Comme l’écrit squalthor, nous avons tous un peu pédalé à nos débuts.
Je pense que si nous passons parfois pour légèrement pédants aux yeux des novices, c’est surtout parce que nous sommes arrivés là grâce à beaucoup de persévérance.
Mon idée du cheminement d’un “Debianiste”, disons ‘assez à l’aise’ :
– Avant : on est “Windows” dans 99% des cas.
– On entend parler de Linux (ou on découvre son existence dans une revue).
– On se renseigne, surtout sur le Net et les nombreux forums spécialisés.
– On teste une première distrib (pour moi ce fut Mandrake) réputée assez “user friendly”. Aujourd’hui, ce rôle est surtout tenu par Ubuntu.
– On arrive, tant bien que mal à faire presque tout ce que l’on faisait sous Win mais on continue de s’informer de ce qui se fait ailleurs.
– Comme on commence à se sentir pousser les ailes d’Icare (salut Douarn
), on décide d’aller tâter plus “pointu”. Là, le choix se fait entre Red Hat, Slackware, gentoo, etc. plus Debian.
Cette dernière est réputée, à tort, selon moi, comme plus difficile d’accès mais comme nous nous sentons l’âme de Cesar, fiers de nos six mois d’ancienneté sous linux, nous plongeons la tête la première dans le grand bain.
Plouf ! comme dirait … 
– Là commence la réalité, fini le “tout mâché”, il faut les mettre les mains dans le cambouis.
– Heureusement, on nous indique un fameux forum, en Français s’il vous plait, sur lequel on va trouver de l’aide … super !
– Toc-toc, “bonjour M’sieur-Dame”, c’est moi Machin et j’ai besoin d’un coup de main.
No problem Garçon, que veux-tu savoir ?
Ben je ne sais pas comment installer le paquet “truc”, j’ai pourtant cliqué partout et Y veut pas.
C’est simple pourtant : Alt/Ctrl F2, tu te logues ‘root’, aptitude update, aptitude upgrade puis dpkg -i truc.
– On ne veut pas trop paraitre nul (six mois quand même, ho !) on essaie de comprendre ce qu’il faut tirer de ce charabia mais au bout de trois ou quatre heures, en étant toujours au même point, on décrète que Debian est une distribution nulle et que la renommée du forum est hautement surfaite.
– On retourne gentiment vers sa Buntu qui accepte qu’on lui “clique” dessus, elle.
– six mois de plus passent et après cinq ou six plantages, suivis de réinstallation, on se dit prêt pour retenter une aventure Debian.
– Salut, coucou, c’est moi, j’ai eu plein de problèmes familiaux qui m’ont obligé d’interrompre mon apprentissage de Debian, mais maintenant, je suis tranquille et je reviens vers vous.
On a compris et entre-temps, on a commencé à lire un peu le minimum à connaitre pour ne pas être largué à la première vague.
– Deux ans ont passé et on commence à toucher sa bille. on commence même à aider les débutants … qu’ils sont nuls, il ne prennent même pas la peine de chercher avant de demander …
, alors, c’est pourtant simple, Alt/Ctrl F2, tu te …
Allez, dormez bien quand même, les anciens veillent sur vous.