réalité de terrain du métier visé. En tout cas, pour les facultés de biologie. A tel point que les rares formations qui ont su mettre en place un véritable partenariat avec les entreprises ne semblent pas connaître de problèmes de débouchés pour leurs étudiants (je pense au Master Egoist de Rouen).

Pour le reste de ton message, bah, je comprends ton désappointement, je passe les concours pour être enseignant de biologie dans le secondaire. Jamais les départs en retraite n’ont été aussi nombreux tandis que le nombre de postes offerts aux jeunes n’a jamais été aussi bas. Réduction de la dette publique paraît-il. Qui parie que la dette sera toujours la même dans 5 ans?

Les chercheurs semblent très en colère aux dernières nouvelles. Mais tout va bien, madame Pécresse a déclaré que les départs en retraite des chercheurs devraient permettre 25% de nouvelles recrues. J’espère que les futurs chercheurs ne croient pas à ce baratin, c’était le même refrain il y a 5-6 ans, il fallait absolument faire prof car les postes allaient augmenter et aujourd’hui, il y a bien des départs mais pas de remplacements.

C’est la deuxième année que je passe le concours, j’ai bientôt 26 ans, et en cas d’échec, bah j’aurais fait 8 ans d’études pour que dalle. Alors le sentiment de découragement, le sentiment d’échec et de honte alors que je n’ai jamais fait que donner mon maximum pour décrocher du vent au final, je connais bien. Apparemment, je ne suis pas le seul, puisque la jeunesse française semble être d’après une récente étude sociologique, l’une des plus déprimées du monde.

Curieux, je me demande pourquoi…

Bon courage à toi, et puis ben, reste plus qu’à faire des manifs avec le retour des beaux jours :slightly_smiling:

#3

[quote=“clisam”]Suite au sujet parlant de l’enseignement supérieur, je souhaite vous faire part de quelques réflexions sur l’enseignement en lycée technique…
L’enseignement en France ne semble pas très en forme et notamment les sciences. (lemonde.fr/societe/article/2 … _3224.html
On reproche souvent à l’éducation (à juste titre) son inertie . La faute n’en revient pas forcément qu’aux enseignants… A titre d’exemple, notre référentiel en STI “génie électrique” date de 1992 !!! Dans notre académie, nous nous réunissons tous les ans pour préparer ou valider les sujets du bac (inspiré de systèmes industriels). C’est l’un des moyens que l’on dispose pour découvrir les nouveautés et pour faire évoluer le contenu de notre formation! Nous nous déplaçons dans d’autres établissement pour évaluer les élèves; ce qui nous permet de voir ce que font nos collègues. En cas de réforme, l’évaluation de ferait en cours de formation!!! (cela se fait déjà en BEP et en Bac pro - les profs bossent en autarcie - Catastrophe…). Les liens entre les enseignants et les entreprises sont insuffisants. J’essaye tous les ans d’effectuer avec mes élèves une visite d’entreprise, et je vous avoue que cela relève parfois du parcours du combattant…bien que certaines entreprises (souvent les mêmes) jouent parfaitement le jeu. Il serait judicieux à mon avis d’avoir des personnes relais. elles pourraient nous mettre en relation avec les entreprises, nous informer des nouveautés…etc…
En ce qui concerne notre référentiel (datant de 1992), on nous parle d’une réforme depuis plusieurs années. Notre inspecteur nous avait promis que cette réforme devait rentrer en application à partir de la rentrée 2008. Les référentiels nous été remis et une enquête nationale a été lancée. A ma grande joie, j’espérais enfin pouvoir renouveler le contenu de ma formation…Suite aux élections présidentielles, cette réforme a été bloquée, voire annulée!!! Pendant ce temps là, ils ont refondu la formation en lycée professionnel en quelques mois avant de sortir les référentiels (la charrue avant les boeufs - trop fort!) sans aucune concertation avec les enseignants (sûrement trop bêtes pour donner leurs avis): Les BEP disparaissent et à l’issue d’une troisième et les élèves pourront passer un bac professionnel en trois ans. Cette réforme sera effective dans mon établissement à partir de 2008. 11 postes devraient disparaître d’ici trois ans. Quel économie…qui va en pâtir…les jeunes profs qui sont tous simplement priés de se reconvertir…J’avoue que je suis un peu dégoûté et démotivé! A mon avis, ils attendent les élections municipales pour réformer en comble les baccalauréats. Une réforme est certainement nécessaire, mais j’ai bien peur qu’elle soit uniquement pécuniaire…Quant à nos sections techniques et nos emplois, nous sommes inquiets: elles coûtent chères.

Pour finir quelques remarques sur le recrutement des profs:

  • rentrée 2007: 11 nouveaux enseignants: 8 femmes
    rentrée 2008: 10 nouveaux enseignants: 10 femmes
    Je n’ai rien contre les femmes bien au contraire, mais un métier que se féminise autant est révélateur de l’attraction du métier.
  • Un enseignant débute avec un salaire égal à 1,2*le smic (2 fois le smic dans les années 80, je crois)
  • Les grandes vacances scolaires ne sont pas payées. loi1901.com/association/la_v … _profs.php (bon, il exagère sur le temps travail !!! Mais le reste de l’article est plutôt bien foutu)
  • voici un autre lien: cadres.apec.fr/delia/MarcheEmplo … ement.html

Notre enseignement n’est certainement pas parfait, loin de là (on parle trop rarement de nos méthodes pédagogiques entre nous, nous ne discutons pas assez individuellement avec les élèves, etc…).Mais, heureusement que des personnes compétentes en haut lieu réfléchissent pour nous à l’avenir de nos enfants![/quote]

Warf quel pavé ^^

Mais je suis entièrement d’accord, pour avoir un monde mon CON faut un enseignement de meilleurs qualité, à croire que ça arrange tout le monde d’avoir un monde CON. Pour moi l’enseignement est le seul élément qui pourrait faire évoluer la race humaine qui réagis toujours pour 85% des gens de façons animal.

#4

Bon, pour ton inquiètude quand au fonctionnement des lycées, elle peut être tempèrée par le fait que ce sont les régions qui financent les batiments, les postes TOS, et une grande partie des actions, et que ça peut atténuer des réformes venues de plus haut dans la conjoncture. D’ailleurs, pour tes problêmes de connections avec les entreprises, si tu as moyen de représenter quelquechose au sein de ton établissement, vas gueuler auprés du vice président responsable de ça dans ton conseil régional: avec les prochaines élections régionales dans 2 ans, c’est le moment d’aller demander des actions dont les résultats visibles peuvent tomber juste avant les élections. Chez nous, le soutien au technique faisait partie du programme du Pdt de région, et outre qu’il a mis en place une instance pour mettre en relation les entreprises avec le technique (malheureusement, on a perdu des sites intéressants pour ça avec le départ de ce qui restait de grosses industries donc la progression des contacts utiles n’a pas été celle escomptée), il y a eu un budget “trousse à outil” pour que tous les élèves du techniques aient du matos à eux pour bosser. En basse Normandie en tous cas, il me semble que le poignon a été mis sur la table.

Pour ce qui est de l’organisation du contenu des enseignements, du financement des postes d’enseignement, et de la revalorisation de la fonction, là, c’est sûr qu’avec le gouvernement du nain…

#5

quote="Bedbug105"
Bon courage à toi, et puis ben, reste plus qu’à faire des manifs avec le retour des beaux jours :slightly_smiling:[/quote] Un joli moi de mai, peut être, pour les 40 ans de ce qu’il faut liquider ?

#6

Bon courage :slightly_smiling: . j’ai l’impression qu’ils réalisent des économies à court terme…
Dans quel académie souhaites-tu enseigner? En Bretagne un école sur deux est privé. J’enseigne dans le privé (pas par conviction, rassurez-vous! mais par concours de circonstance). J’ai commencé à enseigner sans le concours en faisant des remplacements. J’ai ensuite passer le CAPET externe. Cela peut être une piste si tes convictions ne te l’interdisent pas…

#7

Salut :slightly_smiling:

Je sais pas. Le problème, c’est que je connais pas mal de gens qui font des remplacements, dont certains d’entre eux passent le concours depuis au moins 5 ans, et ils n’obtiennent jamais rien, car ils se font toujours avoir par les jeunes qui arrivent et qui peuvent bosser le concours à temps plein. Je ne sais pas trop ce qu’il en est du CAPET externe, mais bon, il faut que je m’insère dans la vie active d’ici à mes 30 ans (j’espère même plus avant :frowning:) et j’ai de moins en moins l’impression que la voie des concours (dont le fonctionnement a fini par m’écoeurer totalement, en plus ) soit une voie d’avenir dans ce pays.

Actuellement, nos dirigeants sont très fiers de s’inspirer du modèle canadien appliqué il y a quelques années et qui consistait à endiguer la montée de la dette grâce à un dégraissage massif du mammouth “fonction publique”. A ceci près que le premier ministre de l’époque Jean Chrétien, avait été le premier a montrer l’exemple en refusant tous les privilèges associés à sa fonction, et en roulant, je vous le donne en mille, en lada (ou une voiture du genre). Inimaginable en france (je mets même plus de majuscule, j’en ai honte)!

Il faut ajouter le fait que le Canada a entre temps découvert d’immenses réserves d’hydrocarbures gelées dans le sol de l’Alberta, ce qui à mon avis, a quand même du pas mal aider à relancer l’économie et à éponger la dette. D’ici, à ce que l’on s’aperçoive qu’il y a du pétrole sous l’Elysée, on sera peut-être sauvé.

Enfin, il semblerait que cette politique à courte vue, si effectivement elle a aidée le Canada, s’est accompagnée de l’effet pervers qu’à l’heure actuelle, le Canada enregistre un manque cruel de personnels dans ces secteurs et recrute à tout va. C’est sûr que quand on a viré tout le monde, c’est plus facile d’embaucher.

Le problème, c’est que ces ajustements économiques sont préjudiciables au métier d’enseignant, car ils conduisent certaines années à recruter n’importe qui tant le nombre de postes est élevé, et d’autres années, à laisser sur le carreau des candidats qui auraient pu faire de bons enseignants. Et comme les fonctionnaires sont assurés de la sécurité de l’emploi, c’est à double tranchant, les bons restent mais les mauvais aussi. Mais bon, je pense qu’on est beaucoup trop attaché à nos valeurs de classement, d’élitisme bidon par la voie de concours dont la moyenne est de 7-8 (les profs ont des notes pires que les élèves!), pour que les choses changent réellement.

Désolé pour ce pavé maousse, mais je dois écrire ma vie pendant 6 heures demain, je m’entraîne avant :slightly_smiling:.

#8

Pas d’accord en BAC Pro ils ne peuvent pas travailler totalement en autarcie. Les élèves ont bien souvent 4 mois de stages et ils doivent les visiter. Du coup ils sont confrontés à la réalité des emplois que peuvent occuper réellement ceux-ci.
En mécanique automobile on apprend à réparer, donc ils travaillent sur de vraies voitures
En Électrotechnique il câblent des armoires électriques, des panneaux représentant l’installation électrique d’une pièce…
En allant en stage les élèves sont sensés faire la même chose et mieux. Il suffit que le matériel suivent un peu et ils sont prêts pour le marché de l’emploi.

En STI électronique ils font des projets industriels, très bien. Petit soucis, un jeune prof avec une Licence (c’est le niveau demandé pour passer le CAPET) a bien du mal avec ce projet. Les élèves obtiennent le BAC sans savoir manipuler correctement un oscilloscope, incapable d’expliquer les signaux obtenus, ils ne peuvent pas donner la sortie d’une bascule D à partir de ces signaux d’entrées et de sa table de vérité (programme de première). Ils calent sur un simple diviseur de tension. De toutes les façons avec un BAC STI on ne peut pas être embauché pour un boulot de conception.

De toutes les façons le projet n’est pas fait à l’origine pour faire travailler les élèves mais pour faire travailler les professeurs. Vu que ces derniers sont considérés comme des gros fainéant par leurs hiérarchies, les politiques et les parents d’élèves.

En BEP Électronique ils voient du VHDL, de l’assembleur et je ne sais plus quoi encore alors que les élèves ont du mal à polariser une DEL.

Ce que je reproche c’est que les objectifs sont beaucoup trop ambitieux pour ce public qui n’a pas encore de recul. Un projet de 6 mois est trop long pour la génération zapette. La pédagogie par projet fait les mêmes dégât que la lecture globale. On doit maîtrisé les étages puis les placer dans des montages de plus en plus complexes.

Quand j’apprends un langage de programmation j’apprends d’abord à afficher “Hello the world” et à faire des affectations puis à manipuler des structures conditionnelles.

#9

D’accord avec à peu près tout le monde.
En plus de prof, je suis délégué aux entreprises, et le rapprochement école/entreprise n’est vraiment pas simple - Mais je reproche autant aux entreprises qu’à certains de mes collègues de ne pas faire ce qu’il faut !
Quand aux réformes… elles sont comme les autres, du grand n’importe quoi et dont la véritable motivation est de faire encore et toujours des économies - sans chercher à mieux gérer les ressources (y compris humaines) - Bref, comme d’habitude, voué à aller dans le mur !

Nos élèves avaient les meilleurs chances d’être recruté avec un bac pro. En supprimant le bep, et en proposant un bac pro en 3 ans on repoussera surtout l’age d’entré dans la vie active. Désormais, il faudra un bts pour être employable !

Allègre avait raison - l’éducation nationale est un mamouth à dégraisser - mais, ce qu’il n’avait pas compris, c’est qu’il faudrait commencer par couper la tête pour être sûre de pouvoir un jour se chauffer avec son huile :smt004

PS : Que pensez-vous de l’interdiction du site note2be.com ?

#10

Tant que j’entendrais d’anciens élèves reconnaître le sérieux, l’efficacité, la compétence d’un prof bien longtemps après leurs entrée en vie active alors qu’ils ne l’appréciaient pas en cours, je dirais que ce type de site ne veut rien dire.

C’est comme un inspecteur qui juge un cours qu’un prof ne fera que le jour d’une inspection.

Certains adultes vous diront que leurs parents était très sévères, les obligeaient à faire du sport, du piano, plus des cours particuliers alors qu’ils voulaient faire comme leurs voisins c’est à dire en faire moins que possible (comme moi :wink:, mais bon c’est différent ils n’avaient pas toujours les moyens ). Bien souvent ils reconnaissent que c’était une bonne chose.

#11

[quote=“mattotop”]quote=“Bedbug105”
Bon courage à toi, et puis ben, reste plus qu’à faire des manifs avec le retour des beaux jours :slightly_smiling:[/quote] Un joli moi de mai, peut être, pour les 40 ans de ce qu’il faut liquider ?[/quote]

Pour les manifs y a même pas besoin d’attendre les beaux jours…

demosphere.eu

mais bon j’espère aussi qu’on va liquider 68 et que pour les 40 ans on va faire PIRE :mrgreen:

#12

C’est comme les prof qui juge un élève/étudiant sur un jour d’examen.
C’est comme un inspecteur qui juge une conduite sur 35 minutes.

#13

C’est comme les prof qui juge un élève/étudiant sur un jour d’examen.
C’est comme un inspecteur qui juge une conduite sur 35 minutes.[/quote]

Ou comme un sans papier dont le sort est décidé en quelques minutes…

Au 35 bis, chambre du Palais de justice où défilent les étrangers que la France juge indésirables, il arrive que l’on fasse signer à des personnes qui n’ont pas commis de délit des procès-verbaux pas vraiment fidèles à leurs déclarations, il arrive que les avocats ne plaident pas, et souvent l’on s’apprête à renvoyer des Serbes au Kosovo, des Kurdes en Irak ou des Tunisiens au Maroc…

#14

quote="Bedbug105"
Il faut ajouter le fait que le Canada a entre temps découvert d’immenses réserves d’hydrocarbures gelées dans le sol de l’Alberta, ce qui à mon avis, a quand même du pas mal aider à relancer l’économie et à éponger la dette. D’ici, à ce que l’on s’aperçoive qu’il y a du pétrole sous l’Elysée, on sera peut-être sauvé.
(…)[/quote]Anecdote: l’état d’alberta va rembourser cette année une moyenne de 300$ de “trop percu” d’impots sur le revenu par contribuable, et il le suprimmera totalement l’an prochain.
Qui veut aller à Calgary ?

Sinon, un détail: ce n’est pas une “découverte”, mais juste que l’augmentation du prix du pétrole a rendu les schistes rentables.

Un autre détail: Chrétien est travailliste, c’est la gauche qui est ultra libérale là bas.

#15

quote="mattotop"
Un autre détail: Chrétien est travailliste, c’est la gauche qui est ultra libérale là bas.[/quote]Et c’est aussi la gauche européenne qui tente de bouffer notre gauche Française, d’ailleurs.

#16

[quote=“MisterFreez”]C’est comme les prof qui juge un élève/étudiant sur un jour d’examen.[/quote]On les prépare uniquement pour ça pour le jour J.

[quote=“MisterFreez”]C’est comme un inspecteur qui juge une conduite sur 35 minutes.[/quote]Le problème c’est qu’il y en a qui conduise bien, mais une fois qu’ils ont le permis ils profitent pour faire n’importe quoi: excès de vitesse, refus de priorités puisqu’ils ont un 4x4, passage au rouge…
Et il y a d’autres qui ne sont pas performants le jour de de l’examen, qui font de petites erreurs (qui peuvent être fatale d’ailleurs) mais qui par la suite ont le soucis de conduire bien. Le jour qu’ils font un excès de vitesse c’est plus par inattention et non parce qu’ils ne savent pas rouler lentement.

Ce que je reproche à l’inspection d’un professeur c’est que tout le monde sait dans la profession que ce jour il faut faire un style de cours qu’ils ne feront pas dans durant l’année. Un de mes collègues disait qu’un inspecteur est passé dans la classe de son fils et que ce dernier a vu un cours qu’il n’avait jamais vu avant. Un de mes amis enseignant m’a dit qu’il a un collègue branleur comme pas possible, par contre il a un cours spécial inspection qu’il peut caser à n’importe quel moment dans l’année et quand l’inspecteur passe il a droit à ce cours et non au cours qui correspond à sa progression avec ces élèves.
Contrairement à un inspecteur de conduite qui est en situation réelle et normalement on doit conduire comme ça tous les jours si ont veut rester en vie ou ne pas être verbaliser.

#17

On va finir comme ça imdb.com/title/tt0387808/

#18

Moi qui croyait apprendre un métier et du savoir faire.

Le code de la route ne considère pas l’utilisation du rétroviseur extérieur droit, il recommande à ceux qui vont tout droit dans un rond point de rester coller à droite, demande à rester coller à la vitesse maximale autorisée le plus longtemps possible, …

Pour les profs qu’est ce qui leur est demandé pendant cet examen ? Tu pense qu’un prof glandeur c’est un bon prof ?

#19

[quote=“MisterFreez”][quote=“dmon”][quote=“MisterFreez”]C’est comme les prof qui juge un élève/étudiant sur un jour d’examen.[/quote]On les prépare uniquement pour ça pour le jour J.[/quote]Moi qui croyait apprendre un métier et du savoir faire.
[/quote]Dans ce cas ce n’est pas du tout incompatible, du moins en ce qui concerne l’enseignement technique et professionnel.

[quote=“MisterFreez”] Tu pense qu’un prof glandeur c’est un bon prof ?[/quote] Selon l’inspection oui, et en plus il passe plus facilement au grand choix.

On est dans un monde de communication plus tu communiques plus tu racontes n’importe quoi et plus on t’écoute. Cela va du commercial au plus haut sommet de l’état.

#20

[quote=“dmon”][quote=“MisterFreez”][quote=“dmon”][quote=“MisterFreez”]C’est comme les prof qui juge un élève/étudiant sur un jour d’examen.[/quote]On les prépare uniquement pour ça pour le jour J.[/quote]Moi qui croyait apprendre un métier et du savoir faire.
[/quote]Dans ce cas ce n’est pas du tout incompatible, du moins en ce qui concerne l’enseignement technique et professionnel.[/quote]
Le unique porte alors à confusion.

Il y a des formation qui ne sont là que (et je dis bien que) pour préparer un concourt ou un examen. Mais ça n’est pas le cas de toute.

Pour en revenir aux prof, eux ils sont pas formés à enseigné si je me souviens ce que me disait ma prof de physique de 3°…