En suisse sur un canton entier, il collecte le fumier pour en extraire le méthane et chauffer la ville. Je sais plus ou… Mais j’ai retrouver le principe ici
[/quote]
je plussois !!
En suisse sur un canton entier, il collecte le fumier pour en extraire le méthane et chauffer la ville. Je sais plus ou… Mais j’ai retrouver le principe ici
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je plussois !!
[quote=“Madeba”]
Ensuite, je dirais qu’intégrer un cursus doctoral apporte davantage à ce genre d’école qu’à centrale Paris ou l’X, où l’on imagine moins les diplomés de ces écoles choisir de faire 3 ans à 1600€ (?). [/quote]Quand je te parle de cliché… Crois tu que tous les élèves de ces grandes écoles ne soient motivés QUE par l’argent. Quand je te parle de mépris sous jacent, c’est entre autre à ces clichés que tu colportes que je fais référence[quote]
L’école doctorale n’est pas si vieille. Cela dit, rien n’est immuable : le discours sur la recherche dans les grandes écoles a beaucoup changé ces 20 dernières années (et je dirais que ça c’est accéléré…Classement de Shangaï?). Il faut dire que ce système est propre à la France.
Ensuite, si je parle de l’Espci, c’est parce qu’il me semble que leur système est un des rares proposant une vraie formation par la recherche, ce qui d’ailleurs,selon la rumeur, leur vaut des remarques régulièrement. [/quote]Lesquelles, précise la rumeur, je n’en ai pas connaissance.[quote]
Ce qui va dans le sens de mes précédentes remarques.
Pas du tout. Ces projets technos sont souvent très positifs pour les étudiants, car ils mettent en application ce qu’ils ont appris avec un fort degré de motivation. Mais ça doit justement être des projets cadrés, quand on sait que cela fonctionne déjà (par exemple optimiser l’instrumentation). C’est très différent d’un sujet prospectif.[/quote]
Non, quand je parle de problème d’ordre technologique, ça ne signifie pas que tout est réglé et qu’il faut assembler des pièces. Un autre projet, ingrat car peu spectaculaire, posait la question de la qualité de l’eau blanche dans les dispositifs d’assainissement. C’est une emulsion avec entre autres des bulles d’air en permanence. La qualité dépend de la grosseur des bulles et de l’homogénéité. L’entreprise s’était cassé les dents sur la mesure en continu de la qualité de lm’eau. Les centraliens ont développé une batterie de système résolvant ce problème de manière assez élégante et en contournant les difficultés rencontrés. De la même manière, à l’ESPCI, j’ai eu des ancines élèves qui travaillait à améliorer le refroidissement par des tuyaux glissés dans une chute d’eau. la question était comment mettre les tuayux, diamètre, etc. Ça repose sur la compilation de la recherche récente dans le domaine abordée, la synthèse et la recherche sur les moyens de la mettre en application. Ça n’est pas forcement plus facile que la recherche fondamentale…
Pour le méthane, il me semble que Lille est très avancé là dessus
lire ça par exemple
Pour appuyer un peu ton argumentation, il y a l’exemple de la conquête spatiale. Outre la recherche en astronomie, il y a un tas de recherche en physique des matériaux par exemple qui sont nécessaire à l’envoie d’engin habité ou non dans l’espace. C’est de l’aérodynamisme, la recherche de la solidité tout en réduisant le poids, il faut que ça résiste à l’embrasement mais aussi aux débris, aux radiations, etc.
Si on veut appliquer ou expérimenter un sujet de recherche fondamentale de pointe, il faut beaucoup de R&D industriel. ITER pousse aussi beaucoup de recherche pour déterminer comment construire le cœur du réacteur sans consommer tout l’énergie produite pour la fusion (c’est ce qu’ils ont fait au Royaume-Unis, un réacteur qui consommait plus d’énergie qu’il n’en produit). Le LHC ne s’est pas fait sans un paquet de recherche pour savoir comment le construire.
[quote=“fran.b”]…Pour le méthane, il me semble que Lille est très avancé là dessus
lire ça par exemple[/quote]
Je sais mais pourquoi si peu de pub est faite sur ce domaine ?
EDF et GDF n’en retireraient aucun bénef et seul le monde agricole profiterait de l’affaire ?
Même les “verts” ne sont pas très “causants” sur le thème, il me semble.
Pourtant, les avantages sont multiples :
– Apport de quelques thunes au monde agricole
– Économie d’importations pétrolières et gazières (?)
– moindre pollution par gaz à effet de serre.
– Très certainement, moindre pollution des sol car les réserves seraient mieux conservées.
– Et on doit pouvoir en trouver moult autres.
[quote=“ricardo”]
Je sais mais pourquoi si peu de pub est faite sur ce domaine ?[/quote]
Peut être parce que Martine Aubry est maire de Lille.
Hmm, Très bien ! Si t’as des chiffres à me proposer sur le pourcentage partant en thèse ministérielle, je suis preneur (bon courage!). Mais j’ai comme un doute sur ta vision de cette réalité.
[quote=“fran.b”]
Lesquelles, précise la rumeur, je n’en ai pas connaissance.[/quote]
La commission des titres leur ferait régulièrement des remarques sur le cursus “recherche” : “Pas le rôle d’une école”.
Oui, oui, j’avais bien compris hein…
Encore une fois, je ne vois pas où j’aurais écris ça, ni où j’aurais critiqué tes étudiants. J’ai beau relire. Nada (erreur d’intervenant ?). Bref…
Ma remarque était une remarque très générale sur le système des “écoles”. Comme je le disais, le discours évolue, mais cela prend du temps. Le jour où les anciens élèves de ces écoles embaucheront un docteur en sciences parce qu’ils reconnaissent la qualité du diplôme de doctorat, alors on pourra dire que les mentalités ont évolué.
Lejour où tu comprendras que recherche ne signifie pas forcément thèse dans une université, tu auras évolué.
Sinon pour tes chiffres, c’est 7% des étudiants en grandes écoles (toutes écoles confondues) passent une thèse ce qui correspond au même pourcentage qu’à l’université. Ce taux varie beaucoup, il est de 15% à Centrale Paris, à SupAero, 22% à l’X, en gros 30% (varie de 20 à 40) dans les écoles de chimie, 60% à l’ESPCI, 75% aux ENS. Je ne connais pas les autres chiffres, mais ça oscille en gros entre 0-5% pour les petites écoles spécialisées (E3A, GCP), 15-45% pour les écoles généralistes et 50% et plus pour les écoles les plus actives. Il faut noter qu’un gros pourcentage d’élève de l’X ou de Centrale Paris ne continue pas dans les sciences, ceux là ne m’intéressent pas.
Tous ces docteurs en sciences sont embauchés. Mais il faut se méfier, je dis souvent aux élèves de ne pas se précipiter en temps de crise (en ce moment donc) dans une thèse directement mais de proposer à une entreprise de faire une thèse sur un sujet la concernant. Le gros problème des docteurs en sciences est la super spécialisation particulièrement si ils n’ont fait que l’université, une entreprise préférera embaucher un M2 (moins cher et plus général) et le former dans son domaine plutôt que de payer cher un docteur qui n’est pas dans son domaine. C’est particulièrement vrai semble-t-il dans des domaines comme la chimie.
(Source: Conférence des Grandes Ecoles et universités)
pardon de réveiller un fil qui se mourrait de sa belle mort, mais j’avais complètement oublié d’étayer ce que je disais à fran.b avec quelques chiffres (engrais, consommation d’eau, source de CO2 et tout le tintouin) :
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ejlt.201100234/full
(désolé c’est en anglais mais google translate peut aider ceux qui ne lisent pas cette langue)
Voilà c’est réparé.
Tu as un excellent article dans le Pour la science du mois…
Ok merci j’essaierai de regarder cela (faut déjà que je trouve un pour la science en kiosque ici, c’est pas gagné…)
Et combien de gens autour des grandes agglomérations sont obligés de prendre leur voiture juste pour aller travailler?
L’époque où la voiture était juste un plaisir a quand même fortement diminué, maintenant on l’utilise essentiellement par obligation.
Le vélib. et ses cousins, c’est sympa pour la poignée de gens qui habitent en proche couronne, mais la très grande majorité de travailleurs provient de la moyenne et lointaine banlieue. 60kms par jour en vélib, bonne chance…
Quelle idée aussi de rester à Paris…
![]()
Ce qui m’a toujours sidéré quand j’y ai habité, c’est que tout le monde voyait le reste de la France comme un lieu de villégiature, jamais comme un endroit où on peut trouver du boulot et vivre
Si chacun retournait part chez lui, peut-être qu’un peu plus de sociétés iraient s’installer ailleurs que sur Paris. Heureusement qu’il existe des boîtes comme Michelin, Airbus, Eurocopter ou que sais-je encore pour « délocaliser ».
Bon, sur Toulouse le même problème se pose à l’échelle de la région… ![]()
J’avais exactement le même sentiment quand je bossais en Région parisienne 
J’avais même un directeur des achats (dans le jouet pour enfant) qui refusait d’aller voir les fabricants/grossistes d’Orléans, parce que c’était en dehors de Paris (il fallait comprendre bassin parisien, tout de même !), ces fournisseurs ne pouvaient pas avoir de produits innovants puisqu’ils étaient en “province” … Depuis la boîte à coulée, et ils n’ont jamais vendu leurs jouets que tous les magasins parisiens avaient … Forcément
!
Marrant, il y a à peine trois ans je faisais ce genre de distance en vélo tous les jours pour me rendre dans la ville la plus proche…
Depuis que j’ai une voiture à disposition je ne l’ai plus fait…
Est-ce que ça signifie pour autant que je ne peux plus le faire en vélo, ou juste que j’ai choisi la solution de facilité ?
Mais la situation s’arrange : je n’ai plus les moyens de donner à boire au chariot, je retourne aux transports économiques !
Chouette, la Bretagne va devenir riche 
Et oui, je vous l’avais déjà dis que l’on pouvait parfaitement faire du carburant via les biotechnologies ça je le savait depuis longtemps
Oui les algues peuvent être une source rentable :
Les régions auraient dus en tirer profit depuis longtemps, mais bon no coment sur nos politiques plus attachés à prélever les taxes sur le pétrole
C’est pour ça qu’il ne faut jamais oublier que nous sortons tous de la mer (sans faute).
Il est urgent de la préserver, surtout contre ceux qui la pillent à coup de chaluts ![]()