[quote=“fran.b”][quote=“marcastro”]rien à foutre; le système capitaliste veut toujours plus de consommateurs,illettrés de préférence,abrutis par toutes les merdes qu’il propose,le multimedia, la mode, la bouffe de merde et autres ipod et iphone.
Une éducation qui forme à l’esprit critique est mauvaise pour les profits des actionnaires et pour fournir les cadres nécessaires au fonctionnement de tout ce bastringue les grandes écoles sont amplement suffisantes; les autres n’étant que des surnuméraires dont le seul rôle sera de consommer toujours plus.Quand j’étais en prépa j’ai pris conscience de toute cette supercherie et je me suis tiré vite fait n’acceptant pas de jouer cette comédie pourrie.[/quote]C’est un succès.[/quote]
non, c’est un choix et pour répondre à seb-ksl j’ai eu toute une vie ou presque pour apprendre quelles sont les valeurs dominantes de ce système.Quand je regarde le financement par étudiant dans les grandes écoles comparé à celui alloué par étudiant de fac j’ai pas besoin d’un long discourt pour comprendre,et les universités ne pourront plus échapper à la règle du financement privé,faute d’un financement public déjà insuffisant et alors ce sera le marché qui imposera sa loi dans les filières de formation et qui décidera qui pourra suivre ces formations; en imposant une séléction essentiellement basée sur le fric et l’appartenance à la classe sociale dominante qui elle s’est toujours cooptée entre elle.
Mais je reconnais que dans mes jeunes années(j’ai 59 ans)l’ascenseur social fonctionnait d’une manière plus satisfaisante qu’aujourd’hui et pour qui entreprenait des études il y’avait travail à la clé même en sciences humaines.Mais maintenant tout cela n’est plus vrai et faire des études n’est plus l’assurance de trouver un job. Et quand un jeune ,ou pas jeune,diplomé ou manuel, trouve un boulot il va l’exercer dans quelles conditions de précarité et de salaire de merde qui ne permet même plus de vivre décemment.Sauf pour ceux qui appartiennent à cette élite pleine d’arrogance et de mépris.
Voilà ce que peut penser un père de famille de trois enfants,quand il voit le monde qui est proposé à sa progéniture.
