les mecs en filière technique s’en sortent très bien
… A partir du moment où ils obtiennent un diplôme tout de même .
Les filles , c’est une autre histoire.
les mecs en filière technique s’en sortent très bien
… A partir du moment où ils obtiennent un diplôme tout de même .
Les filles , c’est une autre histoire.
J’en suis un exemple!!
BTS CG après une 1ère et une terminale STT.
A la fin de la seconde générale, je fus bien heureux de trouver une filière relativement courte et concrète…l’on m’avait pourtant incité à suivre une 1ère ES.
Les années d’après m’ont données raisons sur mon choix personnel
J’en suis un exemple!!
BTS CG après une 1ère et une terminale STT.
A la fin de la seconde générale, je fus bien heureux de trouver une filière relativement courte et concrète…l’on m’avait pourtant incité à suivre une 1ère ES.
Les années d’après m’ont données raisons sur mon choix personnel[/quote]
C’est bien ce que je dis, c’est dévalorisé alors que ça marche très bien, et j’en connais aussi qui s’en sont très bien sortis.
Pour ce qui est des 5% qui n’atteignent pas la 3eme, il n’y a vraiment rien pour eux (je crois me souvenir de “classes de rattrapages” au collège, mais je suis pas sur) ?
Je ne veux pas polémiquer plus que ça mais juste une précision pour François :
Je te jure que nous étions entre 32 et 35 élèves par classe au cours complémentaire (collège d’aujourd’hui, le mot collège étant réservé à l’époque au privé).
Il s’agissait des années 1947, 1948 et 1949, respectivement pour moi, 6e,5e et 4e.
Il y avait 2 classes de 6e, 2 de 5e, 2 de 4e et une seule de 3e.
On entrait en 6e sur concours, soit en CM2, soit en cours supérieur 1. Ce dernier n’existe plus, il était l’antichambre du cours supérieur 2, classe où ceux qui avaient raté le concours ou ne l’avaient pas tenté, passaient leur certif.
Pour la petite histoire, j’ai été reçu 2e de ce concours (il n’y avait que 70 places maxi pour TOUTES les écoles primaires de Drancy, ville de 45000 habitants à l’époque), malgré l’avis défavorable de mon instit, Mr Valton, qui n’aimait pas les “gens de ma race”. Heureusement, le Directeur, Mr Danglot, également prof de Français, bien que maniant allègrement la règle, était un homme formidable.
L’école était “l’école du Centre” à Drancy qui était encore, à l’époque, dans le département de la Seine (93 aujourd’hui)
Entre 32 et 35 élèves, oui Monsieur.
[/Zola]
Vos remarques sur le temps passé devant un écran plutôt que à lire ou les dérives que l’on a tous tendance à faire (sms, omission des liaisons…) sont tellement vraies! À cela s’ajoute le fait que de plus en plus, on simplifie le travail donné à l’élève. Si bien que à force de diminuer le niveau demandé, l’élève est de moins en moins sollicité, et ne peut pas être poussé vers le haut. Bien sûr, il faudrait savoir adapter la difficulté des problèmes posés selon les élèves, mais l’important n’est pas qu’il trouve la réponse, mais qu’il se pose la question et soit ammené à former sa réflexion en prévisions de problèmes plus compliqués.
@ Ricardo : J’ai souvent entendu les remarques que tu fais. Cependant (ce n’est qu’une question, pas une accusation
), les élèves en difficultés n’étaient-ils pas mis à l’écart. Par là je veux dire, n’y avait-il pas une politique du “marche ou crève”, “soit tu y arrive, soit tu es recalé”. Donc évidemment, on ne passait pas au niveau supérieur, ce qui n’est pas toujours la meilleure solution selon l’élève.
Il doit aussi y avoir le fait que, de nos jours, l’éducation des enfants ne se fait plus à la maison et l’apprentissage à l’école, mais les parents ont plutôt tendance à déléguer l’éducation à l’école. Si bien que les enfants n’ont plus ce sens de “respect de l’adulte”.
Je ne sais pas vous, mais lorsque j’étais gamin (et pourtant, je ne suis pas bien vieux), les adultes me faisaient “peur”, il y avait un respect spontané envers les personnes plus agées que moi. Donc niveau discipline, il n’y avait pas les soucis d’aujourd’hui, qui viennent incontestablement perturber la qualité des cours (pour ne regarder que les résultats scolaires, pas la notion d’apprentissage à vivre ensemble).
[quote=“thuban”]@ Ricardo : J’ai souvent entendu les remarques que tu fais. Cependant (ce n’est qu’une question, pas une accusation
), les élèves en difficultés n’étaient-ils pas mis à l’écart. Par là je veux dire, n’y avait-il pas une politique du “marche ou crève”, “soit tu y arrive, soit tu es recalé”. Donc évidemment, on ne passait pas au niveau supérieur, ce qui n’est pas toujours la meilleure solution selon l’élève.
[/quote]
Ben c’est un peu vrai qu’il y avait les fameuses “places du fond de la classe” où certains (pas tous, heureusement) enseignants “reléguaient” les élèves qu’ils estimaient “mauvais”, ou qu’ils n’aimaient pas pour des raisons personnelles (j’ai connu le “fond de classe” pour cette seconde raison).
Le résultat pouvait être totalement opposé, soit l’élève “mourait” en douceur, soit, au contraire, il se battait pour prouver au “connard” sa valeur.
Malheureusement, quand on a à peine plus de 10 ans, ce “combat”, on le mène une fois, deux maxi mais s’il se répète sans cesse, on envoie tout chier et on laisse les “connards” savourer leur victoire.
Mouais je pense quand meme qu’il faudrait pas pointer du doigt l’école pour les symptomes la catastrophe culturelle et sociale à laquelle on assiste.
Mais pour en revenir a l’ecole et a son contenu j’ai plutot l’impression qu’on vis un fordisme tardif et qu’on experimente toutes les nouvelles méthodes des sociologues en herbe.
L’ecole est une de ces niches protegée par une elite ou on peut encore se permettre n’importe quoi.
[quote=“ricardo”]Je ne veux pas polémiquer plus que ça mais juste une précision pour François :
Je te jure que nous étions entre 32 et 35 élèves par classe au cours complémentaire (collège d’aujourd’hui, le mot collège étant réservé à l’époque au privé).
Il s’agissait des années 1947, 1948 et 1949, respectivement pour moi, 6e,5e et 4e.
Il y avait 2 classes de 6e, 2 de 5e, 2 de 4e et une seule de 3e.
On entrait en 6e sur concours, soit en CM2, soit en cours supérieur 1. Ce dernier n’existe plus, il était l’antichambre du cours supérieur 2, classe où ceux qui avaient raté le concours ou ne l’avaient pas tenté, passaient leur certif.
Pour la petite histoire, j’ai été reçu 2e de ce concours (il n’y avait que 70 places maxi pour TOUTES les écoles primaires de Drancy, ville de 45000 habitants à l’époque), malgré l’avis défavorable de mon instit, Mr Valton, qui n’aimait pas les “gens de ma race”. Heureusement, le Directeur, Mr Danglot, également prof de Français, bien que maniant allègrement la règle, était un homme formidable.
L’école était “l’école du Centre” à Drancy qui était encore, à l’époque, dans le département de la Seine (93 aujourd’hui)
Entre 32 et 35 élèves, oui Monsieur.
[/Zola][/quote]
Tu a vu la méthode de tris ? Prends les 70 meilleurs de Drancy et regarde s’ils sont bien en dessous de ce que vous faisiez à l’époque et tu pourras avoir une comparaison valable.
[quote=“MisterFreez”]
Tu a vu la méthode de tris ? Prends les 70 meilleurs de Drancy et regarde s’ils sont bien en dessous de ce que vous faisiez à l’époque et tu pourras avoir une comparaison valable.[/quote]
Où m’as-tu lu, disant que les meilleurs d’aujourd’hui sont moins bons que nous ne l’étions ?
Il ne manquerait plus que ça qu’ils fussent moins bons avec des moyens d’enseignement, ô combien supérieurs, à ceux qu’avaient nos profs de l’époque. Sans compter les moyens considérables mis à la disposition des élèves, en complément de l’enseignement classique dispensé à l’école, à commencer par Internet.
Bien sûr que les bons élèves d’aujourd’hui, ne sont pas plus mauvais que les bons élèves d’avant.
[quote=“zenblagger”]Entendu sur Inter la semaine dernière. Le jeu des mille Euros spécial étudiants. Étudiants, pas lycéens.
“Quel général, homme politique était à la tête de la Pologne dans les années 80 et opposé à Walesa et au syndicat Solidarnosc?” La réponse fuse: “Pinochet!”. Après plusieurs tentatives infructueuses, on passe à une autre question. Après avoir été aussi brillants pour les questions suivantes, on repasse les questions sans réponse; là une seule réponse est permise. heureusement, nos deux génies (Je rappelle qu’ils ont passé les sélections) ont eu le temps de réfléchir. Et effectivement, ils vont brillamment se rattraper: "Pol Pot!"
No comment.[/quote]
J’ai déjà vu cette question à “Qui veut gagner des millions?” : “Qui fût le premier président des Etats-unis d’Amérique?”. Quatre propositions, le gars ne sait pas et demande l’avis du public qui a une large majorité répond “Lincoln”…
[quote=“zenblagger”]Entendu sur Inter la semaine dernière. Le jeu des mille Euros spécial étudiants. Étudiants, pas lycéens.
“Quel général, homme politique était à la tête de la Pologne dans les années 80 et opposé à Walesa et au syndicat Solidarnosc?” La réponse fuse: “Pinochet!”. Après plusieurs tentatives infructueuses, on passe à une autre question. Après avoir été aussi brillants pour les questions suivantes, on repasse les questions sans réponse; là une seule réponse est permise. heureusement, nos deux génies (Je rappelle qu’ils ont passé les sélections) ont eu le temps de réfléchir. Et effectivement, ils vont brillamment se rattraper: "Pol Pot!"
No comment.[/quote]
Édifiant 
Comme quoi, dans l’opinion publique, Pol Pot, Pinochet et Jaruzelski (y ?) sont à placer dans le même panier.
[quote=“youki”]
J’ai déjà vu cette question à “Qui veut gagner des millions?” : “Qui fût le premier président des Etats-unis d’Amérique?”. Quatre propositions, le gars ne sait pas et demande l’avis du public qui a une large majorité répond “Lincoln”…[/quote]
Si on avait demandé aux mêmes “quelle est la capitale des États-Unis d’Amérique”, il est sûr que la réponse eut été “New-York”.
Pauvre inconnu que ce Washington !
En quoi le fait d’avoir des ordinateurs et/ou Internet rend l’apprentissage plus facile, quand tu as déjà un prof et un bouquin qui ciblent le programme que tu dois suivre ?
Oui, tu as raison, l’ordi et Internet sont inutiles à l’école 

C’est marrant un outil doit toujours être bon ou mauvais ? D’une utilité profonde ou à jeter ?
Moi à l’école on m’a appris à me servir d’un papier buvard, mais qu’est ce que c’était inutil ! Surtout que ça rendait pas l’enseignement plus facile.
En quoi le fait d’avoir des ordinateurs et/ou Internet rend l’apprentissage plus facile, quand tu as déjà un prof et un bouquin qui ciblent le programme que tu dois suivre ?[/quote]
N’inversez pas les choses, ilmaginez qu’il n’y ait pas un ordinateur ni Internet dans les écoles, ici il y aurait un débat sur la sanctuarisation de l’école, son indifférence par rapport au monde moderne, son incapacité à suivre son époque, etc. (De plus, les écarts dans les possibilités d’accès aux documents seraient considérables entre les écoles par exemple).
Ce n’est par parce que le stylo bille est mieux qu’on a introduit le dit stylo dans les écoles à la place du stylo plume et de la plume… Ce n’est pas parce que les calculettes apportent quelque chose à l’enseignement qu’on les a introduites. Etc.
rien à foutre; le système capitaliste veut toujours plus de consommateurs,illettrés de préférence,abrutis par toutes les merdes qu’il propose,le multimedia, la mode, la bouffe de merde et autres ipod et iphone.
Une éducation qui forme à l’esprit critique est mauvaise pour les profits des actionnaires et pour fournir les cadres nécessaires au fonctionnement de tout ce bastringue les grandes écoles sont amplement suffisantes; les autres n’étant que des surnuméraires dont le seul rôle sera de consommer toujours plus.Quand j’étais en prépa j’ai pris conscience de toute cette supercherie et je me suis tiré vite fait n’acceptant pas de jouer cette comédie pourrie.
Aucun débat sur l’école ne peut être séparé de la critique du système économique au sein duquel cette école existe.
+1
mais:
On ne peut séparer la critique d’un système économique sans prendre en compte les spécificités de la société qui l’applique ![]()
[quote=“marcastro”]rien à foutre; le système capitaliste veut toujours plus de consommateurs,illettrés de préférence,abrutis par toutes les merdes qu’il propose,le multimedia, la mode, la bouffe de merde et autres ipod et iphone.
Une éducation qui forme à l’esprit critique est mauvaise pour les profits des actionnaires et pour fournir les cadres nécessaires au fonctionnement de tout ce bastringue les grandes écoles sont amplement suffisantes; les autres n’étant que des surnuméraires dont le seul rôle sera de consommer toujours plus.Quand j’étais en prépa j’ai pris conscience de toute cette supercherie et je me suis tiré vite fait n’acceptant pas de jouer cette comédie pourrie.[/quote]C’est un succès.
Eh ben marcastro, tu dis bien n’importe quoi.
Tu places où les bourses du CROUS pour aider les étudiants à étudier, dans ton système de valeur ? Et les aides au mérite ?
Moi j’ai tout ça + une éducation critique à l’université. Que le gouvernement (et les profs) m’encouragent à continuer, donc. Sans être anarchiste, essaie de faire la part des choses avant de te rebeller.