En fait postfix peut prendre la valeur d’à peu prés tous ses paramètres (tous ce qui peut être contenu dans un hachage ?) dans des tables, par exemple, alias_maps, mais aussi et surtout toute la gestion des domaines virtuels comme virtual_alias_maps, virtual_alias_domains, etc…
Ces tables elles mêmes, et c’est ça qui est cool, peuvent être prises dans un hachage (le alias.db basé sur le fichier alias en texte pur), mais surtout, dans une base de données (sql, ldap, etc). Le hachage a l’avantage de pouvoir être mis en oeuvre rapidement, mais il a l’inconvénient que quand on fait une modif au fichier texte, il faut regénèrer le .db, puis reloader postfix (postalias fait les deux en même temps). Si tu veux pouvoir modifier des paramètres de postfix en temps réel, tu peux par contre simplement créer une table sql, faire un fichier d’interface entre postfix et ta table dans un .cf, (faire la correspondance des champs entre ceux de postfix et ceux de la table et fournir les paramètres de connection à la base), puis dire à postfix de prendre ses valeurs dans la table en suivant le .cf .
Aprés, tu fais tes configurations de, mettons, tes domaines virtuels, en utilisant phpPgAdmin ou phpMyAdmin. Ou même tes propres scripts php de gestion de tes tables.
Ah autre truc à noter, Postfix peut fusionner les tables venues de plusieurs sources, par exemple, les alias d’une table de hachage en dur (typiquement les alias root de base), avec une autre table alias pris dans un sql (ou tu gères les alias utilisateurs), et même par exemple chez moi, une autre table d’alias, automatiquement gèrée par mailman (gestionnaire de ML).
Un autre truc: on peut configurer un paramètre de postfix “à chaud” (rajouter une source, par exemple), avec postconf sans redémarrer le serveur, et rendre ça permanent (= modifier sans l’ouvrir le main.cf), avec postconf -e.
postfix, c’est simple et puissant. 