La plupart des industries qui disparaissent de France, c’est rarement un mal à quelques exceptions prés. Le problème est plutôt qu’il n’y a rien d’autre qui se crée ou trop peu pour compenser.
La production de blé, l’élevage, c’est aléatoire, une année on va produire du blé meunier, une autre du blé fourragé, ça dépend. On importe aussi du blé.
Ce fait mis à part (mais qui explique à lui seul qu’on ait pas plus d’élevage dépendant de cette production) il faut aussi noter l’aberration qui fait qu’un élevage français (ou un transformateur céréalier pour les farines issues de blé meunier) achètera au même prix son blé qu’il soit Français ou Australien.
L’implantation des élevages reste logique, s’il y’a des élevages en Brésil, c’est parce qu’ils produisent beaucoup de maïs ou autre céréale. L’aberration est que du blé français coute moins cher que du mais pour un éleveur brésilien. Merci la PAC et l’OMC.
Le cuir français est principalement exporté en Italie.
Le problème en France c’est que construire une usine, acheter les machines outils, payer les employés, tout ça coute très chère donc la seule façon d’être rentable et d’avoir un produit à haute valeur ajouté.
Si on garde l’exemple du cuir, ça veut dire créer un fauteuil, un sac à main etc… d’excellente qualité : produit de luxe.
S’il reste quelques acheteurs en France pour ces produits et heureusement, la grande partie s’exportera plutôt. Un comble puisque c’est ce qui est reproché.
Aujourd’hui les entrepreneurs français, et je pense qu’ils n’ont pas tord, voir même qu’il ont raison, créent surtout des emplois de service non délocalisable (pour ceux qui investissent encore en France).