Installer Debian sur disque SSD

Bonjour,
Je viens d’installer Wheezy sur disque dur Sata et l’installation graphique ne me pose plus de problèmes.Je suis un débutant Linux sans connaissances en informatique.Wheezy est installée sur un disque dur qui a de sérieux problèmes de santé. Je vais en profiter pour réinstaller sur un support neuf. C’est pourquoi j’envisage un SSD. La procédure d’installation reste - elle la même que sur du Sata?
Aurais-je un réglage à faire dans le bios?
J’utilise parfois 3 disques durs (un disque consacré à Ubuntu, un à Windows et un à Wheezy). Est-ce que cela pose un problème particulier si j’ai 2 Sata et un SSD ?
Merci! :114

Entre SSD et Sata, à l’usage, aucune différence.
Tout est pareil en terme d’installation également.

Tu peux éventuellement prendre tes précautions sur certaines écritures répétitives (qui “endommagent” les SSD)

J’ai lu un tuto ou deux sur windaube et les SSD qui t’expliquaient comment bien paramétrer la machine.

Sur debian, je n’ai rien fait de spécifique…

Réécritures répétitives:dois-je entendre réinstallation du système par exemple?

Sur le wiki Debian, il y a cet article mais en anglais.

Salut,

La manœuvre reste la même que sur un disque classique. Tout ce que j’ai trouvé c’est de remplacer dans /etc/fstab les ‘relatime’ par ‘noatime’ ce qui évite l’écriture sur disque de la date d’accès à chaque accès.
J’ai gardé un disque classique de forte capacité pour stocker : images, sons, archives, …
Mais je ne reconnais plus ma bécane, elle a mangé du lion au démarrage :slightly_smiling:

Pense à l’utilisation de lvm2 pour te libérer de la contrainte des partitions.

Salut,

j’utilise un SSD (un vertex2) pour ma debian, voici ce que j’ai fait pour ne pas user le disque :

en root, tu édite le fstab

puis tu modifie la ligne du SSD par : defaults,noatime,nodiratime,errors=remount-ro

  • ajout des lignes :
    tmpfs /tmp tmpfs defaults,size=100m 0 0
    ram /var/log tmpfs defaults,nosuid,nodev 0 0
    (pour réduire les utilisations du SSD)

ce qui donne chez moi :

[quote]proc /proc proc defaults 0 0

/ was on /dev/sda1 during installation

UUID=6fd8af41-b50e-4147-b382-23765d37c6ca / ext3 defaults,noatime,nodiratime,errors=remount-ro 0 1[/quote]

enfin nano /etc/sysctl.conf ajouter a la fin “vm.swappiness=0” pour ne pas utiliser de swap

C’est la strategie pour résoudre le point faible des SSD qui est l’usure en relation avec les réécritures.
La solution est séduisante.
Je vais me documenter et regarder dans Nano.
Merci!

Salut,

Pourquoi ne pas simplement omettre de définir une swap ou la définir sur un autre support comme tu l’as fait pour le reste ?

Il y a moyen de changer le file system. Dans ce lien un comparatif des file system par Phoronix :
http://www.phoronix.com/scan.php?page=article&item=linux_39_fs&num=4

Le F2FS (de Samsung) a l’air pas mal : « Flash Friendly File System », les perfs en tant que tels ont l’air d’envoyer du lourd. Il y a certainement de l’optimisation pour l’usure et la rotation des données… à voir. Disponible à partir du noyau Linux 3.8.

Sur Wikipédia : http://en.wikipedia.org/wiki/F2FS

Quelqu’un l’a-t-il déjà essayé ?

Un nouvel article en anglais à propos de F2FS, qui rentre dans le cœur du linge :
https://lwn.net/Articles/518988/
(il faudra que je lise ça à tête reposée)

Bobo 38 : Oui mais pour çà il faut que le SSD soit en AHCI dans le bios pour réellement en profiter, hors manas dit qu’il veut aussi booter sur du disque dur classique (un par OS). Il doit donc laisser le port sata de démarrage (quelque soit le disque connecté) en mode IDE. Donc au détriment de son SSD (ce qui est aussi mon cas, je ne fait pas trop tourner mon disque dur qui contient un XP pour des vieux jeux, il est allumé une fois par mois)

@ggoodluck47 : Je laisse la ligne du swap dans le fstab juste au cas où j’en aurais besoin, on ne sait jamais.

Salut,

[quote]@ggoodluck47 : Je laisse la ligne du swap dans le fstab juste au cas où j’en aurais besoin, on ne sait jamais.
[/quote]

Et tu a réservé l’emplacement nécessaire sur le ssd, emplacement qui ne sert plus à rien ! Et c’est çà ton optimisation de l’espace ? :slightly_smiling:

[quote]]Bobo 38 : Oui mais pour çà il faut que le SSD soit en AHCI dans le bios pour réellement en profiter, hors manas dit qu’il veut aussi booter sur du disque dur classique (un par OS). Il doit donc laisser le port sata de démarrage (quelque soit le disque connecté) en mode IDE. Donc au détriment de son SSD (ce qui est aussi mon cas, je ne fait pas trop tourner mon disque dur qui contient un XP pour des vieux jeux, il est allumé une fois par mois)[quote]

Donc l’idéal serait un ordinateur dédié à une Debian sur SSD. Cela simplifierait tout. Dans ce cas et à condition de sauvegarder les données sur disque externe au fur et à mesure, vous choisiriez une capacité de combien de Go pour le SSD?
Toutes les marques ne se valent pas non plus. Certaines marques prétendent être moins sensibles à l’usure du point de vue des écritures successives. La technologie de ce point de vue semble évoluer.

Que ce soit un disque dur, un SSD, une clé USB, de la RAM, une disquette, une bande magnétique,… ça ne change rien pour Linux.

Il n’y a que Windows qui a cru bon de devoir considérer qu’un périphérique de stockage devait réagir différemment selon la technologie utilisée. Sous Linux un support de stockage permet de stocker, point. La technologie utilisée est rendue transparente grâce à des interfaces standards.

En fait il faut bien comprendre que sous Linux, tout, absolument tout, est représenté sous forme de fichier. Ainsi, la RAM sera par exemple représentée par le fichier “/dev/ram” (ça dépend de la version du noyau) et un disque dur par le fichier “/dev/sda”.
Les disques SSD sont normalement représentés exactement selon la même nomenclature qu’un disque dur classique, à savoir “/dev/sdX”. Donc il n’y a aucun différence sous Linux entre un disque dur et un SSD, même pas dans le nom du périphérique (du moins pas à ce niveau, si tu descends à un niveau plus bas, par exemple au niveau des pilotes, il est évident que le noyau fait une différence entre un disque dur et un SSD afin de pouvoir charger le pilote associé, mais une fois le bon pilote chargé il n’y a plus aucune différence pour l’utilisateur grâce aux interfaces standards).

perso mon 40go me suffit amplement, je dois avoir 10 ou 15go d’utilisés …

« Le point sur Linux et les SSD –– 24 septembre 2011 »
http://libre-ouvert.toile-libre.org/?article72/ssd-crucial-m4-64-go-linux-trim-ext4-noatime

Pas mal d’infos intéressantes dans cet article. Notammant ces affaires de noatime et de triming.

Copier/coller d’un message précédent sur le même sujet…

Salut !

Ma contribution au débat :
8 - SSD et légendes urbaines
Il se dit à peu-près tout et n’importe quoi à propos des SSD et de leur durée de vie supposée réduite par rapport à celle des HDD. Je ne sais pas plus ce qu’il en est que les “spécialistes” auto-proclamés mais puisque j’en ai un depuis plus d’un an voici ce que j’ai fait, sensé réduire le nombre d’écritures, en piochant dans cette documentation et mon SSD à l’air de trouver ça très bien !

Dans le fichier /etc/fstab :

  • diminuer la fréquence d’écriture des partitions
    UUID=4f55a289-f2a7-407d-9802-7262fafff181 / ext4 defaults,noatime,errors=remount-ro 0 1
  • placer les fichiers temporaires en mémoire vive
    tmpfs /tmp tmpfs defaults,size=1g 0 0
  • placer les fichiers de cache des aperçus fichiers et dossiers en mémoire vive
    tmpfs /home/nomd’utilisateur/.cache tmpfs defaults,size=1g 0 0
  • mettre /var/log/ en mémoire vive
    tmpfs /var/log tmpfs defaults,nosuid,nodev,noatime,mode=0755,size=5% 0 0

Dans Iceweasel :
Taper about:config dans la barre d’adresse puis mettre la valeur false sur l’option browser.cache.disk.enable

Mon SSD (OCZ Agility 3 Series 120 Gio) est le seul support de stockage de mon PC.

J’ajoute juste que mon SSD a aujourd’hui plus de 18 mois…

perso mon 40go me suffit amplement, je dois avoir 10 ou 15go d’utilisés …[/quote]
Une bonne chose à savoir : la dernière version du kernel permet d’utiliser un disque SSD comme un cache disque permanent.

J’explique.

Imagine que tu as un disque SSD de 40 Go et un disque dur de 1 To.
Tu déclares ton disque SSD comme étant le cache disque et ton disque dur comme étant le disque à utiliser pour ton système ("/") et pour tes données personnelles ("/home").
Et bien les fichiers auxquels tu accèderas le plus (autant ceux de “/” que ceux de “/home”) seront copiés sur le disque SSD et synchronisés avec le disque dur. Mais le système utilisera le disque SSD en priorité. S’il ne trouve pas le fichier il ira le prendre sur le disque dur.

Ainsi ton système s’optimise de lui-même en temps réel pour utiliser toujours au maximum le disque SSD. Donc dans ce cas plus ton disque SSD est gros, plus ton système pourra l’utiliser et donc être réactif. C’est encore mieux que les disques durs avec cache SSD intégré qui sont généralement limités à 8 Go de cache. Là on peut monter à beaucoup plus et mettre à jour le SSD si on veut, indépendamment du disque dur. Le seul problème c’est que ça prend 2 emplacements au lieu de tout avoir dans un seul disque, mais c’est une question de choix, de priorité et de besoins.

Perso j’adore cette solution.

Salut,

Tu nous donnes le mode d’emploi, je suis preneur :slightly_smiling:

+1 ça m’interesse aussi et a partir de quel noyau ? :slightly_smiling: