Je ne pensais pas à la sécurité de mon système, ni de ma personne, mais à la mise à disposition à big brother de mes données.
Je n’aime pas qu’on regarde par dessus mon épaule, que ce soit dans ma profession ou dans mon intimité pourtant banale de tous les jours.
Je refuse surtout d’être le pourvoyeur complice de l’usage privatif qu’il pourrait en être fait contre mes choix de société, notamment politiques: gratuit, c’est toujours trop cher (non, ce n’est pas une maxime Shadok, c’est un vieux réflexe du temps où nous nous sommes battus pour l’affichage des prix, des compositions et des volumes, et où Charlie Hebdo avait pour slogan:
«La publicité vous prend pour des cons, la publicité vous rend con», toujours à méditer). Ils n’imaginaient pas les GAFAM, mais l’arrivée de la société ultra-consumériste faisait déjà peur!
Ceci dit, s’ils remplaçaient les marchants d’armes, ça serait une victoire énorme. Le problème c’est plutôt qu’ils s’y ajoutent, s’y associent.
Et jeter son portable, c’est pas si bien que ça pour la planète. Il y a du pour et du contre, comme dit madame Denis , la liste est longue.