Pétrole Artificiel, Ils ont trouvé la recette de fabrication

[quote=“Robootics”]Hello à tous,

Une équipe de chercheurs français et espagnols a trouvé la formule qui permet de fabriquer du pétrole tout en recyclant les rejets de CO2 de nos usines. Son nom : Le Blue Petroleum

actinnovation.com/innovation … -1578.html[/quote]

Cool, comme ça au lieu d’épuiser une bonne fois pour toutes les réserves de pétrole et être forcé d’arrêter de polluer à outrance, on va pouvoir polluer à l’infinie…

Il vaudrait mieux chercher d’autres solutions plus durables si on souhaite que la planète perdure plus de 100 ans.

J’ai regardé la video TF1 sur Blue petroleum. Cela paraît séduisant au premier abord sauf que ce n’est pas de l’information mais plutôt de la com’. Ce n’est pas du pétrole qui est produit mais de l’huile végétale (donc pas de production de butane, ni de bitume, ni de plastiques, …).
De plus on a pas d’analyse de cycle de vie du produit, pas de bilan matière :
Eau : si je me souviens bien, il faut de 500 à 1500 litres d’eau pour faire un kilo de matière sèche carbonnée par photosynthèse, donc combien faut il utiliser d’eau avant de produire un volume conséquent de carburant ?
Elements fertilisants : pour produire des microalgues il faut des engrais (N P K), l’azote agricole est fabriqué avec du … gaz naturel
Quelle est la source de CO2 (il faut 13% de CO2 pour optimiser la production d’hydrocarbure) y a t’il suffisament d’industries dont les rejets en CO2 sont compatibles
Source de chaleur pour les micro algues : l’optimum de croissance est de 25°C

Bref l’idée est excellente mais je trouve qu’il faut y regarder à 2 fois avant de tirer des plans sur la comête (le bioéthanol américain fait à partir de maïs pouvait aussi paraître être une bonne idée au début)

douarn un reportage de journaliste n’est surtout pas une référence

Aujourd’hui les procédés biotechnologiques sont très utilisés dans différentes industries notamment pharmaceutiques et fonctionnent très bien et sont parfaitement rentable

Productions de médicaments, de bières, d’arômes, d’antibiotiques, …

Il est même possible de faire produire de l’électricité à des bactéries, c’est une question d’investissements dans la recherche et de nouvelles industries

Mais veut-on réellement abandonnées des “trafics” bien juteux ??

lemonde.fr/economie/article/ … _3234.html

[quote=“Robootics”]un reportage de journaliste n’est surtout pas une référence [/quote] Entièrement d’accord avec toi.

[quote=“Robootics”]les procédés biotechnologiques sont très utilisés dans différentes industries notamment pharmaceutiques et fonctionnent très bien et sont parfaitement rentable[/quote] Encore une fois, je suis entièrement d’accord.

Mais le problème que j’essaie de mettre en avant n’est pas là. Il faut avoir des ordres de grandeur en tête. Par exemple, considèrons que le Blue petroleum est un substitut au carburant auto (après transestérification). Super, on y va, le carburant pèse défavorablement dans notre balance commerciale. Peux tu me dire quel sera l’impact de cette activité à grande échelle sur la ressource en eau, qu’elle sera l’impact sur le prix des engrais (s’il y a lieu), y aura t-il assez d’industrie fortement émettrice de manière très concentrée (typiquement une cimenterie, ou tout autre centrale thermique de grande envergure) de CO2, … afin d’alimenter le parc auto dont la conso de carburant en 2010 était de 50 millions de litres/an. http://www.euro-petrole.com/la-consommation-francaise-de-carburants-a-continue-d-augmenter-en-janvier-2011-n-f-4826

Je le répète, c’est certainement une très bonne idée mais il faut savoir avant de s’enflammer si son application s’inscrira dans l’épaisseur du trait du graphique parce que cela crée des tensions sur tel ou tel ressource (exemple du bioéthanol sur le prix du maïs) ou si cela représente une réelle alternative de grande échelle. C’est une vrai question.

Slt douarn,

Rassures toi je ne m’enflamme pas pour le Blue petroleum et nous sommes d’accord sur les points importants :023

L’avantage des procédés biotechnologies, c’est qu’ils est possible de créer des unités de fabrications “régionales” ,de petites usines en sommes. (Budget ----> recherche —> investissements —> fabrications)
Exactement comme le fond certains paysans en fabricant de l’huile végétales pour les moteurs ( tiens interdit en France pour les usagers !! mais pourquoi donc)
L’avantage aussi et que l’on ne remplace pas des champs " pour la nourriture " par des champs pour du “pétrole végétale”

[quote=“douarn”]J’ai regardé la video TF1 sur Blue petroleum. Cela paraît séduisant au premier abord sauf que ce n’est pas de l’information mais plutôt de la com’. Ce n’est pas du pétrole qui est produit mais de l’huile végétale (donc pas de production de butane, ni de bitume, ni de plastiques, …).
De plus on a pas d’analyse de cycle de vie du produit, pas de bilan matière :
Eau : si je me souviens bien, il faut de 500 à 1500 litres d’eau pour faire un kilo de matière sèche carbonnée par photosynthèse, donc combien faut il utiliser d’eau avant de produire un volume conséquent de carburant ?[/quote]
Bonne question, mais surtout quel type d’eau. Sinon si avec de l’hule tu fais tu plastique du butane, etc de la même manière qu’avec du pétrole. Ces histoires sont loin d’être simple, cf le fuel par exemple.

[quote]
Elements fertilisants : pour produire des microalgues il faut des engrais (N P K), l’azote agricole est fabriqué avec du … gaz naturel[/quote]Non, on croule sous l’azote agricole avec les lisiers et autres. Les microalgues se cultivent dans des réacteurs, sortes de cylindres en verre, la difficulté est que ces réacteurs doivent avoir une température controlée et qu’il est nécessaire de les refroidir. Il y a eu une étude complète faite par l’école Centrale de Paris (5 élèves) à ce sujet.[quote]
Quelle est la source de CO2 (il faut 13% de CO2 pour optimiser la production d’hydrocarbure) y a t’il suffisament d’industries dont les rejets en CO2 sont compatibles
Source de chaleur pour les micro algues : l’optimum de croissance est de 25°C

Bref l’idée est excellente mais je trouve qu’il faut y regarder à 2 fois avant de tirer des plans sur la comête (le bioéthanol américain fait à partir de maïs pouvait aussi paraître être une bonne idée au début)[/quote]
Comme je te l’ai dit, cela produit de la chaleur. Pour la source de CO2, je ne suis pas sûr que ça soit vraiment un problème.

La régulation de température n’est pas un problème on sait parfaitement ( normalement ) refroidir des coeurs de centrales nucléaires alors des réacteurs avec microalgues ou des bactéries ou levures …

simplement il ne vaut mieux pas comparer la recherche et développement de l’industrie du nucléaire avec 5 malheureux étudiants.

Pas tout à fait, le problème consiste à avoir un refroidissement économique. Les 5 étudiants avaient à fournir à un industriel un système économique permettant

  1. de gérer la production des réacteurs (modèle fiable et logiciel correspondant)
  2. Une mise en place pratique à partir des projets existants notamment la résolution du refroidissement des réacteurs de manière pratique. Ça n’est pas un problème théorique mais un problème pratique.= et économique. Leur projet a donné lieu à brevet et réalisation industrielle.

L’école centrale ne fait pas que des banquiers, elle essaye aussi de pousser à la création d’entreprises par les élèves. Ils ont une «pépinière» leur offrant un support important. Chaque année les projets des élèves font l’objet d’un concours avec jugement par des industriels, chercheurs et professeurs. le projet dont je te parle est arrivé dans les 5 premiers puis (si ma mémoire est bonne) premier ex aequo. Parler d’un projet de 5 pauvres étudiants me parait méprisant pour eux. Il n’y a aucun rapport entre un réacteur à micro algues (tube cylindrique de qques mètres de longueur) et un réacteur nucléaire notamment sur le niveau des technologies employées.

[quote=“douarn”][…] conférence donnée à l’ENS ayant comme aspect central les énergies fossiles (et le pétrole en particulier): http://fr.movook.com/w/EX8Exlpw8
PS : à 1h42 environ, il y a un truc que je trouve très intéressant…[/quote]

Le fait que les politiques n’ont aucune connaissance sur le sujet et n’ont pas 2h à y consacrer?
M’est avis que ça ne doit pas étonner beaucoup de monde…
Jancovici est un pessimiste constructif : il a tendance à utiliser les pires scénarios, mais en donnant d’éventuelles portes de sortie.
Il dit notamment que les énergies renouvelables seraient une solution avec une croissance de 5% pour an : impossible sans une forte volonté politique, absente des grands pays européens (l’Allemagne est une blague écologique selon lui…).
Et si on revient donc au commentaire à 1h42, c’est pas gagné :unamused:
Toute fois, l’exemple de la Suède semble intéressant.

La Suède semble être le pays le plus en avance (45% de renouvelable! :open_mouth: ), mais tout le monde n’a pas le bois ou l’hydroélectricité de ce pays…

[quote=“fran.b”]
L’école centrale ne fait pas que des banquiers, elle essaye aussi de pousser à la création d’entreprises par les élèves. Ils ont une «pépinière» leur offrant un support important. Chaque année les projets des élèves font l’objet d’un concours avec jugement par des industriels, chercheurs et professeurs. [/quote]

Un problème des “grandes” écoles en France, c’est qu’elles n’ont aucune culture de recherche (hors Espci). Quelle est la durée de ces projets? Le développement de nouvelles technos industrielles à partir de projets étudiants qui durent quelques mois me semble quand même bien difficile, aussi brillants soient ces étudiants.

Salut fran.b
techniquement tout est imaginable, tant que le produit trouve son consommateur en bout de ligne. Si j’ai bien suivi, les excédents azotés sont plutôt en zone d’élevage intensif (Bretagne par exemple), les sites ensoleillés propices aux microalgues sont dans le sud de la France. Il y a un problème de localisation je crois, et je suis quasi certains que le transport de lisier (95% d’eau) serait anti-économique.

Bien raison Madeba

Et oui on ne peut comparer / avec la R&D du nucléaire

Bien la vidéo , il a bien raison , et les biotechnologies permettent d’utiliser des ressources quasi inépuisables comme des bactéries, levures, algues ( meme si je ne suis pas d’accord avec tous ce que font les biotechno.)

[quote]transport de lisier (95% d’eau) serait …[/quote] c est pourquoi j’ai bien parler d’unites régionales de production

[quote=“Madeba”]
Un problème des “grandes” écoles en France, c’est qu’elles n’ont aucune culture de recherche (hors Espci). Quelle est la durée de ces projets? Le développement de nouvelles technos industrielles à partir de projets étudiants qui durent quelques mois me semble quand même bien difficile, aussi brillants soient ces étudiants.[/quote]
Jugement purement gratuit fondé sur les «on dit» des journaux et la rancune tenace de certains politiques. Il y a des centaines d’écoles d’ingénieurs. Celles qui forment des ingénieurs de production ne font pas beaucoup de recherche, celles qui forment des chercheurs (dont l’ESPCI) font beaucoup de recherche, souvent en symbiose avec une université proche. La recherche est parfois appliquée, d’autrefois non. Beaucoup de projets recherches industrielles se font dans une collaboration avec des universités ou grandes écoles, souvent mais pas toujours dans un cadre d’une thèse. Vous vous imaginez quoi? qu’ils font joujou dans un coin avec deux éprouvettes? Les dits projets débouchent souvent sur la création de sociétés startup.

douarn: qui a dit qu’il fallait plein d’azote? Je n’en ai aucune idée sur ce point, je crois qu’il faut du CO2 et du soleil, point. Ça n’a rien à voir avec les algues vertes…

fran.b, tu ne feras pas pousser quoi que ce soit d’un peu vert (la microalque est une plante en l’occurence) sans éléments nutritifs. Il faudra à la microalgue du phosphore pour qu’elle puisse faire de l’ATP ou de l’ADN, il lui faudra de l’azote pour faire des protéines et de l’ADN, des sels minéraux tels que le calcium ou du potassium, etc, etc

Houlala du calme, il n’y a pas de procès d’intention : l’absence (historique) de recherche dans les écoles n’est en aucun cas une carence ou je ne sais quoi. Simplement, ces établissements n’ont aucun intérêt là dedans, c’est tout. Ce n’est pas leur rôle. Il n’y a pas de quoi s’emballer…

Du calme… Je dis juste que sur des sujets de haut niveau, la seul règle est qu’il faut du temps pour maîtriser un sujet. Et du temps, on en a moins avec un projet en parallèle d’un cursus dans une école (très) difficile qu’en thèse à plein temps.

Ai je seulement suggéré ça?
Je n’ai pas eu de réponses sur la durée de ces projets au sein du cursus?

C’est justement un avantage de la formation par la recherche : la thèse (éventuellement accompagnée d’un post doc) permet d’acquérir une expertise dans un domaine pointu de ce type. Les journées ne font que 24 h pour tout le monde, et à moins d’aménagement à temps plein (comme à l’Espci), ça me semble simplement difficile (il faut aussi gérer le cursus à côté, non?), surtout pour créer des structures (les “jeunes pousses”) par définition fragiles.
Cela n’empêche pas l’idée d’être intéressante.

Déjà, si on mettait une bonbonne à chaque trou du cul de vache, on pourrait se chauffer gratuitement :wink:

[quote=“Madeba”][quote=“fran.b”]
Jugement purement gratuit fondé sur les «on dit» des journaux et la rancune tenace de certains politiques.
[/quote]
Houlala du calme, il n’y a pas de procès d’intention : l’absence (historique) de recherche dans les écoles n’est en aucun cas une carence ou je ne sais quoi. Simplement, ces établissements n’ont aucun intérêt là dedans, c’est tout. Ce n’est pas leur rôle. Il n’y a pas de quoi s’emballer…[/quote]
Bien sûr que si qu’elles ont des intérêts là dedans, ne serait ce que pour recruter des professeurs, pour garder des contacts avec le milieu universitaires et pour offrir à leurs étudiants la possibilité d’un diplome de docteur ingénieur. Même une petite école comme les mines d’Albi a des labos de recherches et les élèves les fréquentent et y travaillent. La formation par la recherche n’est pas l’exclusivité de l’ESPCI (élève ou ancien élève?), la très grande majorité des grandes écoles en font (toutes les généralistes de toute façon), ta vision des grandes écoles est ancienne, archaïque et fausse.

[quote]]
Du calme… Je dis juste que sur des sujets de haut niveau, la seul règle est qu’il faut du temps pour maîtriser un sujet. Et du temps, on en a moins avec un projet en parallèle d’un cursus dans une école (très) difficile qu’en thèse à plein temps.[/quote]Comme tu le dis, il ne faut pas avoir fait la rue d’Ulm pour refroidir un cylindre. Ce projet est partie intégrante du cursus. Ce sont des projets applicatifs dont la plus grande partie du travail est la compilation et l’exploitation de recherche existante. La difficulté est uniquement technologique, l’intérêt est que l’élaboration de réacteurs à micro algues en est donc à un stade où il ne reste que des difficultés d’ordre technique simple et des pbms de gestion.[quote]

Ai je seulement suggéré ça?
Je n’ai pas eu de réponses sur la durée de ces projets au sein du cursus?
[/quote]Tu ne prends pas leur étude au sérieux a priori ce qui est assez méprisant pour eux. La durée est au moins d’1 an et fait souvent la totalité du cursus (surtout ceux donnant lieu à création d’une entreprise à la fin).[quote]

C’est justement un avantage de la formation par la recherche : la thèse (éventuellement accompagnée d’un post doc) permet d’acquérir une expertise dans un domaine pointu de ce type. Les journées ne font que 24 h pour tout le monde, et à moins d’aménagement à temps plein (comme à l’Espci), ça me semble simplement difficile (il faut aussi gérer le cursus à côté, non?), surtout pour créer des structures (les “jeunes pousses”) par définition fragiles.
Cela n’empêche pas l’idée d’être intéressante.[/quote]
L’idée est intéressante et les startups tiennent la route (97% subsistent plus de 3 ans (d’après la direction de l’ECP) ce qui est un taux assez important). Par ailleurs tu fais la confusion entre une recherche fondamentale qui n’a rien à voir ici et une recherche applicative beaucoup accessible à des étudiants en M1 voire L3 (surtout si ils sont bons) et accessoirement montre qu’en France ça n’est pas demain qu’on arrêtera de ne regarder un parcours que par le diplome. Les projets développés dans ce cadre à l’ECP ne sont certainement pas adaptés à une thèse et sans doute à peine pour un M2, cela n’empêche pas la validité des résultats de ces projets: entre une voiture fabriquée par des étudiants d’une grande école et une voiture fabriquée par un post doc spécialisée dans la thermodynamique, tu placeras ta confiance où?

Pour ça, il suffit de travailler conjointement à une université. Concernant les mines, j’ai souvenir justement de curieuses histoires concernant les doctorants (les fameuses “libéralités”), montrant à quel point ce statut était bien vu par la direction (avec grève et embauche de casseurs de grève par la direction :unamused: ). C’était y’a plus de 10 ans, mais bon ça laisse des images.
Ensuite, je dirais qu’intégrer un cursus doctoral apporte davantage à ce genre d’école qu’à centrale Paris ou l’X, où l’on imagine moins les diplomés de ces écoles choisir de faire 3 ans à 1600€ (?).

L’école doctorale n’est pas si vieille. Cela dit, rien n’est immuable : le discours sur la recherche dans les grandes écoles a beaucoup changé ces 20 dernières années (et je dirais que ça c’est accéléré…Classement de Shangaï?). Il faut dire que ce système est propre à la France.
Ensuite, si je parle de l’Espci, c’est parce qu’il me semble que leur système est un des rares proposant une vraie formation par la recherche, ce qui d’ailleurs,selon la rumeur, leur vaut des remarques régulièrement.

D’accord, c’est plus clair comme ça. Je ne pouvais pas deviner.

Ce qui va dans le sens de mes précédentes remarques.

Pas du tout. Ces projets technos sont souvent très positifs pour les étudiants, car ils mettent en application ce qu’ils ont appris avec un fort degré de motivation. Mais ça doit justement être des projets cadrés, quand on sait que cela fonctionne déjà (par exemple optimiser l’instrumentation). C’est très différent d’un sujet prospectif.

Comme t’y vas :mrgreen: ! Je ne confonds pas : le sujet de départ parle bien d’une techno qui sort à peine des laboratoires.
Il me semble avoir vu passer il y a peu de temps des projets ANR sur des sujets proches.

Bah pour des étudiants en cours de cursus, c’est un peu difficile de faire autrement (quels critères utiliser ?), mais amha, les expériences qui suivent éclipsent peu à peu le diplôme. Y’a pas de “fatalité du diplôme”. Je ne mets personne dans des cases. Enfin j’essaye. :005

Tout à fait d’accord.

[quote=“fran.b”]
entre une voiture fabriquée par des étudiants d’une grande école et une voiture fabriquée par un post doc spécialisée dans la thermodynamique, tu placeras ta confiance où?[/quote]
T’es dur, t’aurais pu au moins comparer à thésard Cifre chez Peugeot. :mrgreen:
Enfin comme tu l’as dit, ce sont deux orientations différentes.

En suisse sur un canton entier, il collecte le fumier pour en extraire le méthane et chauffer la ville. Je sais plus ou… Mais j’ai retrouver le principe ici