Fermer la bourse

Et si on fermait la bourse …

Frédéric Lordon.

Il faut commencer par fermer la sienne de bourse, en privant de ressource ce monde monétaire, il mourrat de lui-même !

Soyez Objecteur de Croissance mes amis!!

Je n’aime pas la désinformation :unamused:
Ce secours soit-disant “aux frais du contribuable” a rapporté à l’État quelques millions d’intérêts, payés par les banques.
Francis Bacon n’est pas mort :unamused:

[quote=“ricardo”]Ce secours soit-disant “aux frais du contribuable” a rapporté à l’État quelques millions d’intérêts, payés par les banques.[/quote]Mouais… ça a été remboursé (d’ailleurs, extrêmement vite, pour des banques au bord du gouffre… :whistle: ). Au passage, me souviens plus du bénef que les banques ont fait avec l’argent prêté… il aurait été de bon ton qu’elles fassent un geste lors du remboursement (la somme est énorme, je ne l’ai plus en tête mais ça doit se retrouver…)… 'fin bon… j’oubliais, on vit pas à Bizoonours-pays… :doh:

édit: les intérêts perçus par l’état ont été (d’après ce que j’ai retrouvé…) d’environs 1.7 milliard d’euro… les bénef eux, plus de 12 milliard… :unamused: :whistle: :013

:006

il me semble qu’il ya eu un sujet similaire il y a 6 mois…

Je n’aime pas la désinformation :unamused:
Ce secours soit-disant “aux frais du contribuable” a rapporté à l’État quelques millions d’intérêts, payés par les banques.
Francis Bacon n’est pas mort :unamused:[/quote]
Croire que les titres toxiques s’évanouissent parce que la fluidité revient (grâce à l’argent public) dans le système bancaire, c’est quand même être très naïfs.
Au minimum, cela a coûté des centaines (des milliers?) de milliards d’euros par blocage du crédit. La récession liée à la gabegie bancaire, à l’inconscience des banques, a coûté et coûte encore très cher en chômage, recul salarial, pertes fiscales, accélération de la dette publique…On ne répètera jamais assez que cette crise est une crise majeure du système privé que paye chaque jour le contribuable.
J’ajouterais que renflouer les banques en laissant aux commandes ceux qui ont tout coulé, c’est aussi un concept qui me dépasse.

[quote=“Num’s”][quote=“ricardo”]Ce secours soit-disant “aux frais du contribuable” a rapporté à l’État quelques millions d’intérêts, payés par les banques.[/quote]Mouais… ça a été remboursé (d’ailleurs, extrêmement vite, pour des banques au bord du gouffre… :whistle: ). Au passage, me souviens plus du bénef que les banques ont fait avec l’argent prêté… il aurait été de bon ton qu’elles fassent un geste lors du remboursement (la somme est énorme, je ne l’ai plus en tête mais ça doit se retrouver…)… 'fin bon… j’oubliais, on vit pas à Bizoonours-pays… :doh:

édit: les intérêts perçus par l’état ont été (d’après ce que j’ai retrouvé…) d’environs 1.7 milliard d’euro… les bénef eux, plus de 12 milliard… :unamused: :whistle: :013
:006[/quote]

C’est beaucoup plus que je ne pensais.
J’en reviens donc à ma première réflexion : le lien journalistique est mensonger mais :
“Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose…”

Essaye de lire l’article en entier. On peut toujours discuter des écrits de Lordon, mais dire qu’il ment ou calomnie, ça me semble difficile.

[quote=“ricardo”][quote]C’était il y a un peu plus d’un an : les gouvernements secouraient les banques aux frais du contribuable. [/quote] Je n’aime pas la désinformation :unamused: Ce secours soit-disant “aux frais du contribuable” a rapporté à l’État quelques millions d’intérêts, payés par les banques. Francis Bacon n’est pas mort :unamused:[/quote] On peut considérer que tu as raison :

L’Etat, donc le contribuable, est intervenu et a été remboursé et rémunéré par des intérêts.

Mais si l’on considère la situation et le risque pris compte tenu des inconnues sur le dénouement final de l’opération au moment de l’intervention de l’Etat, celui-ci donc le contribuable, n’est en réalité pas intervenu en tant que préteur mais en tant qu’investisseur c’est à dire comme un actionnaire,

sans que cette position de prise de risque ait été reconnue puisqu’il n’a eu qu’un statut de prêteur.

Ce qui veut dire que l’Etat, c’est à dire le contribuable, bien que rémunéré s’est fait gruger.

L’Etat, compte tenu du risque pris, aurait dû gagner beaucoup plus du fait qu’il aurait dû entrer dans les instances dirigeantes des banques et donc dans leur processus de décision. Ce qui aurait pu se monnayer beaucoup plus cher au moment de sa sortie.

Mais c’est toujours comme ça :

le peuple doit venir au secours des intérêts privés en difficulté à moindre frais pour eux;

mais quand les intérêts privés investissent, le risque qu’ils prennent n’est jamais assez bien rémunéré.

Ce que l’Etat, donc le contribuable, a récupéré comme rémunération; c’est des cacahuètes par rapport à ce que le geste valait réellement dans les conditions de marché dans lesquelles il a été commis.

C’est en ce sens que même si l’Etat a reçu en fin de compte plus qu’il n’a prêté; on peut dire d’un point de vue capitaliste et avec raison, que ce secours a été fait “aux frais du contribuable”.

Tu ne verras jamais une société de capital-risque se contenter d’une position de simple prêteur.

Or, vu les circonstances, dans la situation de crise aiguë et incertaine dans laquelle on se trouvait au moment de l’intervention de l’Etat, il est clair que le contribuable était engagé dans une véritable opération de capital risque.

Et ça, dans le monde capitaliste, ça vaut normalement beaucoup plus qu’un statut de simple prêteur et une simple rémunération de quelques pour cents.

Evidemment, pour le commun des mortels, quelques millions semblent beaucoup. Mais en réalité c’est très très loin du prix que vaut réellement ce genre de service dans le monde capitaliste.

Donc, même si tu as raison du point de vue des tables d’addition et de multiplication que l’on peut trouver au dos d’un cahier d’écolier, tu as tort du point de vue économique : du point de vue du marché c’était un marché de dupes et si l’on peut contester la rigueur de l’expression “aux frais du contribuable”, il est clair que dans cette opération le contribuable a été pris pour un pigeon.

Si tu dois franchir chaque jour une poutre de 2 centimètres de large et de 50 mètres de long située à 50 centimètres du sol et que l’on te paye 1500 € par mois, tu peux considérer que tu es correctement payé.

Si la poutre est posée à chacune de ses extrémités sur le toit d’un gratte ciel de 40 étages, bien qu’en fait on te demande de faire la même chose, c’est clairement du foutage de gueule de te proposer 1500 € par mois et l’on pourra dire sans mentir, même si c’est en quelque sorte un sens “figuré”, que tu as fais le boulot “à tes frais”.

Le capitaliste privé, il sait cela. Et, lui, il n’oublie jamais de se faire payer “au prix du marché”.

En l’occurrence, les intérêts privés ont rémunéré l’argent prêté grosso modo au taux du livret “A” et ont reporté leurs risques sur le dos du contribuable sans rémunérer ces risques.

Belle opération.

nmrk.n

Non, non, non et non ! Se système ne vaut rien, il ne mérite pas qu’un état lui donne une bouée de sauvetage, que ce soit avec + ou - d’interets !

Ils repartent de plus belle dans leurs bulles spéculatives, dans ce jeu de dupe qui asphyxie l’éconnomie du citoyen. :smiling_imp:

vimeo.com/40577072

Une note interne du Crédit Agricole côté financier (crédit agricole corporate & investment bank) est tombée entre les mains de François Ruffin (Fakir). Ce texte, concernant la plausible élection de M. Hollande et sa future politique (notamment la flexibilisation du droit du travail et la fin du CDI), lui parait tellement étonnant que celui ci décide d’aller trouver l’auteur de la note…

[quote=“Madeba”]http://vimeo.com/40577072 Une note interne du Crédit Agricole côté financier (crédit agricole corporate & investment bank) est tombée entre les mains de François Ruffin (Fakir). Ce texte, concernant la plausible élection de M. Hollande et sa future politique (notamment la flexibilisation du droit du travail et la fin du CDI), lui parait tellement étonnant que celui ci décide d’aller trouver l’auteur de la note…[/quote]Il faudrait admettre que dans une entreprise les salariés travailleurs sont aussi importants que les apporteurs de capitaux.

En conséquence il faudrait que chaque salarié travailleur ait un droit de vote aux assemblées générales (qui deviendraient "assemblées générales des actionnaires apporteurs de capitaux et des travailleurs) calculé de telle façon que :

Nombre total des voix des actionnaires = nombre total des voix des travailleurs (sans pour autant que ces derniers soient dans l’obligation de posséder des actions de la société).

nmrk.n

Viens camarade dans mon Советское хозяйство (sofkhose)… :005

T’iras tout seul…
On nous a déjà promis des jours meilleurs, hélas… ils ne sont pas venus!

[quote=“lol”]Viens camarade dans mon Советское хозяйство (sofkhose)… :005

T’iras tout seul…
On nous a déjà promis des jours meilleurs, hélas… ils ne sont pas venus![/quote]
Curieux commentaire, pourtant lu 100 fois sur divers forum. D’où vient cette idée qu’il faut passer d’un extrême (fascisme en col blanc) à l’autre (dictature du prolétariat) ?

Curieux commentaire, pourtant lu 1000 fois sur divers forums, que de penser que nous sommes dans une dictature…

[quote=“nmrk.n”]Il faudrait admettre que dans une entreprise les salariés travailleurs sont aussi importants que les apporteurs de capitaux.[couic…]
nmrk.n[/quote]

Cette vidéo pose selon moi un autre problème, plus important que celui des relations au sein de l’entreprise. Le banquier du crédit agricole explique de façon relativement décontractée que la démocratie, ça n’existe plus. Et que si les marchés veulent ds changements dans la loi, comme la fin du droit du travail, ils l’auront.
Ça ne choque personne? Bon, ça doit venir de moi alors… :005

[quote=“Madeba”]
J’ajouterais que renflouer les banques en laissant aux commandes ceux qui ont tout coulé, c’est aussi un concept qui me dépasse.[/quote]
C’est exactement le noeud du problème, surtout que d’autre pays ont montré une autre voie :
internationalnews.fr/article … 16124.html
La bourse, c’est le carburant du monde industriel, le problème c’est que les producteurs ont préférés se l’échanger entre eux virtuellement plutôt que de servir les raffineries …

Salut,

Est-ce que l’idée de taxer les plus-values de transactions (de manière inversement proportionnelle à la durée de possession) ne correspond pas à notre propos ?

Curieux commentaire, pourtant lu 1000 fois sur divers forums, que de penser que nous sommes dans une dictature…[/quote]

J’ai parlé de fascisme en col blanc, c’est vrai. Le système est davantage pointé que le régime politique de la France (quand même classé en démocratie imparfaite par The Economist). Cela dit, j’aurais pu écrire dictature, qui par hyperbole aurait aussi retenu l’attention. De toute façon il y aura toujours quelqu’un pour répondre : “oui mais relis ton histoire, le fascisme à l’origine ce sont les faisceaux italiens et d’abord ils étaient nationalistes, alors que les marchés sont mondialistes, et patati, patata”.

On peut jouer sur la sémantique, mais le gars explique quand même bien que le vote ne sert à rien, car les marchés feront modifier la loi à leur gré (sur le droit du travail, les retraites, le salaire minimum…) quelle qu’en soit l’issue. Je te propose une autre formulation : [quote]En passant du régime soviétique au régime néo libéral, on passe du zoo à la jungle.[/quote] :mrgreen:

Alors, si le vote ne sert plus à rien (au moins sur ces questions), comment qualifier ce régime ?
Ta réponse permet d’éviter de répondre, alors je reformule aussi la question : N y’a t il rien entre le régime actuel et l’ex régime soviétique? (je persiste quand même à dire que c’est un curieux point de comparaison, un peu hors de propos).

Édité. Après une petite recherche sémantique, je me range à l’avis de lol : le mot Tyrannie, au sens d’Aristote semble bien mieux indiqué (même si pas encore idéal) :

[quote=“ggoodluck47”]Salut,

Est-ce que l’idée de taxer les plus-values de transactions (de manière inversement proportionnelle à la durée de possession) ne correspond pas à notre propos ?[/quote]

Cette idée pourrait relever d’une certaine justice sociale ou d’un certain pragmatisme économique (taxer la rente pour stimuler l’activité économique), mais le propos de la vidéo est au delà de ça, comme je l’ai écrit plus haut : la prise de contrôle des lois par un groupe extérieur aux citoyens. Une oligarchie, mais je sais qu’avec ce mot on va aussi me tomber dessus car il est à la mode (on est vite taxé de “complotiste” par ex.)