quote=“dmon”[quote=“MisterFreez (Mais non, c’est MattOTop)”]Et bien sûr, comme ils sont tous pareils, il n’y a pas 36 manières de les gèrer, donc pas la peine de s’intéresser à leur individualité: il y a des méthodes qui marchent toujours, et en se concentrant sur ces méthodes uniformes, les profs sont plus productifs. [/quote]Il ne faut pas oublier que c’est un enseignement de masse. On a beau dire le contraire mais quand on a 30 élèves dans une classe à occuper pendant 1h00 ou 2h00 c’est un enseignement de masse, à moins de donner une autre définition de l’enseignement de masse. On peut s’intéresser s’attarder à quelques individualités, mais en 02h00 on ne peut pas s’intéressser à 36 individualités.[/quote] Je crains que tu n’aies beaucoup de clichés en tête: en 1h on peut s’intéresser à quelques uns, et en tournant, on peut s’intéresser à tous à un moment ou à un autre. Et comme il y a d’exceptionnels entraineurs qui gèrent les individus d’une équipe de rugby sans pb, il y a aussi des profs d’exception qui donnent l’impression à tous qu’il ne font le cours que pour eux. [quote=“dmon”][quote=“MisterFreez (Mais non, c’est MattOTop)”]Mais tu as raison: si les élèves sont devenus mauvais, c’est leur faute.
C’était mieux aaaavant…[/quote]Un peu plus dû de leurs contextes éducatifs aussi bien qu’à l’école et surtout de leurs parents.[/quote] Ouais, comme les atteintes à caractère sexuels rapportées en nombre croissant dans les classes qui ne traduisent pas le fait que dans les maisons ça a en fait tendance à baisser, ou l’insécurité qui augmente alors que le nombre des crimes les plus graves diminuent, tu tombes dans le panneau d’un effet de loupe sur les “quartiers” ou on concentre les élèves à problême alors que le niveau général d’éducation augmente comme il a toujours augmenté partout dans le monde depuis l’entrée dans l’ère de “l’éducation de masse”, comme tu dis. Encore un cliché rebattu par les conservateurs qui ont toujours et qui continueront toujours à répèter “c’était mieux aaaavant”…[quote=“dmon”][quote=“MisterFreez (Mais non, c’est MattOTop)”]Ouais, d’ailleurs, tu viens toi même d’un quartier populaire, tu as fait tes études en environnement difficile, donc tu sais que tous les gars qui étaient avec toi étaient aussi motivés et dynamiques sur les études que ceux des quartiers ou leurs parents leur achetaient des livres dés deux ans.[/quote] Tu as en partie raison. Je viens d’un milieu difficile ou moi même j’avais pas toujours la télé à la maison car ma mère n’avait pas toujours les sous pour payer au black la réparation du téléviseur à tube en noir et blanc et c’est à cause de ça que je lisais beaucoup. Oui durant mes études il y avait des gars très motivés pour aller en troisième cycle et qui n’hésitaient pas à copier pour être parmi les 10 premiers à la FAC.
Non je n’ai pas fait spécialement des études dans un environnement difficile car j’avais une bourse et j’étais au CROUS. Par contre je n’avais pas d’argent pour louer une voiture avec des potes pour aller à la plage, il me restait juste des bouquins, des exercices et la télé du CROUS pour occuper mon week-end. Mais il y a pire que moi, je n’ai pas travaillé durant mes études pour payer ma chambre.[/quote] Ah ben tu vois, moi c’est le contraire: je suis issu de parents de classe moyenne eux mêmes issus d’une bonne bourgeoisie locale de Caen, et je n’ai eu aucun manque tant que j’étais à la maison. J’ai par contre dû gagner ma vie dés que j’ai voulu prendre mon autonomie, car sans aucune subvention justement parceque mes parents étaient jugés, malgré leurs 3 enfants scolarisés et un seul revenu relativement modeste à l’époque, trop riches pour que j’aie la moindre bourse ou place en logement étudiant.
Ceci étant, c’est du détail, et ce que je voulais dire, c’est que même si ta famille tirait le diable par la queue, tu n’as pas forcément fait ton cursus primaire et secondaire dans une banlieue ou la majorité des parents de tes pôtes parlaient à peine français, ou le premier lieu de culture était dans une autre ville, et ou la perspective d’avenir n’etait même pas un boulot en usine, mais pas de boulot du tout. Ce sont ces conditions là, légitimement démotivantes, que les medias et les politiques en mal de sujets d’inquiétude pour leurs électeurs mettent en avant, et pour compenser cet effet de loupe lié à une concentration de handicaps sociaux à certains endroits et qui ne concerne qu’une minorité, on légifère ou on prend des mesures complètement idiotes et hors sujet pour que les politiciens puissent dépenser nos impots n’importe comment (en rachetant des drapeaux à saluer ou en faisant perdre du temps de cours utile pour polariser tout le monde sur la lettre de Guy Môquet ou le parrainage d’un type particulier de déporté) en disant: “vous voyez, moi j’ai fait quelquechose”… Le tout alors qu’ailleurs, dans les centre ville et autres quartiers qui sont majoritaires et sans problêmes, ou dans les campagnes, les seuls vrais problêmes sont la diminution des moyens ou la suppression des écoles pour cause d’ “efficacité budgétaire” et autre genre de conneries, alors que la qualité des enseignements continue à progresser malgré eux.