Bon: la Somalie, ce n’est qu’un exemple, et ce n’est pas à moi de décider de ce qui est financé. Je ne suis pas en train de réflechir à un nouvel ordre mondial (just call me Georges), juste un outil de financement pour une famille de projets.
Pour préciser un peu les choses quant à la somalie, AMA, 99 % de la population ne veut que boire (98% manger), et tout autre sujet est anecdotique. Effectivement, quelques uns des chefs de guerre qui empêchaient jusqu’à présent la constitution d’un état ont décidé de se constituer en groupe fondamentaliste(grand progrés, il y a maintenant des tribunaux… islamiques), mais ils recommenceront à s’entretuer quand ils auront éliminé tous les autres qui n’ont pas trouvé d’interet à rentrer dans cette coalition.
Peut être qu’un projet visant à payer l’exil des chefs de guerre et à racheter toutes les armes en circulation serait plus adapté qu’une politique culturelle (par exemple).
Damsss: tu peux m’expliquer en quoi aller proposer des écoles ou des hopitaux implique qu’on considère les beneficiaires comme des moutons ?
Le FMI: déjà, il ne donne pas, il prète sous conditions souvent drastiques.
Ensuite, il n’a aucun controle démocratique: c’est un organe technocratique encadré par des accords entre les nations (et tout le monde sait qu’elles ne sont pas toutes démocratiques, loin de là).
Ses conditions d’intervention, et toute son action visent à renforcer dans le monde une vision uniquement financière du développement, dans une optique purement macroeconomique et monetariste: les hommes n’y ont pas leur place, et les logiques économiques alternatives non plus. Petite remarque, c’est ce genre de pensée unique qui mène à la vache folle (cf.: “le troupeau aveugle”, culture-sf.com/litterature/s … p?livre=12 ): la normalisation des activités mène aussi surement à la catastrophe d’un systême que l’apauvrissement de la variété génétique mène à l’extinction des éspèces. Il faut de tout pour faire un monde, comme on dit, et si l’agriculture extensive ou les bocages ont un rôle à jouer, celà n’est pas celui de rentabiliser quoi que ce soit, ou d’équilibrer un budget.
Finalement et surtout, il n’a pour mission que d’entretenir la stabilité du systême, et surtout pas de le faire avancer au risque de le destabiliser (ça, c’est le rôle des états).
Pour ce qui est du calcul economique, c’est à chacun des contribuables de faire le sien, et ce n’est pas necessairement leur objectif d’obtenir un interet immediat et purement financier, même si mon idée dans ce projet est de faire en sorte qu’ils y trouvent leur compte autant que possible, afin de susciter/entretenir le volontariat (rappelons nous que si l’on veut mouiller des entreprises, on aura leur argent que si au final ça leur en fait gagner plus).
ghost: il n’y a pas plus de contradiction dans un impot mondial qui finance des hopitaux localement que l’europe qui finance un metro à Athènes. Les choses peuvent se financer à une echelle beaucoup plus haute que celle ou se fait l’action. En france, je crois qu’on appelle ça des ZEP, les endroits ou on contrevient à la logique républicaine en donnant plus à certain qu’à d’autres sur des critères géographiques. C’est bien ça ?
Bon, voilà pour répondre à vos remarques. Je vais vous rédiger la suite de mon machin… ou faire un tuto sur l’install d’une DSL sur une clé. n’sait pas trop.
Ah tiens, si je mangeais déjà