Debian et Spinoza

Et si Debian augmentait tout simplement notre " puissance d’exister " , ceci étant dit en référence au conatus. En installant Debian nous persévérons dans notre être .

“Pour Spinoza, toute chose qui existe effectivement ou « réellement et absolument » fait l’effort de persévérer dans son être ; Spinoza nomme conatus la puissance propre et singulière de tout « étant » à persévérer dans cet effort pour conserver et même augmenter, sa puissance d’être. Le conatus est un terme dont l’extension à tout étant-existant singulier est universelle et si, par restriction, on en limite seulement l’application à tout être « vivant » alors, il prend le nom, moins abstrait, d’« appétit » qui se manifeste nécessairement sous les deux manières d’êtres indissociables dont s’exprime l’être à la raison « commune » des hommes : la matière (en tant que puissance d’agir et donc de produire des effets) et l’esprit (en tant que puissance de penser).” Wikipedia

Café philo Le Manas

???
mais qu’est-ce??
désolé mais je ne comprends ce à quoi tu penses nous raconté. :119
ni ce à quoi ça peut être utile. :12

hep! debian ça n’est qu’une machine et rien d’autre,conatus ou pas conatus.

Mais nous désirons utiliser cette machine plutôt qu’une autre et nous ne sommes pas des animaux -machines … et cela dit quelque chose sur le positionnement de certains parmi nous par rapport à la machine capitaliste consumériste et aliénante .
Or ce cadre d’économie capitaliste diminue notre puissance d’exister.
D’ailleurs a ce sujet il existe un économiste qui a travaillé sur la question de Marx , de Spinoza et du capitalisme. Pour ceux que cela intéresse il y a une vidéo passionnante sur You tube : Frédéric Lordon et Spinoza.

Je vois pas non plus ce que la politique vient faire dans Debian.
Marx et la capitalisme, si je veux en discuter, je le fais ailleurs que dans un forum destiné avant tout aux linuxiens.

Pour parler de tout et de rien. C’est pose café .
Du jeun par exemple ou des prothèses cardiaques.
Et si cela n’intéresse personne en ce moment ce n’est pas un problème. Et ce n’est pas parce que j’en parle sur d’autres forums que je n’en parlerai pas ici.
Je ne vois pas pourquoi les linuxiens ne s’intéresseraient pas aux concepts de la philosophie.
J’évoque Marx dans un contexte philosophique de recherche théorique. Je ne fais pas de prosélytisme . Quand je parle de capitalisme je parle d’un système économique . Aliénant, oui , mais justement Spinoza est cité pour indiquer que l’aliénation fondamentale de l’homme n’est pas
résolue si on change de système car l’homme est aliéné avant tout à ses affects et à ses passions.
Bon week end. :wink:

Les logiciels libres et l’économie solidaire :
"Certes, envisager une autre économie, d’autres rapports sociaux, d’autres modes de production, et d’autres façons de vivre passe pour «irréaliste», comme si la société de la marchandise, du salariat et de l’argent était indépassable. «En réalité, disait-il, une foule d’indices convergents suggère que ce dépassement est déjà amorcé.» Gorz ne disait pas que ces transformations se produiraient. Il disait seulement que, pour la première fois, nous pouvons vouloir qu’elles se réalisent. C’est la raison pour laquelle il soutenait depuis longtemps les initiatives de l’économie solidaire. C’est pourquoi aussi il suivait attentivement les actions des hackers et le développement des «logiciels libres», capables, selon lui, de miner à la base le capitalisme en menaçant les monopoles. Pour Gorz d’ailleurs, «la lutte engagée entre les logiciels propriétaires et les logiciels libres a été le coup d’envoi du conflit central de notre époque. Il s’étend et se prolonge dans la lutte contre la marchandisation des richesses premières.»

Sous couvert d’une tirade philosophique et en prenant Debian et le libre comme exemple, tu nous présentes là une idéologie politique.
Je dois reconnaitre que c’est bien joué :038
Cette propagande cachée pour un quelconque parti d’extrême gauche est toutefois mise en évidence par l’emploi des termes traditionnels chers à cesdits partis.
Pour info, je te rappelle que le prosélytisme politique n’est PLUS de mise sur notre forum.

Bonjour Ricardo,
Je reconnais qu’on peut le penser. En fait je crois que l’économie alternative n’est ni de gauche ni de droite. Nous allons tout simplement être dans l’obligation de penser l’économie autrement à cause des désordres écologiques , donc faire preuve de créativité . Après tout les “Amap” sont déjà un embryon de relocalisation .
Je n’ai pas eu le temps d’étayer suffisamment mon propos. Au fond des choses il y a cette violence liée aux passions dont parle si bien le philosophe Spinoza et quelque soit le mode d’organisation sociale elle reste présente . C’est bien pour cela que les révolutions échouent et que réformer est si difficile. Il se trouve qu’un économiste de la fibre de Lordon se voit remis en question par ce qu’il découvre en questionnant la philosophie.
Non personnellement je ne plaide pas pour une idéologie politique. Il est nécessaire de dépasser les idéologies. De toute façon je ne me permettrai pas de le faire sur le forum. Et puis depuis la crise de 2008 les repères sont brouillés et c’est bien le problème.
Donc plutôt colibri que politique dans le sens où cultiver son jardin serait un premier pas ainsi que acheter local…
Ton intervention me permet de préciser les choses.

enfin tu te décides à devenir un peu plus clair dans tes propos,vu sous cet angle je ne peux que “plussoyer” :laughing:

Oui, le temps est venu de changer de paradigme et le libre de ce point de vue me semble un élément important. En attendant je cultive mes salades . :laughing:

Ca c’est plus proche de Voltaire que de Spinoza, tu me parais bien candide :wink:

"Notre pouvoir ne réside pas dans la capacité à refaire le monde, mais dans notre habilité à nous recréer nous-même"
Gandhi

Définition de politique :

Donc rien que d’exprimer une idée d’organisation de la vie public c’est déjà faire de la politique :wink:

Et concernant l’organisation de la vie publique au sens large, tout est politique; même (surtout ?) ce qui se réclame « apolitique », « objectif », « neutre »… La norme et le consensus sont également politiques.

Ricardo veut éviter la propagande et les escarmouches de partisans utilisant le forum comme leur terrain de jeu (si j’ai bien compris)

J’appartiens à une génération qui pensait (1968 ) que tout était politique. Mais la force désirante qui est en nous est elle politique? Tous les acteurs de la vie politique n’ont pas la même puissance désirante et ce paramètre est à prendre en compte.Par contre la puissance désirante des individus peut- être entravée par l’organisation des rapports au sein de la cité.
La condamnation de Socrate était un acte politique. Mais quand est - il du ´Connais toi toi-même ´?'
La connaissance du troisième type évoquée par Spinoza est - elle politique ?

Et je pense surtout à ce texte de Sponville:
« Je ne suis pas du tout un mystique. Je suis plus doué pour la pensée que pour la vie, et plus doué pour la pensée conceptuelle que pour l’expérience spirituelle. Mais j’ai eu au moins quelques moments de simplicité ; en vérité, extrêmement rares. Cependant, la première expérience était assez forte et assez nette pour qu’au fond toute ma vie en soit définitivement changée. Toute ma vie et toute ma pensée.
Je devais avoir vingt-cinq ans. Je me promenais avec des amis, la nuit, dans une forêt. Nous étions quatre ou cinq. Plus personne ne parlait. Tout à coup voilà une expérience que je n’avais jamais vécue.
C’était quoi cette expérience ? C’était un certain nombre de mise entre parenthèses.
Mise entre parenthèses du temps ; c’est ce que j’appelle l’éternité. Tout à coup il n’y avait plus le passé, le présent, l’avenir. Il n’y avait plus que le présent. Là où il n’y a plus que le présent ce n’est plus du temps, c’est l’éternité.
Mise entre parenthèses du manque. Tout d’un coup, et sans doute pour la première fois de ma vie, plus rien ne manquait. Mise entre parenthèses du manque ; c’est ce que j’appelle la plénitude.
Mise entre parenthèses du langage, de la raison, du logos ; c’est ce que j’ai appelé le silence. Pour la première fois peut-être de ma vie, je n’étais pas séparé du réel par des mots. J’étais de plein pied dans le réel.
Mise entre parenthèses de la dualité. A la fois de la dualité entre moi et tout le reste ; c’est ce que j’appelle l’unité. J’étais un avec , un avec tout.
Mise entre parenthèses aussi de la dualité entre moi et moi, entre la conscience et l’ego. Je n’étais qu’une pure conscience sans ego ; c’est ce que j’appelle la simplicité.
Mise entre parenthèses de l’espérance et de la peur. Bien sûr, puisque j’étais dans le pur présent. Pour la première fois de ma vie peut-être, et pour l’une des dernières, je n’avais peur de rien. Ca, c’est une expérience très étonnante. Tout à coup, vous n’avez peur de rien ! C’est ce que j’appelle, c’est ce qu’on appelle la sérénité.
Une mise entre parenthèses du combat. Tout à coup je n’avais pas à me battre. C’est ce que j’appelle la paix.
Enfin, mise entre parenthèses, et c’était le plus étonnant, de tout jugement de valeur ; et c’est ce que j’ai mis plusieurs années à appeler l’absolu.
Naturellement, tous ces mots trahissent l’expérience, parce qu’elle était par définition, intégralement silencieuse. »
André Comte-Sponville

Ce qui n’exclut pas ma participation à la politique.

Bien sûr, tu étais prof de Philo et non de Français mais là, ça fait tache quand même :laughing: :laughing: :laughing:

Ne le prends pas mal, c’est pour te taquiner.
De plus, je te pardonne en souvenir des excellents casse-croûtes que j’ai faits à La Roche-sur-Yon, lors des expositions nationales d’aviculture.

EDIT :

Oui, ça on l’avait compris que tu étais de “Droite”. :laughing: :laughing: :laughing:

@ Bobo38 :
Tu as parfaitement compris.

Ricardo vient de sonner la fin de la récré !
Tu me rappelles mes élèves : " Monsieur vous avez fait une faute ! " :023
Au fait tu nous donnes l’adresse du resto ?

[quote=“manas”]Ricardo vient de sonner la fin de la récré !
Tu me rappelles mes élèves : " Monsieur vous avez fait une faute ! " :023
Au fait tu nous donnes l’adresse du resto ?[/quote]
Le nom m’échappe mais je peux le situer à peu près :
une petite place ronde avec une contre-allée, sur un des axes principaux de la ville, celui qui menait au parc des expos.
Quand on vient de Niort, une fois entrés dans La Roche, au bout de cette grande artère, on tourne à droite. La petite place dont il est question doit se trouver à quelques dizaines de mètres.
Un indice : ce resto avait une bonne renommée et il était tenu, à l’époque (dernière fois en 2005) par un couple d’homosexuels dont un était le cuisinier.

Oui, c’est un petit resto qui est très réputé. Il est situé place de la Résistance . Merci Ricardo , je crois qu’on va y aller . Debian mène à tout !
Du coup la pizza qui était au four a brulé .